Le Primat des Gaules, Monseigneur Marbarin, a protégé un curé pédophile.
En tant que catholique, pas d'état d'âme, qu'il soit chassé de l'Église immédiatement. Dehors cette racaille.
Accusé d'avoir couvert les actes pédophiles d'un prêtre, le cardinal Barbarin pourrait démissionner
Février 2016
RELIGION -
Philippe Barbarin est dans la tourmente. Dans un entretien à La Croix paru mercredi 10 février, le cardinal a reconnu avoir été mis au courant des "comportements" d'un prêtre lyonnais, mis en examen pour des agressions sexuelles sur de jeunes scouts entre 1986 et 1991, "vers 2007-2008". Il a pourtant choisi de le conserver dans son ministère jusqu’en 2015.
"Une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon m’a parlé des comportements du Père Preynat, vers 2007-2008. J’ai alors pris rendez-vous avec lui pour lui demander si, depuis 1991, il s’était passé la moindre chose. Lui m’a alors assuré : 'Absolument rien, j’ai été complètement ébouillanté par cette affaire'", raconte l'archevêque de Lyon et primat des Gaules à propos de ce religieux, qu'il dit avoir "cru".
Des faits connus par les autorités ecclésiastiques dès 1991?
Mais selon son avocat, le père Bernard Preynat a déclaré "que les faits étaient connus par les autorités ecclésiastiques depuis 1991". Résultat, La Parole Libérée, association de victimes du Père Preynat, veut attaquer Philippe Barbarin pour "non dénonciation de faits d’agressions sexuelles". La démission du cardinal est même désormais évoquée par son entourage selon Lyon Mag.
Une plainte contre le cardinal Barbarin? par TLM
Interrogée par la télévision locale TLM (voir à la fin de la vidéo ci-dessus), Régine Maire, que Lyon Mag qualifie de "voix du diocèse dans ce dossier épineux", a affirmé que le cardinal avait "pris conscience" de la gravité des faits et "était libre pour assumer les conséquences, jusqu'au bout, si dramatiques soient-elles". "La démission, peut-être, quelque chose comme ça", a-t-elle admis alors qu'on l'interrogeait à ce sujet.
"Au moins trois plaintes seront déposées dans les prochains jours" contre le cardinal Barbarin, selon Lyon Mag. Elles émaneraient de victimes du Père Preynat et non de l'association La Parole Libérée, cette dernière ne pouvant "se constituer partie civile avant 5 ans".
http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/16/cardinal-philippe-barbarin-actes-pedophiles-pretre-demission_n_9242756.html
Les dernières déclarations de l’archevêque n’ont pas tardé à faire réagir les victimes présumées du prêtre. Les quatre anciens scouts, pour lesquels les faits ne sont pas prescrits, devraient déposer plainte prochainement à l’encontre du Primat des Gaules pour « non dénonciation de faits de pédophilie ».
Cette plainte viserait également Régine Maire, membre du conseil épiscopal du diocèse de Lyon et chargée par le cardinal de recevoir les victimes, mais aussi le cardinal Gerhard Ludwig Müller et Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, auxquels le cardinal Barbarin avait référé de cette affaire.
«Cette plainte était d’actualité avant ses déclarations car nous avions les preuves que la hiérarchie du prêtre était au courant. C’est assez surprenant que l’archevêque ait fini par parler spontanément, qu’il change radicalement de version. Avec ses mensonges, son discours de vérité ne tient plus », estime Bertrand Virieux, membre actif de La Parole Libérée.
Les déclarations contradictoires de l'archevêque
En janvier, le jour même où des victimes présumées organisaient une conférence de presse pour médiatiser l'affaire, le diocèse publiait sur son site internet un nouveau communiqué. Le cardinal assurait alors avoir reçu les premiers témoignages au sujet de ce prêtre à l’été 2014. « Il a donc demandé que soit conduite une enquête (…) C’est à l’issue de cette enquête, et quoique les faits reprochés soient anciens, qu’il a décidé de lui retirer toute forme de ministère au 18 mai 2015 », indiquait l’archevêché.
Finalement, le 11 février dernier, soit trois semaines après la mise en examen du prêtre pour « agressions sexuelles sur mineurs », l’archevêque reconnaissait, dans une interview publiée dans La Croix, avoir été alerté des agissements du curé dès 2007-2008. Des déclarations répétées dans une interview accordée à RCF, depuis laquelle le cardinal, actuellement en déplacement en Afrique selon son entourage, refuse tout autre sollicitation médiatique.
http://www.20minutes.fr/lyon/1787923-20160216-pretre-soupconne-pedophilie-comment-barbarin-retrouve-pleine-tourmente
En tant que catholique, pas d'état d'âme, qu'il soit chassé de l'Église immédiatement. Dehors cette racaille.
