Bonjour à tous !
Qui dites-vous que je suis ?...
Yèshoua (Jésus), cet homme incompris du monde juif, chrétien et musulman !...
Qui dites-vous que je suis ? Cette question, Yèshoua l’a posée à ses apôtres lors de leur retour d’une prédication à travers la Palestine. Citons ce passage :
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ? 14 Et ils dirent : Les uns [disent] : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes. 15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? 16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)Les apôtres savaient très bien qui il était et cela dès le début, dès le baptême de Christ pratiqué par Jean le Baptiste. Tous savaient qu’il était le fils de Dieu et ceci est confirmé dès le début des quatre Évangiles à la fin du baptême. Si nous comprenons en profondeur la question qui est posée, elle nous interroge, pourquoi une telle question si cela ne soulève pas ces autres questions comme, qui est ce fils de Dieu, d’où vient-il, qu’elles sont ses origines et bien d’autres interrogations encore puisque les apôtres savaient déjà qu’il était le fils de Dieu ? Il est un fait qu’aujourd’hui, et de manière pressante, que cette question nous est posée à tous et un grand nombre de réponses variées ont fusé de toute part au cours de l’histoire. Cependant une seule réponse peut être avancée et pour cause, le Christ est unique et il est ce qu’il a été et ce qu’il a été est unique et ne change pas.
Cette fameuse question qui dit, qui dites-vous que je suis, est extraite de la bible et c’est dans ce livre, rien que dans ce livre que l’on doit trouver la réponse à ce questionnement ainsi qu’à toutes les questions relatives à ce sujet.
Les juifs connaissaient le Christ surtout par les miracles qu’il faisait à travers tout le pays. En une certaine circonstance un grand enseignant juif, nommé Nicodème, ayant approché Yèshoua en cachette et de nuit lui dira que personne ne peut faire ces miracles si Dieu n’est pas avec lui. Voyons ce Passage dans l’Évangile de Jean :
Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs.2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. (Jean 3)Selon le rapport des apôtres fait à Yèshoua lors du retour d’une prédication à travers la Palestine, les juifs étaient convaincus que Yèshoua pouvait être un des grands hommes bibliques du passé réincarné par Dieu pour sauver Israël qui se trouvait sous la domination romaine. Citons ce passage déjà cité :
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ? 14 Et ils dirent : Les uns [disent] : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes. 15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? 16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)Constatons que Yèshoua ne nia pas être le fils de Dieu ni d’être la réincarnation d’un grand homme du passé et, dans cette éventualité, de qui exactement pouvait-il être la réincarnation ? La bible répond à cette question, à une condition : celle d’accepter et de ne pas chercher à interpréter ce qui est écrit car dans cette éventualité nous n’aurions pour réponse que notre propre interprétation, et non ce que la bible veut ce que nous sachions. C’est d’ailleurs là la volonté de Dieu comme le rappelle Jean et c’est un point très important :
40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6)Dans ce verset la volonté de Dieu est que nous discernions et que nous n’interprétions pas de mille manières sa parole. A ce sujet, pour comprendre tout ce que je veux vous dire, ne disons pas au premier abord que la bible est la parole de Dieu car cela peut paraître stupide dans certains cas. En effet pour pouvoir le dire il faut d’abord lire ce livre, l’étudier sérieusement et c’est très insuffisant car encore faut-il réellement avoir compris ce que ce livre veut réellement nous enseigner et ce n’est qu’après cela que nous pourrons conclure si la bible est ou n’est pas ce qu’elle prétend être, c'est-à-dire être la parole de Dieu. Ceci est vrai aussi pour tous les livres qui ont cette prétention.
Nous devons en permanence garder présent à l’esprit que l’interprétation des textes appartient à Dieu, et si l’interprétation appartient à Dieu elle ne nous appartient pas. Voici la confirmation dans ce passage :
23 Je sais, Éternel, que la voie de l’homme n’est pas à lui, qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas. (Jérémie 10)Alors nous ne dirons pas que la bible est la parole de Dieu mais nous dirons avec une certitude absolue que la bible est un livre qui prétend être la parole de Dieu. Je dis bien le mot « prétend » et pour aller jusqu’au bout de mon raisonnement, faisons comme si cela était vrai et considérons cela comme une hypothèse qui facilitera notre travail de recherche tout en nous libérant de toutes les choses qui nous ont été enseignées d’une manière ou d’une autre et souvent depuis l’enfance.
Que la bible prétende être la parole de Dieu et que cela soit tant de fois écrit dans ce livre fait que cette prétention est omniprésente, comme une toile de fond dans cet ouvrage merveilleux, d’où l’importance d’aborder ce livre avec pragmatisme, avec un esprit cartésien par rapport à ce livre le plus publié dans le monde, le premier à avoir été imprimé. Ce best-seller peut être considéré comme le monument littéraire fait pour l’humanité !
Maintenant une chose extrêmement importante : en aucun cas, vous ne devez prendre pour argent comptant tout ce que je peux dire ou écrire, ce serait du sectarisme qui consiste à suivre des enseignements d’homme mais vous devez vérifier dans la bible si cela est écrit ou ne l’est pas noir sur blanc. Après c’est votre conscience qui entre en jeu, il y va de votre responsabilité et surtout si cela n’est pas écrit soyez sans crainte.
Souvent je compare la bible à une toile d’araignée complexe faite de milliers de fils où chaque fil représenterait des portions de ce livre. Si je gratte un seul de ces fils, c’est toute la toile qui vibre car tout est en harmonie dans une toile d’araignée et si ce fil est détérioré, rien ne se passe. Il en est de même pour ce qui est de la bible, modifiez le sens d’un mot et l’idée qui est développée perd son sens comme cela est le cas du premier mot de la bible. Tous les textes de la bible sont en parfaite harmonie, cela seulement lorsque l’on a vraiment compris ce que ce livre veut nous dire.
Il est impossible de tout comprendre d’emblée mais cela vient petit à petit. Intellectuellement c’est à la portée de tous, à condition d’avoir un esprit simple, après, ce sera comme toucher Dieu et son fils du bout des doigts ! La bible utilisée ici est la traduction de John-Nelson Darby, une traduction réputée pour être très proche de l’original. Elle est pour moi presque parfaite, j’insiste sur le mot presque !
Encore une mise en garde : ce qui sera dit ici par rapport à ce qui est enseigné dans toutes les religions touchant la vie du Christ est très différent et remet beaucoup de choses en question sur de nombreux points et peut paraître insolant voir pire. C’est la raison qui fait que vous ne pourrez croire que si vous vérifiez dans la bible si cela est écrit ou pas. Si vous faites cela petit à petit vous serez envahis par un sentiment de PAIX dont parle Yèshoua, le Christ. Jean 14 :
24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé.25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ;26 mais le Consolateur*, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites.27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif.Amicalement.
Le Presbytre.