La Bible invite les chrétiens à prier les uns pour les autres dans les différentes circonstances de la vie. Ce qui est grave, par contre, c'est de faire de cette intercession, prévue initialement pour encourager les chrétiens dont la foi était défaillante, des prières pour les morts. Dans son opuscule intitulé Fegfeuer [Le Purgatoire], le docteur en théologie Ferdinand Holböck, licencié en philosophie, prêtre et prélat de la maison papale, écrit ce qui suit:
«Il faut admettre que l'Ecriture sainte ne mentionne nulle part une phase de purification (purgatoire) dans l'au-delà.»1
Aucun théologien, même catholique, ne saurait contester cette affirmation. Jésus et ses apôtres ne font aucune allusion, directe ou indirecte, à un lieu de purification. C'est là^6 une nouvelle mystification du peuple catholique. Ce qui m'apparaît encore plus grave, c'est que, pour de I'argent et au nom de la tradition, le clergé romain conteste et renie Dieu et sa révélation de la grâce. En vertu de cette doctrine impie de l'Eglise catholique, on enseigne depuis le XIe siècle que les âmes doivent endurer d'horribles souffrances au purgatoire. Enfants, nous avons appris dans le catéchisme romain:
«Les pauvres âmes du purgatoire sont remplies d'une amère repentance pour leurs péchés et d'une vive aspiration à la présence du Dieu saint et bon. C'est dans de cruelles souffrances qu'elles doivent expier les peines de leurs péchés.»
[*] "Der Gefärte" Nr.6. Dec. 91, p.35
[1] Vogel, Du Dogme catholique à la Foi biblique, Ed. L. Vogel, p. 134