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Marie, mère de Dieu et vierge

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BenFis
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Mikael
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Patrice1633
Marmhonie
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1Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Marie, mère de Dieu et vierge Mer 11 Avr - 15:29

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Rappel du premier message :

Marie, mère de Dieu et vierge




"Loin d'être un élément qui recroqueville la femme en elle, la virginité mariale étend sa féminité jusqu'aux confins du temps et de l'espace. Vous comme moi, avec la même densité, la même sincérité, la même certitude d'une relation personnelle et unique, nous pouvons interpeller son amour et lui donner le nôtre" - Didier Decoin, La Sainte Vierge a les yeux bleus, Seuil, 1984.

Secundo la foi chrétienne
La foi chrétienne dit clairement qu'une femme a «enfanté» Dieu : Marie, toujours vierge et mère de Dieu. Dans cette double affirmation, nous nous arrêtons souvent sur la virginité de Marie.
 
Marie a mis au monde Jésus, vrai homme
Ainsi le Credo affirme-t-il que «par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme». Marie, jeune femme de Palestine, a porté en son sein son enfant, vrai homme et vrai Dieu. Voilà une maternité hors du commun reconnue par les croyants comme une «œuvre divine». Ce que l'Église dit encore en affirmant la virginité de Marie.
 
Mystère divin
Les évangiles de Matthieu (1,18) et de Luc (1,26-35) disent que Jésus n'a pas été conçu par l'union charnelle de Marie et Joseph, mais qu'il est né d'une vierge. Cette affirmation, posée dès les premiers temps de la chrétienté, ne va pas sans soulever bien des interrogations, voire de vives polémiques. Mais le propos de l'Église n'est pas d'abord de décrire une réalité gynécologique.

Pour la foi catholique, la virginité de Marie reste liée à la divinité de Jésus comme un signe de l'Incarnation
Car «la conception virginale de Jésus n'est pas d'abord un mystère concernant Marie mais vise en premier lieu l'identité de Jésus», explique Bernard Sesboüé (Croire, éd. Droguet Ardant, 1999, p. 341.) Et cette identité de Jésus n'est compréhensible dans la foi qu'à partir de la Résurrection. Son corps échappe à toute mainmise : «Jésus échappe à la loi de la corruption : signe, en négatif, de sa Résurrection. Il n'est pas né d'un père humain : signe, en négatif, de sa filiation divine, poursuit le théologien. Personne ne l'a déposé dans le sein de Marie. Personne ne l'a enlevé du tombeau.»

Historicité des évangiles canoniques
En fait, les récits évangéliques mentionnent la virginité de Marie comme une conséquence du surgissement de Dieu dans l'histoire humaine : la naissance de Jésus qui prend chair n'est pas le résultat d'une paternité humaine, ni d'une rencontre sexuelle sur le mode mythologique entre un dieu et une femme, mais le fruit d'une intervention créatrice de l'Esprit.

Croire en la virginité de Marie est un acte de foi
Ni la science ni l'histoire ne permettent de dire le « comment » de la résurrection, ni le «comment» de la conception de Jésus. Marie elle-même, dans le récit de l'Annonciation, quand l'ange lui dit qu'elle enfantera un fils, pose la question : «Comment cela se fera-t-il ?».
 
Fuir l'ésotérisme
N'y voyons pas un récit symbolique mais, dans la foi chrétienne, un fait chargé de sens. C'est un signe de l'origine divine de Jésus. Et cette intervention de Dieu dans la naissance du Christ est aussi comprise comme une recréation de l'humanité tout entière, Jésus étant parfois désigné, notamment par l'apôtre Paul, comme «le nouvel Adam». Adam, c'est l'humanité : avec le Christ, c'est une nouvelle humanité qui commence. En ce sens, Marie, mère de Dieu, devient aussi mère de tous les hommes.

Source : Hors-sériePèlerin - 50 clés pour comprendre le Catéchisme de l’Église catholique.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

151Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mar 27 Juin - 14:10

Josué

Josué
Administrateur

Mais c'est a toi que la question est posé.

152Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mar 27 Juin - 14:24

BenFis

BenFis

Josué a écrit:Mais c'est a toi que la question est posé.
Si tu me demandes ce que je pense de telle ou telle sujet c'est bien volontiers que j'y répondrai, mais je n'ai pas l'intention de remplacer les dictionnaires.

153Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mar 27 Juin - 14:43

papy

papy

Comme le mot hébreu ʼav (père), le mot ʼém (mère) est probablement un mot mimétique, étant un des premiers sons labiaux d’un bébé. Il sert à désigner la mère de quelqu’un, éventuellement une belle-mère (par remariage du père) (Gn 37:10 ; voir aussi Gn 30:22-24 ; 35:16-19) ou une ancêtre, puisqu’Ève, la femme d’Adam, était “ la mère de tout vivant ”. (Gn 3:20 ; 1R 15:10.) Le mot grec signifiant “ mère ” est mêtêr. Tant en hébreu qu’en grec, le mot rendu par mère est employé dans un bon nombre de sens figurés.
Le désir d’avoir une grande famille était particulièrement fort dans le cœur des femmes hébreues, car Dieu avait promis de faire d’Israël une nation populeuse et le peuple par lequel viendrait la semence de la promesse (Gn 18:18 ; 22:18 ; Ex 19:5, 6). Pour une femme, ne pas avoir d’enfant était considéré comme un des plus grands malheurs. — Gn 30:1.
moralité quand les évangiles parlent de la mère et des frères de Jésus c'est bel et bien ses frères charnel et pas ses cousins.

154Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mar 27 Juin - 16:06

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Eh oui merci papy.Ce qui fait qu'on peut donc remettre en cause selon le procédé de BenFis même le mot 'mère' de Jésus...Marie pourrait-être sa belle mère...Si ce n'est pas le cas alors quand le texte dit "ses frères" (de Jésus) on doit aussi comprendre ses vrais frères ET NON SES COUSINS.(d'ailleurs le mot 'cousins' dans la Bible existe c'est 'anêpsios' il n'est pas rendue en grec rendue par: frère )

155Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mar 27 Juin - 21:27

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Eh oui merci papy.Ce qui fait qu'on peut donc remettre en cause selon le procédé de BenFis même le mot 'mère' de Jésus...Marie pourrait-être sa belle mère...Si ce n'est pas le cas alors quand le texte dit "ses frères" (de Jésus) on doit aussi comprendre ses vrais frères ET NON SES COUSINS.(d'ailleurs le mot 'cousins' dans la Bible existe c'est 'anêpsios' il n'est pas rendue  en grec rendue par: frère )

Non Marie ne peut pas être la belle-mère de Jésus du simple fait que sa filiation est clairement établie dans le 1er chapitre de l'évangile selon Matthieu. Il n'y a donc aucun doute sur cette question.
Alors que pour les frères de Jésus rien n'étant précisé, le doute demeure.

156Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mer 28 Juin - 9:35

Josué

Josué
Administrateur

D'après le dictionnaire encyclopédique de la bible ( catholique) sur le nom Jacques et entre Le mineur était frère de Josès ' ou Joseph ; voir Marc 15:50' et un des frères du Seigneur (Mt 27:56.13:55)
Donc ce Jacque est l'un des frères de Jésus et pas son cousin.

157Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mer 28 Juin - 9:43

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

En tous cas cousin et frères sont distinct dans le NT de part la différence du mot grec employé. Enfin le fait que Marie soit la Mère de Jésus sans problème et que le texte accompagne ce terme au mot frère de Jésus dans le même texte laisse la porte ouverte à une même famille puisque le mot cousin n'est pas employé dans ces passages.

158Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mer 28 Juin - 11:15

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:En tous cas cousin et frères sont distinct dans le NT de part la différence du mot grec employé. Enfin le fait que Marie soit la Mère de Jésus sans problème et que le texte accompagne ce terme au mot frère de Jésus dans le même texte laisse la porte ouverte à une même famille puisque le mot cousin n'est pas employé dans ces passages.

Il faut savoir à la fin si on accepte que les évangélistes ont initialement rédigé leurs originaux en grec ou en hébreu.
Lorsqu'on part du principe qu'elles l'ont été en hébreu, alors le terme frère peut désigner un frère charnel tout comme un demi-frère ou un cousin.
Sans plus de précisions on peut toujours interpréter bien sûr, mais il n'est pas possible de trancher définitivement.

159Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mer 28 Juin - 16:35

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

C'est toi qui aborde cette approche? Tu plaisantes? Eh bin alors fait la même chose avec le tétragramme(hébreu) dans le NT... cat

160Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Mer 28 Juin - 19:50

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:C'est toi qui aborde cette approche? Tu plaisantes? Eh bin alors fait la même chose avec le tétragramme(hébreu) dans le NT... cat
Tu sors à nouveau de la discussion, le nom divin dans le NT est un autre sujet.
Néanmoins cela ne change rien à ce que je viens de dire. Very Happy

Mais pour te répondre, là où tu as raison est que l'acceptation d'un texte originel en hébreu implique le questionnement à propos du nom divin. Je ne m'y oppose pas du tout, mais là aussi nous en avons déjà parlé et selon mes propres critères, bien que la probabilité existe, celle-ci reste faible compte tenu du fait que Jésus évitait systématiquement de prononcer le nom divin dans la vie courante.

161Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Jeu 29 Juin - 11:16

Lechercheur



En fait  l'église s'accroche sur une branche qui tien pas avec le dogme de Marie toujours vierge et c'est pourquoi elle affirme mordicus que Jésus n'a de frère et sœur ce qui est en contradiction flagrante avec ce que disent les évangiles.

162Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Jeu 29 Juin - 14:55

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:En fait  l'église s'accroche sur une branche qui tien pas avec le dogme de Marie toujours vierge et c'est pourquoi elle affirme mordicus que Jésus n'a de frère et sœur ce qui est en contradiction flagrante avec ce que disent les évangiles.
Ce n'est pas en contradiction flagrante du simple fait que le mot frère peut désigner un cousin ou un demi-frère. C'est uniquement une affirmation sans preuve dont l'Eglise est coutumière ; tout comme à l'inverse les TJ affirment aussi sans preuve que le mot frère ne pouvait pas désigner des demi-frères.
Idea C'est le propre des religions que faire passer des interprétations pour des faits intangibles.

163Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Ven 30 Juin - 15:30

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]LA VIERGE MARIE CHEZ LUTHER ET CALVIN[/size]
Les protestants voient dans la dévotion à Marie de l’idolâtrie, mais l’approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée. Pour Martin Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints, écrit l’abbé Alain René Arbez dans cet article.
L’approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée, issue des positions des Réformateurs. Étonnamment, elles ne correspondent pas toujours à ce que l’on imagine !
Ainsi, Martin Luther qui avait pris position à juste titre contre des déviances piétistes envers la Vierge Marie, écrit tout de même, après qu’il ait maintenu trois célébrations mariales, « que les pasteurs ne créent pas de querelles à cause des fêtes. Qu’on laisse à chacun la liberté de fêter celles que souhaitent ses paroissiens. Qu’ils respectent avant tout les dimanches, la fête de l’Annonciation, de la Visitation, de la purification, la fête de St Jean Baptiste, la Saint Michel, celle des apôtres et de Marie-Madeleine » (WA 26.22.)

80 PRÉDICATIONS SUR LA VIERGE MARIE

Martin Luther a prononcé 80 prédications sur la Vierge Marie.
 Il la cite souvent dans ses écrits, même si son souci réformateur l’amène à prendre des distances avec certaines pratiques catholiques.
Visiblement Luther a repensé le rôle de Marie en fonction de la christologie. En effet, Marie n’a pas de fonction salvatrice en elle-même, elle est associée à l’action rédemptrice de son Fils.

VIRGINITÉ PERPÉTUELLE

Luther défend la virginité perpétuelle de Marie, en ce sens qu’elle est signe de l’incarnation du Verbe divin. En elle transparaît le mystère des deux natures du Christ. Mais elle n’est la Vierge Marie qu’en fonction du salut réalisé par le Christ.
Le thème de la maternité de Marie est significatif pour Luther. Grâce à elle, le Christ est né vraiment homme, mais sans péché.
Il estime que la Vierge est l’instrument du Saint Esprit, son temple. Il considère qu’il y a similitude entre la destinée de Marie et celle de l’Eglise.
La dignité de Marie se manifeste essentiellement dans son humilité.
Marie est mère de l’Eglise dont elle est le membre le plus éminent, et également mère de chaque membre de l’Eglise.

LOUANGE À MARIE

Pour Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints. Selon le Réformateur, Marie est reine en raison de sa condition d’humble servante.
Luther considère toute louange de Marie mène à la louange de Dieu, et il ne condamne pas l’invocation des saints, car ils sont l’exemple toujours vivant de la miséricorde de Dieu.
Cette approche mariale de Luther sera confirmée par le protestant Philippe Melanchton dans son apologie de la confession d’Augsbourg.  Melanchton  rappelle la nécessaire orientation christologique de la piété mariale. Luther rappelle que « la Vierge Marie n’a pas chanté son magnificat seulement pour elle-même, mais aussi pour nous tous, afin de nous entraîner à le chanter à sa suite ».
Ainsi la position luthérienne affirme qu’un protestant exprime avec joie dans sa foi la place que le credo attribue à Marie. Il loue Dieu pour ce qu’il a donné à Marie d’être et de faire.
De plus, il ne méprise pas celui qui associe le nom de Marie à celui du Seigneur dans son action de grâces.  Pour cela il se sert des paroles mêmes de l’ange lors de l’annonciation, de la bénédiction de sa cousine lors de la Visitation, et encore de celle du vieux Syméon lors de la présentation au temple.
La prière du « Je vous salue Marie » est précisément composée des paroles bibliques de l’ange de l’annonciation et de la bénédiction d’Elisabeth lors de la visitation. 

