Bonjour à tous !
2ème Preuve écrite du péché de Christ selon le Psaume 40.1 J’ai attendu patiemment l’Éternel ; et il s’est penché vers moi, et a entendu mon cri.
2 Il m’a fait monter hors du puits de la destruction, hors d’un bourbier fangeux ; et il a mis mes pieds sur un roc, il a établi mes pas.
3 Et il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, la louange de notre Dieu. Plusieurs le verront, et craindront, et se confieront en l’Éternel.
Dans le verset 2 le puits de la destruction est synonyme de bourbier fangeux et symbolise le péché qui entraîne la destruction et la mort de laquelle on ne peut sortir sans une aide extérieure capable de sortir de là celui qui, dans la réalité, voudrait sortir seul d’un tel bourbier sans un appui, c’est-à-dire sans une aide extérieure, ne pourrait que s’enfoncer davantage et succomber.
Ce Psaume 40 fait partie du premier Livre des Psaumes qui en compte quatre. Comme un peu partout dans ces livres du même nom, écrits entre autres par David mais inspirés par Dieu, nous voyons le véritable Auteur nous montrer la bonne et constante attitude d’un homme réclamant sans cesse, à force de prières, de repentances, sa volonté à vouloir racheter sa faute grave avec les conséquences que cela allait entraîner. Qui est cet homme qui crie si fort vers Dieu selon les textes ? Puisque j’associe cet homme à Christ, qui lors du séjour parmi nous que nous connaissons a vécu d’une manière absolument parfaite aux yeux de Dieu et des hommes, comment cela est-il possible ? C’est tout le sens de cette démonstration que je vous propose qui répond à la question posée par Christ : « Qui dit-on que je suis ? ».
Des versets de ce Psaume 40 nous disent également :
6 Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché.
7 Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre.
Nous tiendrons avec ce passage les mêmes raisonnements que nous tiendrons par la suite dans notre étude des psaumes et autres passages utiles pour notre démonstration du péché de Yèshoua.
À qui attribuer ce passage des Psaumes cités ci-dessus ? Sans nul doute à Yèshoua et cela est confirmé par Paul qui, environ mille ans après, reprend ce passage de David dans sa Lettre aux Hébreux qui montre, là aussi, la concordance entre le Psaume 40 : 6 et 7 et les versets 5 à 10 de la Lettre aux Hébreux au chapitre 10 que nous citons ci-dessous :
5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps.
6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ;
7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté. (Psaume 40 :6-
.
8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi,
9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second.
10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes.
L’expression « rouleau du livre » est reprise dans les notes en bas de page de la Bible de John-Nelson Darby comme signifiant en tête du livre, c’est-à-dire « Le premier livre de Moïse » nommé en ce temps-là « Béréchit » et présenté presque toujours dans nos bibles sous le titre de Genèse pour traduire le mot hébreux Béréchit lors de la traduction de l’ancien testament écrit en hébreux vers sa première traduction en grec et qui est presque toujours, pour ne pas dire toujours, traduit par Genèse, une expression qui n’existait pas à l’origine dans la Torah et n’existe toujours pas chez les juifs dans le Sefer -Torah.
C’est le Christ du Nouveau Testament qui est clairement identifié dans le Psaume 40 verset 6 et qui au verset 12 montre le péché de celui qui dit au verset 7 : « Voici je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre ». Le voici :
12
Car des maux sans nombre m’ont entouré ; mes iniquités m’ont atteint, et je ne puis les regarder ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon cœur m’a abandonné.
Que faire avec ce verset 12 ? La réponse vous appartient, qu’en ferez-vous ?Puisque dans tout ce Psaume 40 nous ne pouvons déceler qu’un seul personnage en prière avec Dieu et puisque aucune transition n’est possible vers un troisième autre personnage qui aurait pu dire : « Voici je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du Livre » et qui plus loin dire : « Mes iniquités m’ont atteint, et je ne puis les regarder » et qui réclame le secours à celui qui l’a façonné, fait que
nous pouvons dire avec confiance que ce personnage ne peut être que le Christ, appelé aussi Jésus-Christ par beaucoup et est celui qui a dit : « Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre ».
