le clou du sujet montre que les romains utlisaient aussi des pieux pour cruxifier.
source pour source alexandre va faire un tour ici
[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsyas
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marsyas[/quote[/url]]
Information incomplète et parcellaire !
Au cours des guerres puniques (264-146 avant JC), les Romains firent connaissance de la version perse de la crucifixion et, très vite, s’en approprièrent comme peine capitale pour les esclaves.S’écartant du but poursuivi par les Perses, les Romains convertirent le poteau en une brutale machine de torture. Ils lui
ajoutèrent une deuxième pièce de bois appelée patibulum, ainsi qu’un sedile d’épines sur lequel la victime pesait de tout son poids.
(J.B. Torrance,The New Bible Dictionary, édité par J.D. Douglas (Grand Rapids M.I. ; Eerdmans, 1962), p. 279.)
Avant l’invention de la mise en croix, les Romains se servaient du
patibulum pour humilier les esclaves condamnés qui marchaient vers le lieu de leur exécution. Cette ancienne pratique est décrite par
Dionysios d’Halicarnasse (1 siècle avant JC) :
"Un citoyen romain bien connu ayant ordonné la mise à mort de l’un de ses esclaves, le livra aux autres esclaves pour être conduit au loin. Afin que tous soient témoins de sa condamnation, il les enjoignit de le traîner à travers le Forum et dans tous les endroits importants de la ville, tandis qu’ils le battaient de verges, le mettant en tête de la procession que les Romains faisaient à cette époque en l’honneur de leur dieu. Les hommes ordonnèrent de conduire l’esclave vers son lieu d’exécution , ils lui étendirent les deux mains et les lièrent à une pièce de bois qui passait le long de sa poitrine et de ses épaules jusqu’à ses poignets. Tout en le suivant, ils se mirent à déchirer son corps nu avec des fouets."
(Antiquités romaines, 7,69,1-2. - loeb Classical Library)
Il arrivait que le
patibulum soit attaché à un chariot et l’esclave humilié était forcé de se comporter comme une bête de somme.
Plutarque (46-120 de notre ère) raconte comment la scène se déroulait : « C’était un châtiment sévère pour l’esclave ayant commis une faute que d’être obligé de prendre une pièce de bois qui soutenait le timon d’un chariot et de la porter ainsi aux alentours. »
(Coriolanus 24,4-5. - Loeb Classical Library)
Le type de crucifixion que subit Jésus et auquel adhère la majorité des Chrétiens vint à l’existence lorsque le supplice
phénicien fut combiné avec le châtiment romain consistant à porter le patibulum. Non seulement, l’esclave dévoyé était puni en étant promené dans toute la ville, chargé du patibulum, mais ensuite il mourait en y étant suspendu. Comme nous le verrons plus loin, les écrits de
Plaute (254-184 avant JC) prouvent que la crux compacta (poteau avec barre transversale horizontale) existait bien longtemps avant l’époque de Jésus.
On se servait encore de la crux simplex (poteau simple), mais principalement lors des exécutions de masse qui accompagnaient les campagnes militaires.
(Selon David Smith, A Dictionary of Christ and the Gospels, édité par James Hastings (Edimburgh, T & T Clark, 1906), Vol. 1, p. 397 : « Parfois la victime était attachée à ce poteau par les mains et les pieds, le haut de celui-ci dépassant sa tête. Habituellement, cependant, le poteau était pointu (skolof) et la victime y était empalée. Il passait à travers toute la longueur de son corps et sortait de sa bouche. »)
Deux auteurs du premier siècle qui font allusion à une croix. Tout comme
Lucien décrivit Prométhée crucifié avec les bras étendus,
Epictète (un philosophe du 1er siècle) parle de ceux qui se font masser comme « étendus tels des hommes qui ont été crucifiés. »
(Epictète Loeb Classical Library)
D’après
Josèphe (37-95 après JC), les soldats romains qui avaient envahi la ville de Jérusalem crucifièrent les Juifs en les mettant dans « différentes positions. »
(La guerre des Juifs, 5, 450-451. Notons que Josèphe fut témoin oculaire de ces évènements.- Loeb Classical Library)
Comme une seule position n’était possible qu’avec la crux simplex, d’autres croix plus élaborées furent très probablement utilisées. De plus, de nombreux écrivains grecs contemporains de l’époque (y compris les évangélistes) ont décrit la punition qui consistait à porter le patibulum avant de subir la crucifixion.