Accusé d'avoir couvert les actes pédophiles d'un prêtre, le cardinal Barbarin pourrait démissionner
Février 2016
RELIGION -
Philippe Barbarin est dans la tourmente. Dans un entretien à La Croix paru mercredi 10 février, le cardinal a reconnu avoir été mis au courant des "comportements" d'un prêtre lyonnais, mis en examen pour des agressions sexuelles sur de jeunes scouts entre 1986 et 1991, "vers 2007-2008". Il a pourtant choisi de le conserver dans son ministère jusqu’en 2015.
"Une personne qui avait grandi à Sainte-Foy-lès-Lyon m’a parlé des comportements du Père Preynat, vers 2007-2008. J’ai alors pris rendez-vous avec lui pour lui demander si, depuis 1991, il s’était passé la moindre chose. Lui m’a alors assuré : 'Absolument rien, j’ai été complètement ébouillanté par cette affaire'", raconte l'archevêque de Lyon et primat des Gaules à propos de ce religieux, qu'il dit avoir "cru".
Des faits connus par les autorités ecclésiastiques dès 1991?
Mais selon son avocat, le père Bernard Preynat a déclaré "que les faits étaient connus par les autorités ecclésiastiques depuis 1991". Résultat, La Parole Libérée, association de victimes du Père Preynat, veut attaquer Philippe Barbarin pour "non dénonciation de faits d’agressions sexuelles". La démission du cardinal est même désormais évoquée par son entourage selon Lyon Mag.
Une plainte contre le cardinal Barbarin? par TLM
Interrogée par la télévision locale TLM (voir à la fin de la vidéo ci-dessus), Régine Maire, que Lyon Mag qualifie de "voix du diocèse dans ce dossier épineux", a affirmé que le cardinal avait "pris conscience" de la gravité des faits et "était libre pour assumer les conséquences, jusqu'au bout, si dramatiques soient-elles". "La démission, peut-être, quelque chose comme ça", a-t-elle admis alors qu'on l'interrogeait à ce sujet.
"Au moins trois plaintes seront déposées dans les prochains jours" contre le cardinal Barbarin, selon Lyon Mag. Elles émaneraient de victimes du Père Preynat et non de l'association La Parole Libérée, cette dernière ne pouvant "se constituer partie civile avant 5 ans".
http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/16/cardinal-philippe-barbarin-actes-pedophiles-pretre-demission_n_9242756.html
Les dernières déclarations de l’archevêque n’ont pas tardé à faire réagir les victimes présumées du prêtre. Les quatre anciens scouts, pour lesquels les faits ne sont pas prescrits, devraient déposer plainte prochainement à l’encontre du Primat des Gaules pour « non dénonciation de faits de pédophilie ».
Cette plainte viserait également Régine Maire, membre du conseil épiscopal du diocèse de Lyon et chargée par le cardinal de recevoir les victimes, mais aussi le cardinal Gerhard Ludwig Müller et Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, auxquels le cardinal Barbarin avait référé de cette affaire.
«Cette plainte était d’actualité avant ses déclarations car nous avions les preuves que la hiérarchie du prêtre était au courant. C’est assez surprenant que l’archevêque ait fini par parler spontanément, qu’il change radicalement de version. Avec ses mensonges, son discours de vérité ne tient plus », estime Bertrand Virieux, membre actif de La Parole Libérée.
Les déclarations contradictoires de l'archevêque
En janvier, le jour même où des victimes présumées organisaient une conférence de presse pour médiatiser l'affaire, le diocèse publiait sur son site internet un nouveau communiqué. Le cardinal assurait alors avoir reçu les premiers témoignages au sujet de ce prêtre à l’été 2014. « Il a donc demandé que soit conduite une enquête (…) C’est à l’issue de cette enquête, et quoique les faits reprochés soient anciens, qu’il a décidé de lui retirer toute forme de ministère au 18 mai 2015 », indiquait l’archevêché.
Finalement, le 11 février dernier, soit trois semaines après la mise en examen du prêtre pour « agressions sexuelles sur mineurs », l’archevêque reconnaissait, dans une interview publiée dans La Croix, avoir été alerté des agissements du curé dès 2007-2008. Des déclarations répétées dans une interview accordée à RCF, depuis laquelle le cardinal, actuellement en déplacement en Afrique selon son entourage, refuse tout autre sollicitation médiatique.
http://www.20minutes.fr/lyon/1787923-20160216-pretre-soupconne-pedophilie-comment-barbarin-retrouve-pleine-tourmente