Nous avons vu dans les faits que c’est à Adam, appelé l’Homme ou Ish en hébreux, que la bible décrit jusque-là, que Dieu a tout donné et que ce fils a « dilapidé » son droit d’aînesse en péchant contre Dieu. Après une longue repentance et une confiance que Dieu lui a accordée ou plutôt la grâce que Dieu lui a accordée, celle de pouvoir racheter sa faute, Dieu le réincarnera et l’enverra à nouveau parmi nous pour racheter d’abord son propre péché puis celui du peuple, sa descendance de fait. Ceci est certifié et nous verrons cela par la suite dans la Lettre aux Hébreux, une lettre qui nous apprend beaucoup. Pour bien comprendre le sacrifice de Yèshoua, comprenons déjà que ce n’est pas dans sa mort en soi qu’il y a sacrifice et rachat mais dans sa fidélité parfaite à toute épreuve qui l’a mené jusqu’à la mort, à la mort sur une croix déjà prophétisé par le serpent d’airain que fit Moïse dans le désert après leur sortie d’Égypte. Nombres 21 :
4 Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Édom, et le cœur du peuple se découragea en chemin.
5 Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable.
6 Et l’Éternel envoya parmi le peuple les serpents brûlants, et ils mordaient le peuple ; et, de ceux d’Israël, il mourut un grand peuple.
7 Et le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi ; prie l’Éternel qu’il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple.
8 Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un [serpent] brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra.
9 Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche ; et il arrivait que, lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait.
Celui qui est prophétisé ici par l’image du serpent d’airain est celui qui est la cause de nos malheurs et de la mort en faisant entrer le péché dans le monde et c’est aussi celui que nous devrons tous regarder sur la croix et croire en ses paroles pour être sauvés de la mort et c’est Adam réincarné sous le nom Yèshoua, signifiant Dieu sauve, que Dieu a donné de pouvoir racheter sa propre faute et celle du monde, d’où son nom, comme nous le verrons dans la Lettre aux Hébreux.
Peut-être pensez-vous qu’il pouvait s’agir d’un serpent capable de parler en Éden mais non, en aucun cas, car un serpent réel ne peut pas parler, nous induire en erreur mais peu parfaitement représenter dans une allégorie l’attitude d’un homme qui a eu une attitude grandissante, louvoyante et trompeuse faisant de lui le tentateur. C’est d’ailleurs ce que signifie le nom de Satan, comme on peut appeler Charpentier celui qui est charpentier car c’est ainsi que de nombreux noms propres se sont construits de tout temps. Dans une certaine circonstance, l’apôtre Pierre a été appelé Satan par Yèshoua dans Matthieu 16
21 Dès lors Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens et des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu’il fût mis à mort, et qu’il fût ressuscité le troisième jour.
22 Et Pierre, le prenant à part, se mit à le reprendre, disant : Seigneur, Dieu t’en préserve, cela ne t’arrivera point !
23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre :
Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes.J’ouvre ici une courte parenthèse : si nous aussi, vivons et raisonnons comme Pierre, nous sommes aussi des « Satan » à ces instants où nous raisonnons comme tel, je ferme la parenthèse et continuons.
Puisque dans la bible un serpent d’airain peut représenter un homme et son attitude. Puisque Dieu était « absent » de la scène à l’instant de la tentation. Puisque n’étaient présent en Éden qu’Adam et Eve et que c’est Eve qui a été tentée par le « Serpent ». Puisqu’il n’y a pas d’autre personnage lors de cet événement-là, à moins d’en inventer un bien-sûr. Ce serpent ne peut que représenter Adam dans son rôle désastreux de tentateur qui fera chuter la Femme.
Il ne s’agit pas là d’une petite histoire anodine, car pourquoi, lors de la visite de nuit de Nicodème à Yèshoua, Jean dans son Évangile au chapitre 2 nous rappelle ce récit du Serpent d’airain cité par Yèshoua aux versets 14 et 15. Remarquons que juste auparavant, Jean reprenant les paroles de Christ qui nous lance une mise en garde dans le verset 12 qui précède concernant les versets 14 et 15 :
12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ?
Ce verset se comprends tout seul, puis dans la foulée il leur cite deux exemples et pas des moindres :
Premier exemple : 13 Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel.
