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Santa Muerte, vierge des narcotrafiquants

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[img]Santa Muerte, vierge des narcotrafiquants 1212santamuerte400x225 [/img]

Une statue de la Sainte Mort en vente sur le marché de Juárez © hiperkama / flickr

Une camionnette aux vitres teintées freine brusquement. Un crissement de pneus se fait entendre. Nous sommes au pied d’une statue de 22 mètres de la Santa Muerte ("Sainte Mort") au bord d’une grande avenue de la banlieue de Mexico. Ici, on vénère une version macabre de la vierge de Guadalupe très populaire en Amérique latine. Un bras velu décoré d’une lourde gourmette se pose sur la portière de la camionnette. Des doigts chargés de bagues en or tapotent sur la carrosserie luisante. Le chauffeur sort en courant, va déposer une offrande au pied de la "Vierge des délinquants", comme on surnomme la Santa Muerte au Mexique, puis repart aussi vite.

A première vue, l’autel de Tultitlán en l’honneur à la Sainte Mort, ressemble à n’importe quel lieu de dévotion catholique au Mexique. Une Vierge couverte d’un voile avec à ses pieds, des cierges et des fleurs. Mais en lieu et place des yeux doux de la Vierge de Guadalupe, un crâne de tête de mort. Dans ce crâne, une balle de revolver, laissée là par un dévot. Et au pied de la statue en résine, des cierges rouges "qui aident spécifiquement nos adeptes lorsqu’ils ont des ennuis de justice", explique la vendeuse – et par ailleurs adepte - du temple de la Sainte Mort.

D’où vient l’odeur de soufre qui entoure le culte de cette figure macabre? "C’est à partir de la seconde moitié du XXe siècle que s’établit la Sainte Mort, lorsque dans les quartiers les plus populaires de la ville de Mexico, les délinquants, les prostituées, les voleurs, les prisonniers, les fumeurs de joints commencent à vénérer ce squelette enveloppé dans un châle", explique José Gil Olmos, journaliste et auteur de La Santa Muerte, la vierge des oubliés.

Aujourd’hui, la Sainte Mort ce sont 1500 autels ou temples improvisés, mais aussi des adeptes aussi célèbres que le ministre de la Sécurité publique, Genaro García Luna - au centre de l’affaire Florence Cassez - et un succès fou dans les prisons. Hérétique et diabolique pour les autorités catholiques, la Sainte Mort réunit des évocations "catholiques, indiennes, ésotériques et millénaristes pour demander des miracles que les vierges et les saintes ne réalisent pas : travail, amour, argent, santé et vengeance", détaille José Gil Olmos.

A l’entrée d’un autre temple, situé dans un quartier populaire de Mexico, une affichette demande aux fidèles d’être généreux "afin de soutenir le Père emprisonné injustement pour des délits d’enlèvements". David Romo, le prêtre autodéclaré du culte à la Sainte Mort a en effet été jeté en prison au début de l’année. Au nord du Mexique en 2009, dans le cadre de la guerre contre le narcotrafic, les autorités ont détruit près de Monterrey 30 autels de la Sainte Mort ainsi qu’un sanctuaire du Saint Malverde, surnommé "le saint des narcotrafiquants".

Situé à Culiacán dans le Sinaloa, le sanctuaire de la figure légendaire de Malverde serait utilisé par les barons de la drogue comme lieu de redistribution de sommes d’argent, afin de soutenir leur popularité. Enfin à Mexico, le culte de San Judas Tadeo, patron des causes difficiles, attire surtout les jeunes tatoués venus des quartiers populaires. Chaque mois, des milliers d’entre-eux convergent vers l’autel de ce saint, une figure en résine dans les bras, pour demander une protection plus que nécessaire dans leur vie en dent de scie.
LE MONDE des RELIGIONS.

Josué

Josué
Administrateur

Des Saints bandits pour se protéger de l'extrême violence au Venezuela
Jean-Baptiste Mouttet - publié le 08/03/2011

Face à l'insécurité, le culte de saints malfaiteurs connait un réel succés. Les jeunes Vénézuéliens se protègent tout autant des délinquants que de la police.
© Ronald Rivas / flickr

Au milieu des tombes, trois personnes fument des cigares au pied d'un autel où trônent trois statues insolites. Casquettes et baskets siglées Nike, lunettes de soleil, cigarettes au coin de la bouche et pistolets en évidence fichés dans le pantalon, elles représentent Ismael Sanchez, le leader des Santos Malandros, les Saints bandits. Surplombé par les barrios, les quartiers populaires, cet autel est au centre du cimetière du Sud, le plus grand de Caracas, la capitale du Venezuela.

