Puisque notre ami Alexandre prétend que """pros"""veut dire :"...une interaction dont on ne peut situer le point d'origine.En d'autres termes dans le passé, il n'existe pas un moment ou la parole n'existait pas avec le Père."""
Je vais lui demander de nous dire comment il comprend les versets suivants qui utilisent """pros""" mais qui concerne ni Jéhovah ni Jésus mais simplement des humains!! donc si je prend le raisonnement d'Alexandre :"""une interaction dont on ne peut situer le point d'origine..."
En effet en en Jean 14:3 nous lisons "Je vous prendrai AVEC (PROS) moi"
Marc 9:19:"Jusques à quand serai-je AVEC (PROS) vous"
Rom 5:1" nous avons la paix AVEC(PROS) Dieu"
Cher ami philippe 83,
Votre façon de débattre est paradoxale et surprenante .... vous ignorez mes arguments, vous les occultez pour me poser des questions .... c'est toujours la même méthode ... la politique de l'autruche, vous faites comme si je n'avais rien dit et ensuite vous tentez, bien maladoitement de fragiliser mes arguments.
Je m'efforce de vous montrer que la construction grammaticale de la phrase de Jean 1,1 et le vocabulaire utilisé indiquent un sens particulier mais vous vous en moquez eperdument, comme de votre première chemise, vous êtes obsédé par la defense de votre doctrine.
Je rappele que
"pros" avec
l’accusatif implique un mouvement
, «
pros ton théon » donne l’interprétation de « mouvement vers »
« L’expression grecque implique l’idée d’une orientation du "Logos" vers Dieu » (in Nouveau Testament, traduction nouvelle d’après les meilleurs textes, page 142, note c).
De plus justifient la notion de préexistence du «
Logos » existe à partir de deux arguments littéraires : la signification de «
èn archè » (au commencement) et celle du verbe «
èn » (était). «
La parole doit exister avant tout commencement .Jean 1 : 1 nous amène longtemps avant la création elle-même. Certains pensent que le «commencement», se trouvant ici, se rapporte à Genèse 1 : 1, et qu’il doit en être ainsi, mais le verbe «était» (gr. «en», imparfait de «eimi») nous amène avant n’importe quel «commencement» auquel nous pourrions penser. L’action continue du temps de conjugaison du verbe au passé de l’imparfait nous indique que peu importe quand le «commencement» fut, la Parole existait déjà. En d’autres mots, la Parole est éternelle, -- au-delà du temps – sans «commencement».
Notez aussi le fait que Jean différenciera très précisément les verbes «était» et «devenait» (gr. «egeneto», la forme aoriste de «ginomai»). La raison pour cela, je crois, est qu’il souhaitait mettre l’emphase sur la nature éternelle et incréée du Logos en opposition à la nature créée, finie, temporelle de toutes autres choses. Cela se verra nettement en 1 : 14.
Maintenant tu peux me dire pourquoi même le dict grec/français d'Anatole Bailly page 926 établie que dans Jean 1:1 on peut traduire par une divinité (particulière)(tu veux la preuve?)
a+ pour d'autres détails qui je suis sur, vont te permettre de """progresser""" Alexandre n'est-ce pas?
Merci cher ami Philippe 83 de me faire progresser
.... votre argument n'a aucune valeur car je pourais vous demander pourquoi la majorité des traductions traduisent par "Dieu" et cela ne ferait pas avancer le débat. De plus traduire Theos par "une divinité" est une interprétation du texte et pas une traduction.
Faites l'effort de lire attentivement mon argumentation et tentez d'y répondre au lieu de l'ignorer royalement :
La troisième partie de Jean 1 : 1 est une phrase copulative – c’est à dire qu’elle suit la forme suivante « Le ( le nom) est (attributnominatif). » En grec, ce qui distingue le sujet dans une phrase copulative est celui des noms qui possède l’article qui le précède. Par exemple, en 1 Jean 4 : 8, nous avons la dernière partie qui nous dit que « Dieu est amour ». Donc, en grec ce qui précède se lit ainsi :
«ho theos agape estin». Il y a deux substantifs nominatifs dans cette phrase – Dieu (
«theos») et amour (
«agape»). Toutefois, le premier nom, Dieu, possède l’article
«ho» devant lui. Cela indique que «Dieu» est le sujet dans cette phrase, et que «amour» est le substantifnominatif. Alors, il serait erroné de traduire 1 Jean 4 : 8 comme suit : « L’amour est Dieu. »
Tant et aussi longtemps qu’il y a un nom qui a un article devant lui et que l’autre n’en a pas, le premier est définitivement le sujet de la phrase et le deuxième est l’attribut. à partir de ceci nous comprenons que 1 Jean 4 : 8 ne nous enseigne pas que tout amour est Dieu, pas plus que Dieu et l’amour sont des choses interchangeables. Mais bien plutôt que, le terme «amour» nous dit quelque chose concernant Dieu – ce terme sert presque d’adjectif, décrivant le nom (Dieu) qu’il modifie.
Nous retrouvons la même situation en Jean 1 : 1c. Ce texte se lit en grec comme suit : «kai theos en ho logos». Notez que le terme Logos a devant lui l’article «ho» alors que le terme «theos» n’en a pas. Cela nous montre que le sujet de cette phrase est le Logos. Ainsi, nous ne pouvons pas traduire cette phrase par « et Dieu était la Parole » parce que cela ferait du mauvais nom le sujet de la phrase. Donc, le terme «Dieu» est l’attributnominatif, et il fonctionne comme le mot «amour» le faisait en 1 Jean 4 : 8 – cela nous dit quelque chose à propos du Logos – et c’est, que la nature du Logos est la nature de Dieu, tout comme la nature de Dieu en 1 Jean 4 : 8 était celle de l’amour. Maintenant, Jean met l’accent sur le terme «Dieu» en le positionnant en premier dans la phrase – ce n’est pas juste une «nature divine» comme quelque chose que les anges possèdent—mais plutôt que, c’est vraiment la nature de la Divinité dont il est question ici . Le Dr. Kenneth Wuest, qui a été longtemps professeur de grec au «Moody Bible Institute» rend cette phrase comme suit : « et la Parole était comme Son essence absolue de Divinité. »
CONCLUSION : L'absence d'article devant theos attribut oriente la compréhension du prédicat vers la "nature" plus que vers "l'identité", vers le "quoi" plutôt vers le "qui". Il s'agit de CE qu'est le logos et non de QUI il est (comme dans 'Dieu est amour" il s'agit de CE qu'est Dieu et non de QUI il est).