et quand TU donne un lien catholique pour prouver tes dire ce n'est pas enfantin ça ?
Même si de nombreux adeptes de la Trinité admettent facilement qu’on ne trouve dans les Saintes Ecritures aucune mention précise de cette doctrine, la plupart insiste néanmoins sur le fait qu’il existe dans le corps des Ecritures le fondement d'un tel enseignement, par l’association entre deux passages, ou, comme certains le suggèrent, par l’insinuation collective de tels textes. Par conséquent, afin d’éviter toute accusation d’avoir cité à tort une des sources ci-dessous, il doit être précisé que, dans ce qui précède, ou ce qui suit les passages que nous citons, certains d’entre eux ont effectivement établi, dans leurs argumentations, de telles pensées sur le sujet, ou ont exprimé de tels points de vue.
D’un autre côté, il y a également un certain nombre d’historiens et d’érudits qui ont interprété le développement de tels évènements dans un sens différent, argumentant que cette croyance n’était ni enseignée, ni expliquée ou défendue au sein du Nouveau Testament ou par les premiers Chrétiens, mais qu’un éventuel argument en faveur de cette doctrine ou enseignement était la preuve d’une corruption qui avait pris place quant au véritable enseignement de Jésus et de ses disciples. Sans aucun doute, ceci expliquerait pourquoi il a fallu près de 300 ans pour trouver une véritable expression de cette perception particulière et/ou de la compréhension de Dieu – notamment comme une déclaration de foi (souvent appelée « confession ») – c’est-à-dire par quelque rédacteur biblique que ce soit, spécialement de la part de ceux qui ont fait leur mission d’expliquer et/ou défendre le mode de foi chrétien. En outre, certains des érudits cités ci-dessous ont également exprimé ce point de vue.
1833 Norton, Andrews (1786-1853). Des Raisons de ne pas Croire aux Doctrines des Trinitaires, au Sujet de la Nature de Dieu et de la Personne de Christ. Edité par Ezra Abbot (1819-1884), d.d, ll.d. (Cambridge : Brown, Shattuck, et Cie ; Boston : Hilliard, Gray et Cie, 1833), p. 38, 39. BX9841. N7 1833/ink83-14874.
... à l’époque des apôtres, les juifs non-croyants s’opposaient au Christianisme avec passion et la plus grande véhémence. Toutes les raisons étaient bonnes pour protester. C’est dans son essence même qu’il faut chercher ce qui faisait que les juifs croyants ne pouvaient pas accepter cette doctrine. Les épîtres sont remplies de déclarations, d’explications et de controverses relatives à des questions qui ont leur origine dans les préjugés et les passions des juifs. Cependant, en ce qui concerne cette doctrine [la trinité], que, si elle avait effectivement été enseignée, les juifs croyants auraient reçus avec réticence, et envers laquelle les juifs non-croyants auraient manifesté une flagrante opposition, - en ce qui concerne cette doctrine, on ne trouve nulle trace d’une quelconque controverse à son sujet. Par contre, si elle avait bel et bien été enseignée, elle aurait constitué le point central de controverse entre les opposants et les partisans du christianisme. Elle n’est expliquée nulle part. Pourtant, plus que tout autre doctrine, elle aurait nécessité d’être expliquée, illustrée, et imposée ; car elle semble non seulement opposée à la doctrine de l’unité de Dieu, mais également à celle de l’humanité de notre Sauveur ; et ces deux doctrines auraient du y être étroitement liées. Il aurait donc fallu l’exposer le plus clairement possible, la montrer sous toutes ses facettes, et éviter le plus possible qu’elle cause d’éventuelles fausses inquiétudes dans chaque camp. La prudence aurait été notamment de rigueur afin d’éviter les écueils dans lesquels les Gentils polythéistes récemment convertis auraient pu tomber. Or, loin d’une telle clarté d’enseignement et d’une quelconque véritable explication, la langue même du Nouveau Testament à ce sujet est… une série d’énigmes sur la supposition de sa véracité. Cette doctrine n’est donc jamais défendue dans le Nouveau Testament, alors qu’elle aurait immanquablement été l’objet d’attaques, et [aurait constitué] le plus grand problème dans le système chrétien si tel avait été le cas. Elle n’est jamais expliquée, alors qu’aucune autre doctrine n’aurait mérité l’être autant. Au contraire, sur la supposition de sa véracité, les apôtres s’expriment eux-mêmes de telle manière que si leur but était d’assombrir et de rendre difficile d’accès une telle doctrine, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Qui plus est, elle n’apparaît nulle part comme un article de foi, bien qu’elle soit représentée par ses défenseurs comme étant un fondement du christianisme.