,il est donc bien question que la dîme payé par les mormons correspond bien au principe fondé par la loi Mosaïque,sinon tu ne parlerais pas du rétablissement de la dîme qui avait cessé d'être payé,et l'église mormone évoquerait des dons même obligatoire,un impot ou une taxe quelconque pour financer le culte mais pas de dîme et encore moins du
.
Procéder au rétablissement de quelque chose est remettre dans sa fonction d'origine son fonctionnement. Donc rétablir
c'est rétablir la dîme dont le principe provient de la loi Mosaïque.
Appeler "le principe" de la dîme qui a été rétablit en 1838 est un échappatoire à la limite du mensonge pour ne pas reconnaître que l'église mormon a belle et bien rétablir le paiement de la dîme imposé par la loi Mosaïque.
Que dit la Bible ?
Dieu exige-t-il le paiement de la dîme ?
L’ANCIENNE pratique de la dîme, c’est-à-dire donner un dixième de ses revenus à des fins religieuses, s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Dans l’Église anglicane, les paroisses sont financées par une “dîme — redevance”. L’Église catholique du Québec, au Canada, est également financée de cette manière. Les membres de diverses autres Églises croient que les Écritures les placent dans l’obligation de donner à leur Église un dixième de leurs revenus. Dieu exige-t-il vraiment le paiement de la dîme ? Que dit la Bible à ce sujet ?
La première fois que les Saintes Écritures parlent du paiement de la dîme, c’est à propos d’un acte volontaire. Abraham, ancêtre des Israélites, donna au roi-prêtre Melchisédek le dixième du butin que lui avait rapporté sa victoire sur Kédorlaomer et ses alliés (Gen. 14:18-20). Plus tard, Jacob, petit-fils d’Abraham, fit un vœu à Dieu, disant : “Si Dieu demeure avec moi et me garde vraiment sur ce chemin par lequel je vais et me donne vraiment du pain à manger et des vêtements à porter, et si je retourne vraiment en paix à la maison de mon père, alors Jéhovah se sera révélé être mon Dieu. Et cette pierre que j’ai dressée en colonne deviendra une maison de Dieu, et quant à tout ce que tu me donneras, je t’en donnerai le dixième, sans faute.” — Gen. 28:20-22.
Il est clair qu’Abraham n’a pas imposé à sa famille le paiement d’une dîme, comme un devoir régulier. Il aurait été superflu pour Jacob de faire le vœu de payer une dîme s’il avait déjà été dans l’obligation de la payer. En outre, le vœu de Jacob n’engageait nullement ses descendants à payer une dîme eux aussi. Par ce vœu, Jacob faisait une promesse solennelle qui n’engageait que lui.
Cependant, les Israélites, descendants de Jacob, reçurent finalement de Dieu une loi qui exigeait de leur part le paiement de la dîme. Quel était le but de cette loi ? Les chrétiens sont-ils aujourd’hui dans l’obligation de la suivre ?
En Israël, les dîmes avaient pour but essentiel de subvenir aux besoins des prêtres et de permettre le service au sanctuaire, car les prêtres et les autres membres de la tribu de Lévi n’avaient pas reçu de territoire en héritage. Leur travail principal consistait à veiller aux intérêts spirituels de leurs frères israélites. Les dîmes étaient donc un moyen prévu par Dieu pour subvenir à leurs besoins, le paiement des services qu’ils accomplissaient pour le bien de la nation. La loi de Dieu déclarait : “Les Lévites, eux, devront faire le service de la tente de réunion et ce sont eux qui devront répondre de leur faute. C’est une ordonnance jusqu’à des temps indéfinis, pendant vos générations, prescrivant qu’ils ne doivent pas entrer en possession d’un héritage au milieu des fils d’Israël. Car le dixième des fils d’Israël, celui qu’ils prélèveront pour Jéhovah, comme contribution, je l’ai donné pour héritage aux Lévites.” (Nomb. 18:23, 24). À leur tour, les Lévites qui n’étaient pas prêtres donnaient un dixième de ce qu’ils recevaient aux prêtres de la famille d’Aaron pour leurs besoins. — Nomb. 18:25-29.
