Jésus lui employait le nom Divin ça va de soit:
Justement NON ça ne va pas de soit !
Il ne faut pas confondre la réalité et ses convictions !
il apprit à ses disciples à prier : “ Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ” (Mt 6:9)
Les TdJ, qui citent souvent ce verset comme preuve que Jésus fait référence au Nom de Dieu, ne se rendent jamais compte que le nom en lui-même, “Yhwh”,
n’apparait justement pas dans ces versets. Jésus n’enseigne absolument pas à ses disciples à employer le nom Yhwh, il ne leur donne pas comme modèle une prière qui commence par : «
Yhwh, notre Père… », comme le font pourtant tous les TdJ du monde lorsqu’ils prient.
La prière "Le Notre Père" est inspiré du
Qadish. Du temps de Jésus (et encore aujourd’hui), le
Qadish, encore appelé prière de la
« sanctification du Nom du Seigneur » (une des principales du judaïsme) était récitée par tous les Juifs pieux :
« Que son grand Nom soit magnifié et sanctifiédans le monde qu’il a créé selon sa volonté !Et que règne son règne,Et que germe sa délivrance[…]
Que son grand
Nom soit béni pour toujours
Et pour les siècles des siècles ! Que soit béni, et que soit célébré,Et que soit glorifié, et que soit rehaussé,Et que soit élevé, et que soit honoré, Et que soit exalté, et que soit louéLe Nom du Saint, Béni soit-Il… »http://fr.wikipedia.org/wiki/KaddishLa formule célèbre
« Que ton Nom soit sanctifié » présente dans le
Qadish comme dans le Notre Père n’a jamais voulu dire qu’il devait être prononcé, car pour les juifs pieux se Nom ne pouvait pas être prononcé !
Il est effectivement fait mention du « Nom » (les Juifs disent
Ha-shem, c’est-à-dire « le Nom »), mais le mot Yhwh n’apparait justement JAMAIS, même dans la TMN. Dans ces versets précis, on voit simplement Jésus respecter le plus naturellement du monde la pratique juive, dans la logique du “
kiddoush Ha-shem”.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiddoush_Hashem
Il demanda : “ Père saint, veille sur eux à cause de ton nom. ” (Jn 17:6, 11, 12, 26).
Dans le même ordre d’idée, les TdJ se réfèrent souvent à la longue prière de Jésus, consignée en Jean ch.17. On trouve effectivement cette pensée, citée en boucle par les TdJ (vt.6) :
«
J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde »
Les TdJ ont alors coutume de préciser : «
Ce nom, c’est Jéhovah ! » Mais ils ne ne remarquent pas, là non plus, que Jésus n’emploie justement jamais une seule fois “
Yhwh” dans cette prière, mais parle seulement “
du Nom”. Ils remarquent encore moins que deux autres références au Nom apparaissent un tout petit peu plus loin, dans cette même prière (vts. 11 et 12) :
«
En outre, je ne suis plus dans le monde, mais eux sont dans le monde et moi je viens vers toi. Père saint, veille sur eux à cause de ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous le sommes. Quand j’étais avec eux, je veillais sur eux à cause de ton nom que tu m’as donné ; et je les ai gardés »
Est-ce que les TdJ diraient encore de ces versets : «
Ce nom, c’est Jéhovah ! »
?Le Père a-t-il donné au Fils le nom de Jéhovah
?
Je ne pense pas que les TdJ se hasarderaient à ce genre de déclaration. Ils comprennent bien ici que l’expression “ton Nom” ne désigne pas à proprement parler le vocable “
Yhwh”, mais bien quelque chose de beaucoup plus large.
Ainsi le raccourci qu’ils opèrent, mentalement ou explicitement, d’associer directement toute mention du
Nom de Dieu au
vocable “Jéhovah”, ne découle pas du texte de la Bible lui-même, mais encore une fois seulement de leur théologie, de leurs conceptions à eux.
On remarque encore une fois que le nom divin n’y figure pas une seule fois, ni même
Kurios qui aurait accessoirement pu êtremis à sa place. Dès lors, quel est donc ce « nom » manifesté par Jésus à ses disciples ? Il est formulé en toutes lettres à 6 reprises dans cette belle prière : il s’agit de
« Pater », c'est-à-dire « Père » (
Jean 17, 1, 5, 11, 21, 24 , 25). Jésus dit aussi :
« Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un. Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en ton nom que tu m’as donné » (
Jean 17, 11, 12). Et encore, à un autre moment :
« Père, glorifie ton nom » (
Jean 12, 28). Le nom de Dieu que Jésus a fait connaître c’est donc celui de « Père »,
Abba en araméen (Marc 14, 36), et non le tétragramme !
Tout comme nous mêmes n'avons rien à faire des falsifications apportées sur des copies existantes à partir du IIIe siècle de n. è. Vu que le texte original des écrits des apôtres et des disciples avait subi des modifications.
Affirmations gratuites et sans preuve !
Votre affirmation
contredit la WT.
“
La Bible : Parole de Dieu ou des hommes ?”, page 59, §9 :
Comme nous l’avons déjà montré, le texte des Écritures grecques chrétiennes a été
mieux préservé que n’importe quel autre écrit de l’Antiquité. Kurt et Barbara Aland, spécialistes du texte grec de la Bible, ont répertorié près de 5 000 manuscrits anciens qui nous sont parvenus, et dont certains remontent au IIè siècle de notre ère.
Un enseignement se dégage de ce monceau de preuves : le texte est foncièrement exact. En outre, de nombreuses traductions anciennes, dont la plus vieille date d’environ 180 de notre ère, viennent elles aussi
confirmer l’intégrité du texte.