Nous connaissons celui qui est descendu du Ciel, il s’agit de Yèshoua, ce qui tend à nous démontrer que
pour être déjà monté au Ciel il faut qu’il ait d’abord avoir séjourné un temps sur terre !
Deuxième exemple : 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé,15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
D’après ce que nous ne pouvons que voire, Yèshoua est Adam revenu à la vie sur terre et qui, lors de son premier séjour, avait commis le péché et donné ainsi naissance à toute une descendance de serpents que nous sommes en conséquence du péché d’Adam, nous sommes tous des fils du péché, tous des rebelles contre Dieu à cause de notre imperfection. Par la repentance d’Adam et sa piété que nous pouvons percevoir à travers le Livre des Psaumes et par la grâce que Dieu lui a accordée lui permettant un retour sur terre parmi les hommes pour démontrer sa fidélité reconquise et son incorruptibilité, il a acquis le droit d’être le modèle à suivre, d’être ce chemin qui mène à la vie éternelle que nous devrons nous aussi emprunter. Hébreux 5 :
7 (…),
qui (Yèshoua), durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,8 quoiqu’il fût Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes ;
9 et ayant été consommé, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur du salut éternel,
10 étant salué par Dieu souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec,
11 au sujet duquel nous avons beaucoup de choses à dire et qui sont difficiles à expliquer, puisque vous êtes devenus paresseux à écouter.
Consommé, selon les notes en bas de page de la traduction J-N Darby, signifie être rendu apte à être l’auteur du salut éternel. Nous pouvons également refaire un lien entre le verset 11 de ci-dessus et celui de Jean 3 que nous avons déjà vu :
12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ?
Et nous avons ce passage très claire, limpide dans la Lettre aux Hébreux au chapitre 2 qui nous dit :
7 Tu l’as fait un peu moindre que les anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et l’as établi sur les œuvres de tes mains ;
8 tu as assujetti toutes choses sous ses pieds » "[Psaume 8:4-6]" ; car en lui assujettissant toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; mais maintenant nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties ;
9 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout.
10 Car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances.
Au verset 10 le mot «
Car » est une conjonction qui vient du latin « quare », et signifie «
c’est pourquoi » et
donc annonce l’introduction d’une explication et nous donne la raison de ce qui précède en l’occurrence l’expression pour laquelle « il goûtât la mort pour tout » du verset 9, c’est-à-dire de son péché et des conséquences que cela a entraîné pour l’humanité.Ainsi le serpent d’airain préfigurait le Christ, à cause de qui et par qui sont toutes choses, qui allait racheter sa propre faute sur le bois de la croix et ainsi racheter le monde par l’exemple de sa fidélité, rachat que Dieu permit, tout comme ce fut le cas pour le serpent d’airain que les juifs devaient regarder et croire pour être sauvés. Jean 3 :
16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Nous devrons nous aussi regarder ce serpent apte à nous donner la vie éternelle et avoir foi en lui en marchant dans ses pas pour être sauvés. Nous verrons que ce n’est pas sa mort en soi qui nous sauvera mais le chemin d’une fidélité parfaite qu’il a lui-même vécu si nous nous élançons sur ce même chemin à la suite de Yèshoua en marchant dans ses pas, c’est-à-dire si nous nous donnons pour objectif de grandir en connaissance et en sagesse afin d’atteindre cette sagesse aboutissant à l’incorruptibilité qui elle seule peut détruire le péché, le véritable aiguillon de la mort. 1Corinthiens 15 :
25 Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.
26 le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort.
27 Car « il a assujetti toutes choses sous ses pieds » "[Psaume 8:6]". Or, quand il dit que toutes choses sont assujetties, il est évident que c’est à l’exclusion de celui qui lui a assujetti toutes choses.
28 Mais quand toutes choses lui auront été assujetties, alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
1Corinthiens : 15
53 Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité.
54 Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : « La mort a été engloutie en victoire » "[Ésaïe 25:8]".
55 « Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô mort, ta victoire ? » " [Osée 13 :14]".
56 Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi.
57 Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre seigneur Jésus Christ !
Amicalement.
Le Presbytre.