philippe83 a écrit:BenFis...
Flavius Josèphe c'est bien avant le texte massorétique non? Pourtant il dit que Yhwh sont des voyelles. Donc comment tu lis ces voyelles à travers YHWH? Et les voyelles d'Adonaï c'est pas dans le texte non massorétique non plus? Alors si toi tu veux lire Adonaï Yehowah par Adonaï Adonaï à toi de voir mais je regrette moi je préfère lire Adonaï Jéhovah c'est à dire Seigneur Jéhovah dès Gen 15:8 jusqu'à Zacharie 9:14. Et pour revenir sur ce que lisait Jésus comme il disait IL EST ECRIT et non on lit en Mat 4:4,7,10 à toi de voir CE QUI EST ECRIT DANS LES VERSETS que Jésus RELIS en Deut 8:3 (qu'Est-il ECRIT?)? En 6:16(qu'est-il ECRIT?)? En 6:13(qu'est-il ECRIT?). Pour ses contemporains il leur a dit qu'ils étaient un peuple qui honore Dieu des lèvres et qu'ils rendent inopérante LA PAROLE DE DIEU à cause de leurs TRADITIONS. Voir Marc 7:7-9. Les traditions ou ce qui est ECRIT? Tu fais le choix de la tradition donc tu rend inopérante la PAROLE DE DIEU à cause de ta...: "tradition"?
ps: es-tu d'accord avec ce qu'avance Dhorme sur les pages 149-151 de l'ouvrage? Qu'en penses-tu?
Flavius Josèphe ne précise pas que Y, H, W, H, sont les voyelles d’Adonaï. Il est bien connu des exégètes que la prononciation Jéhovah tirée de la représentation massorétique du tétragramme était faussée. Cette vocalisation reste comme je l’ai dit une possibilité parmi d’autres, sans plus. Et donc, vouloir se baser sur le texte massorétique pour tenter de le prouver ne mène à rien.
Ceci dit, lorsque les Juifs rencontraient
Adonaï Yhwh dans le texte, ils pouvaient le prononcer par ex.
Adonaï Elohim. Cette soi-disant impossibilité de redondance du terme
Adonaï est donc un faux problème.
Par rapport aux p. 149-151 de l'ouvrage coécrit par Dhorme, il est rapporté ce dont nous sommes d’accord ; c’est-à-dire que le tétragramme a effectivement été représenté dans le texte biblique en caractères hébraïques (pas seulement dans le texte hébreu) ; mais ceci en parallèle avec d’autres représentations.
On peut en conséquence, partir du principe que le Christ avait à sa disposition quantité de textes contenant le tétragramme.
A mon avis, le paramètre dont il faut tenir compte concernant l’écriture du NT, est que Jésus remplaçait certainement à l’oral le nom divin par
Kurios (ou
Mâryâ puisqu’il est sensé s’exprimer en araméen) , étant donné que c’était le
modus operandi du peuple Juif depuis déjà plusieurs siècles.
Lorsque le Christ employait l’expression "
il est écrit" cela veut dire qu’il tirait ses citations de l’AT. Il est probable qu’il les vocalisait de la même manière que ses contemporains.
gnosis a écrit: Benfis tu dis ou sont les débats? Il devrait y avoir des debats
Pas nécessairement. Les Juifs et les Samaritains se sont querellés sur des points centraux de la judaïté, cela se voit dans les variantes du Pentateuque samaritain. Par contre on n’a pas de témoignages de leurs « débats » – qui auraient dû être enflammés !
…
De plus au deuxième siècle on à des mentions que les textes auraient été retouchés.
Les Evangiles retracent les nombreuses controverses apparues entre Jésus et les Pharisiens, et aucune ne laisse entrevoir un problème relatif à la prononciation du tétragramme. Jésus leurs reprochait de détourner la loi de Dieu, à leurs profits ou à cause de leur intégrisme excessif. Rien relatif au tétragramme.
Sinon oui, les textes du NT ont bien été retouchés par-ci par-là, mais là encore, rien de spécifique en rapport avec le tétragramme.