CRITIQUES RÉCENTES

Le pasteur Albert Greiner souligne que les attitudes critiques des milieux protestants, à l’égard des pratiques catholiques et orthodoxes concernant Marie, sont relativement récentes.
 Les premières remontent seulement au 18ème siècle. Elles se développent au 19ème en réponse aux positions mariologiques de l’Eglise catholique. Selon Calvin ajoute-t-il, la Vierge Marie est « trésorière de grâce ». Pour le réformateur genevois, « il nous faut regarder à Marie, non pour nous y arrêter, ni pour en faire une idole, mais pour que, par son moyen, nous soyons conduits à Notre seigneur Jésus Christ, car c’elle là qu’elle nous renvoie ! »

VATICAN II ET LA VIERGE MARIE

L’Eglise catholique a depuis Vatican II redéfini le sens des dévotions par rapport à l’essentiel qui est le Christ, seul pasteur de son Eglise.
De manière assez claire, le pape Paul VI déclarait en 1974 : « La volonté de l’Eglise catholique – sans renier le caractère propre de la vénération mariale – est d’éviter avec rigueur toute exagération susceptible d’induire en erreur les autres frères chrétiens sur sa doctrine authentique ».
Abbé Alain René Arbez
Partie de la théologie relative à Jésus le Christ sa personne, son œuvre, et les vérités révélées par son enseignement.
Photo apr  DDP 

164Marie, mère de Dieu et vierge - Page 4 Empty Re: Marie, mère de Dieu et vierge Ven 30 Juin - 16:00

Lechercheur



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LE MONDE DES RELIGIONS
CHRISTIANISME
Ce que l’on sait des frères et sœurs de Jésus
D’un point de vue historique, il ne fait plus de doute que Jésus a eu des frères et des sœurs. Certains « ont joué un rôle non négligeable dans la jeune communauté chrétienne », analyse l’historien Simon Claude Mimouni, auteur d’un ouvrage monumental sur Jacques, frère de Jésus.

Propos recueillis par Virginie Larousse
Publié le 27 décembre 2020 à 06h00 
Temps deLecture 11 min.
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Martyre de Jacques le Juste. Le frère de Jésus a été exécuté en 62. Ménologe de Basile II, manuscrit de la fin du Xe siècle. WIKIPEDIA
Entretien. Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu’il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.

Les exégètes ont apporté plusieurs interprétations à cette donnée : pour les uns, ces « frères et sœurs » seraient les enfants que Joseph aurait eus d’un premier mariage. Pour les autres (protestants libéraux, en particulier), ils auraient été conçus par Marie et Joseph après la naissance de leur premier-né ; si cette interprétation préserve la doctrine de la conception virginale de Jésus, elle contredit néanmoins celle de la virginité perpétuelle de Marie. D’autres encore arguent que le terme signifiant « frère » (ach), en hébreu et en araméen, peut également faire référence à des cousins ou des demi-frères.



Les relations que Jésus a entretenues avec sa famille ont apparemment été marquées par le conflit. Ses frères « ne croyaient pas en lui », relève l’Evangile de Jean (7, 5), et ils s’inquiètent : « Il est fou », disent-ils dans l’Evangile de Marc (3, 21). Le jour de la crucifixion, de sa famille proche, seule Marie est présente.

De fait, la famille de Jésus a pu se préoccuper du sort qui le guettait, à une époque où les agitateurs avaient tôt fait d’être mis à mort. Jésus, de son côté, ne s’étonne pas de l’incrédulité des siens : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa maison », déplore-t-il (Mc 6, 4). Lui-même semble n’accorder qu’une importance secondaire aux liens du sang. « Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14, 26).

Pourtant, après la mort de Jésus, certains de ses frères assumeront d’importantes responsabilités dans le mouvement chrétien, comme le raconte Simon Claude Mimouni, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE) et auteur d’une vaste étude sur Jacques le Juste, frère de Jésus de Nazareth (Bayard, 2015).

Pourquoi les frères de Jésus sont nommés dans les Evangiles et non ses sœurs ?
Simon Claude Mimouni. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un désintérêt envers elles. Cela est sans doute lié au fait que les frères de Jésus ont, par la suite, joué un rôle non négligeable dans la jeune communauté chrétienne – notamment Jacques et Jude –, ce qui n’est pas le cas de ses sœurs. Par ailleurs, dans l’Antiquité, sauf exception, les femmes ne sont jamais citées. Néanmoins, par la suite, des noms [Marie et Salomé] ont été donnés aux sœurs de Jésus, notamment chez le théologien Epiphane, au IVe siècle. Mais ils sont très probablement fictifs.

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