philippe83 a écrit:Eh bien BenFis je t'invite à relire en bas de ton message les deux formes écrites de Yehowah et de Yèhowih que tu as proposés suivit de '?'
La phonétique de Adonaï avec Y.H.W.H n'est pas possible BenFis, sinon tu aurais alors Y'a'howah. Tu ne trouveras JAMAIS une telle association dans l'hébreu. Tu ne sais pas pourquoi? Pour Yèhowih avec la phonétique de Elohim c'est faisable. Donc le forme YEHOWAH ne vient pas de Adonaï!
Je prétends que les points voyelles insérés dans le tétragramme n’ont pas l’objectif courant de préciser sa phonétique, mais seulement celle d’indiquer au lecteur qu’il faut lui substituer le nom Adonaï lors de sa vocalisation — ce n'est pas la même chose.
Pour le comprendre, on peut faire une analogie avec la représentation du tétragramme par Chouraqui, car celle-ci est quelque peu similaire à la massorétique quant à sa fonction:
Donc ici, lorsqu’un lecteur rencontre le tétragramme, il ne peut certainement pas utiliser toutes les lettres d’
Adonaï pour prononcer le nom divin.
Du fait que la grammaire hébraïque ne permet pas à priori de décliner le tétragramme, comme c’est le cas en grec par ex. il n’est pas possible que les Juifs aient prononcé tantôt
Yehowah tantôt
Yehowih. C’est comme en français, mon nom sur ce forum devrait être prononcé
Benfis et jamais
Benfas.Et enfin, pour quelle raison obscure les massorètes auraient souhaité qu'on prononce
Yehowih en Genèse 15:8 ?
Concernant les pointages je te renvoie vers Gertoux car celui-ci a trouvé dans ses recherches selon la pages 218 de son ouvrages et les notes 254,255, des dizaines de pointages de la sorte mais jamais de YAHOWAH(avec Adonaï) sinon il te faudra expliquer l'absence du 'a' dans Y'e'howah, Y'è'howih, Y'e'hwah des formes très anciennes pointés dans les BHK,BHS (jamais de YAHOWAH NI DE YAHOWIH). La forme Y'A'howah serait même un genre de blasphème! Et alors un lecteur hébreu ne lira jamais cette forme du Nom.
Fait des recherches pour savoir pourquoi...Sur ce je rajoute rien de plus car tu as assez de preuves si tu y met de la bonne volonté pour prononcer Y.H.W.H. soit YeHoWaH soit YeHowih mais surement pas .DN..(adonaï) ni .LH.M(elohim) qui ne sont pas le Nom de Y.H.W.H mais des titres qui s'y rattachent mais qui ne prennent jamais sa place.
Sur ce...
Si c’est ça le commentaire de Gertoux, excuse-moi, mais je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit !? Où ai-je prétendu qu’il faille prononcer
Yahowah en rencontrant le tétragramme dans le texte massorétique ???
Amaytois a écrit:Bonjour
Suite à votre remarque sur le N.T. et le nom de Dieu, laisse moi te poster une question Benfils, À to avis puisque les Écritures grecques chrétiennes sont une suite des Écritures hébraïques écrite sous inspiration, trouves-tu logique que le nom de Dieu disparaisse soudain du texte ?
N'oublie pas que le Nom glorieux de Dieu se trouve sous sa forme abrégée en Révélation 19:1, 3, 4, 6.
Question N° 2 Connais-tu les "Les Sifrei ha-Minim" ? le Rabbi Yossi Haglili,il était un sage juif qui vécut aux 1er et 2ème siècles de notre ère, dans La Tossefta qui est un recueil de lois orales achevé vers l’année 300, il dit ceci au sujet d’écrits chrétiens qui seraient brûlés un jour de sabbat : « Les blancs [gilyônim, traduisible aussi par Évangiles] et les livres des hérétiques [vraisemblablement les chrétiens juifs] ne doivent [pas] être sauvés de l’incendie, mais il faut les laisser brûler sur place, eux et les noms ineffables [occurrences du nom divin]. On les déposera en lieu sûr, et on brûlera le reste. »
Maintenant le mot ineffable ou là tu peux tergiverser , je te donne qlqs éléments:
Noms dérivés du Tétragramme
• Élie (Eliyahou) : el (Dieu) et Yah (Jah en français, diminutif de Yahvé ou Jéhovah) signifie donc « Mon Dieu est Jah »
• Hanania, Ananias (Hananyahou) : hanan (la compassion, la faveur) et Yah signifie donc « La compassion, la faveur de Jah »
• Jean du vieux français Jehan, dérivé de Johan de l’hebreu Yohan lui même dérivé de Yehohanan (ou jéhohanan en français) : Yeho (diminutif de "Jého"vah ou Yahvé) et hanan ( la compassion, la faveur) signifie donc « Jéhovah, ou Yahvé, a témoigné de la faveur, a été compatissant »
Salut Amaytois,
La logique voudrait en effet que le NT suive le modèle de l’AT quant à l’emploi du nom de Dieu. C’est indéniable.
Seulement voilà ! Il se trouve que des pans entiers du ministère de Jésus sont dépourvus du nom divin pour la simple raison que le Christ ne l’employait pas. C'est le cas notamment entre son
Sermon sur la montagne jusqu’à la dernière semaine de sa mort.
Là aussi, c’est une question de logique. Si durant cette longue période de temps le Christ n’a pas prononcé le tétragramme, pourquoi l’aurait-il fait exclusivement en citant l’AT ?
Pour ce qui est de la
Tosefta, celle-ci n’est pas assez précise ; elle ne mentionne pas les endroits exacts où figurait le nom ineffable. S’agissait-il simplement du terme
Allelu’Yah par ex ? Si c’est ça, pas de problème !? Mais il est impossible de le savoir.
Je ne tergiverse pas à propos des noms théophores. Ils contiennent bien la racine du nom divin Yhwh, mais pas le l'intégralité du nom divin — ce n'est pas la même chose.