La congrégation chrétienne, qui est l’“Israël de Dieu”, ou une nation d’Israélites spirituels, diffère de l’Israël selon la chair (Gal. 6:16). Elle n’a pas de classe sacerdotale spéciale ni un groupe de travailleurs dans un sanctuaire qui ne pourraient posséder une propriété ou qui, pour d’autres raisons, seraient dans l’impossibilité d’utiliser leurs mains pour subvenir à leurs besoins matériels. Tous les membres de l’Israël spirituel constituent une “sainte prêtrise”. (I Pierre 2:5.) Il n’est donc pas nécessaire de prévoir une aide matérielle du genre de celle que Jéhovah Dieu avait prévue dans l’Israël selon la chair.
D’autre part, les tâches accomplies par les prêtres israélites et les Lévites au sanctuaire annonçaient des réalités qu’allait accomplir Jésus Christ. À propos des mesures prévues par la loi de Dieu donnée à Israël, la Bible nous dit : “Car tout cela n’est qu’une ombre des choses à venir, mais la réalité appartient au Christ.” (Col. 2:17). “Puisque la Loi ne possède qu’une ombre des bonnes choses à venir, et non la substance même des choses, les hommes ne peuvent jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent d’année en année, continuellement, rendre parfaits ceux qui s’approchent.” (Héb. 10:1). Quand la réalité vint à exister, les fonctions qui l’annonçaient n’eurent plus aucune valeur. Les dîmes, qui subvenaient aux besoins matériels de ceux qui exerçaient ces fonctions, ne furent plus exigées.
L’alliance de la Loi, avec ses commandements relatifs aux dîmes, fut abolie par la mort de Jésus sur le poteau de supplice. Inspiré par Dieu, l’apôtre Paul écrivit : “[Dieu] a bien voulu (...) effacer le document manuscrit qui était contre nous, (...) et Il l’a ôté du chemin en le clouant au poteau de supplice.” — Col. 2:13, 14.
Un examen des Écritures grecques chrétiennes révèle qu’elles n’indiquent nulle part que les membres de l’Église du premier siècle devaient payer une dîme. Certes, ils faisaient des dons pour venir en aide à leurs compagnons qui se trouvaient dans le besoin. Ils aidaient aussi les aînés qui travaillaient dur dans la parole et dans l’enseignement. Cependant, nous ne lisons nulle part qu’une somme bien précise devait être réservée pour de telles contributions. — Actes 11:29 ; Rom. 15:26 ; I Cor. 16:1-3 ; Phil. 4:15, 16.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’accent est mis sur les dons volontaires venant du cœur. Nous lisons : “Si la bonne volonté y est tout d’abord, elle est surtout agréable selon ce que quelqu’un a, non selon ce que quelqu’un n’a pas.” (II Cor. 8:12). “Que chacun fasse comme il l’a résolu en son cœur, non avec regret ni par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.” (II Cor. 9:7). De toute évidence, si le paiement de la dîme avait été exigé des chrétiens, le montant en aurait été préalablement défini par un commandement précis.
À propos de l’aide matérielle à accorder aux aînés, les chrétiens reçurent cette instruction : “Que les aînés qui président d’une excellente manière soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement. La parole de l’Écriture dit en effet : ‘Tu ne devras pas museler le taureau quand il battra le grain’ ; et encore : ‘L’ouvrier mérite son salaire.’” (I Tim. 5:17, 18). Là non plus il n’est pas question d’une dîme pour aider matériellement les aînés. Nous ne devons pas non plus en conclure que chaque aîné recevait un salaire fixe. Ils recevaient des dons volontaires de la part de ceux qui se rendaient compte que ces aînés auraient pu utiliser le temps qu’ils passaient au service de la congrégation à travailler pour gagner de l’argent. Toutefois, l’apôtre Paul et les autres aînés fidèles n’ont pas recherché cette aide matérielle. Ils travaillaient eux-mêmes pour subvenir à leurs besoins physiques. — I Thess. 2:9
La Bible ne renferme donc aucune preuve indiquant que les premiers chrétiens considéraient la dîme comme une exigence divine. Elle ne fut exigée que lorsque l’alliance de la Loi était en vigueur. Une fois la Loi abolie, le commandement relatif à la dîme fut annulé, et aucun autre commandement ordonnant le paiement d’une dîme ne fut donné à la congrégation chrétienne. Les dons faits pour la progression du vrai culte étaient strictement volontaires. De nos jours, les témoins de Jéhovah imitent sous ce rapport la congrégation chrétienne du premier siècle.
réf : g74 8/5 27-28