Voyez l'image ci dessus, suivez les flèches. Dans le grec original le même terme est utilisé pour le mot ''Dieu'' que l'on retrouve en Jean 1:1. En Jean 1:1, les Trinitaires le traduisent par ''Dieu'', mais le même terme en actes 28:6 ,est traduit par ''un dieu''avec un ''d'' miniscule.
Pourquoi? Si le contexte indique que le mot ''theos''est utilisé pour quelqu'un d'autre que le Père le Dieu Tout Puissant, alors le traducteur peux le traduire, le mot ''theos Dieu'', par ''theos ''un dieu'' avec d minuscule.
Voilà un vrai-faux argument ... il a l'apparence d'un argument mais en réalité il ne repose sur rien.
Les habitants de cette île pense que Paul est un dieu parmi le panthéon des dieux ... donc un dieu parmi tant d'autres.
De plus, assimiler un humain à un dieu, ne peut se traduire que par un "D" mininuscle, par contre cela n'a rien à voir avec le prologue de Jean.
Ce qui me semble particulièrement aberrant c'est, de partir d'un dilemme français ou anglais ("Dieu ou un dieu", "God" ou "a god") pour l'imposer à un texte grec qui par
theos entend
theos, et dans ce contexte particulier va utiliser ce mot d'une manière très originale.
Revenons à la particularité du prologue de Jean.
1) «
au commencement était ô Logos »
Jean 1 : 1 nous amène longtemps avant la création elle-même. Certains pensent que le «commencement», se trouvant ici, se rapporte à Genèse 1 : 1, et qu’il doit en être ainsi, mais le verbe «était» (gr. «en», imparfait de «eimi») nous amène avant n’importe quel «commencement» auquel nous pourrions penser. L’action continue du temps de conjugaison du verbe au passé de l’imparfait nous indique que peu importe quand le «commencement» fut, la Parole existait déjà. En d’autres mots, la Parole est éternelle, -- au-delà du temps – sans «commencement».
2) Pour Jean Jésus Christ est la révélation de Dieu dans la chair (1 : 14)
3) en Jean 1 : 1c. Ce texte se lit en grec comme suit :
«kai theos en ho logos». Notez que le terme Logos a devant lui l’article
«ho» alors que le terme
«theos» n’en a pas. Cela nous montre que le sujet de cette phrase est le Logos. Ainsi, nous ne pouvons pas traduire cette phrase par « et Dieu était la Parole » parce que cela ferait du mauvais nom le sujet de la phrase. Donc, le terme «Dieu» est l’attributnominatif, et il fonctionne comme le mot «amour» le faisait en 1 Jean 4 : 8 – cela nous dit quelque chose à propos du Logos – et c’est, que la nature du Logos est la nature de Dieu, tout comme la nature de Dieu en 1 Jean 4 : 8 était celle de l’amour. Maintenant, Jean met l’accent sur le terme «Dieu» en le positionnant en premier dans la phrase – ce n’est pas juste une «nature divine» comme quelque chose que les anges possèdent—mais plutôt que, c’est vraiment la nature de la Divinité dont il est question ici . Le Dr. Kenneth Wuest, qui a été longtemps professeur de grec au
«Moody Bible Institute» rend cette phrase comme suit : « et la Parole était comme
Son essence absolue de Divinité. »
4) Jean 1,3 : "Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut."
Ainsi, Jean 1 : 1 nous dit des choses immensément importantes. Premièrement, nous voyons que le Logos est éternel, incréé. Deuxièmement, nous voyons qu’il y a deux personnes divines dans l’esprit du rédacteur Jean – le Père et le Logos. Troisièmement, il y a relation et communication éternelle entre le Père et le Logos. Finalement, nous voyons que le Logos partage la nature de Dieu.