Il est un haut lieu de dévotion pour les fidèles de ces malfaiteurs sacralisés. Los Santos Malandros font partie du panthéon du culte de Maria Lionza. Spiritiste, elle est une croyance née au Venezuela, fondée "sur une communication entre les adeptes et les esprits qui forment le panthéon", selon la définition donnée par l'ethnologue Anabel Fernández Quintana. Ce panthéon est divisé en différentes "cours" dont la cour des Santos Malandros.

Les pratiques rituelles sont empruntées à diverses religions, du catholicisme à la santeria cubaine. Autour des statues, des bougies, des fleurs ont été déposées. Certaines effigies d'Ismael sont badigeonnées de miel. Marihuana, alcool d’anis, musique salsa, et même des armes à feu sont parfois donnés en offrande.Coiffé d'un chapeau sans forme en tissu blanc, José Fermin vient ici une fois par semaine "pour la paix, l'harmonie, la tranquillité du lieu".

Tout en aspirant de grosses bouffées de son cigare, censé, selon lui, "donner de l'énergie spirituelle et purifier", le jeune homme de 26 ans explique qu'Ismael "le protège contre l'insécurité". D'autres voient aussi dans ce saint un soutien dans leur commerce illicite. Le culte des Santos Malandros "n'apparait, ni ne se popularise par hasard. Les esprits conseillent et protègent les jeunes des quartiers populaires qui sont les principales victimes de la violence", analyse Anabel Fernández.

Le Venezuela est en effet tristement connu pour ses hauts indices de criminalité. L'Etat socialiste dirigé par le Président Hugo Chavez a rendu publiques des statistiques montrant que le pays est le plus violent d'Amérique du Sud en 2010 avec un taux d'homicides de 48 pour 100.000 habitants (contre 1,4 pour 100.000 en France). Alors que 91% des crimes demeurent impunis, que la police traîne une réputation méritée de corruption, les Santos Malandros sont un refuge.

"J’ai plus confiance en Ismaelito qu’en la police", expose José Fermin. Peu à peu, l'autel se remplit de nouveaux fidèles. Un groupe de jeunes hommes en t-shirts et jeans viennent d'arriver. D'après Juan Tores, le plus âgé ce jour-là du haut de ses 42 ans, les fidèles des Santos Malandros sont de plus en plus nombreux. L'histoire de la violence du pays suit celle du l'attachement aux Saints Bandits.

L'expansion de cette nouvelle cour du culte de Maria Lionza s’est développée, selon l'anthropologue Francisco Ferrándiz au début des années 1990, c'est-à-dire très peu de temps après le Caracazo. En 1989, le Caracazo, une révolte sociale provoquée par la mise en place de mesures économiques drastiques proposées par le Fonds monétaire internationale, a marqué durablement la mémoire des Vénézuéliens par son extrême dureté. La répression de la Garde nationale et les tirs dans la foule auraient fait de 300 à 3.000 morts.

La nostalgie des voyous Robin des Bois

Les Santos Malandros évoque un passé révolu, quand la rue avait un code. La plupart des esprits sont des malfaiteurs célèbres des années 60-70, des Robins des Bois des temps modernes, intégrés dans leurs quartiers. Selon les croyances, Ismael, mort poignardé, braquait les banques, les camions de marchandises et répartissait son butin aux habitants de son barrio.

Ricardo accroupi face aux trois statues dépeint un présent bien plus terrible : "Tout cela est terminé. Plus aucun voyou ne donne son butin. C'est la survie maintenant", regrette le croyant au visage balafré. Bien que reconnue par tous les fidèles, cette nouvelle cour est perçue par les plus expérimentés "comme une dégénérescence de cette croyance traditionnelle aborigène". Dans sa "parfumerie", une boutique où sont vendus des objets de religion catholique, de santeria cubaine ou du culte de Maria Lionza dans un désordre organisé, Juan Bara rappelle que ces saints ont "eu une mauvaise conduite", tout en expliquant qu'il comprend le "besoin de se protéger."

Dans la croyance de Maria Lionza, cette "cour" est mineure, "moins lumineuse". Les croyants les plus conservateurs “évitent de rentrer en contact avec ces esprits de basses vibrations ou impurs", explique Anabel Fernández. Les jeunes fidèles des barrios ne se soucient guère de ces considérations. Les Santos Malandros parlent leur langage et, comme eux, ont vécu les privations et l'exclusion sociale.
http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/des-saints-bandits-pour-se-proteger-de-l-extreme-violence-au-venezuela-08-03-2011-1287_110.php

samuel

samuel
Administrateur

nous voyons là que la religion dite chrétienne n'a pas enlevé le coté païen des gens.

Josué

Josué
Administrateur

[img]Santa Muerte, vierge des narcotrafiquants Innondation001 [/img]

samuel

samuel
Administrateur

en Italie la mafia fait la même chose.
un chef mafieux est enterrer en grande pompe mieux qu'un simple quidam qui n'a jamais tuer ou voler.

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