Territoire du royaume d’Israël, ou royaume des dix tribus, ou encore royaume du Nord. Le nom de sa capitale, Samarie, était parfois employé pour la région entière. Par exemple, quand Ahab était appelé “ le roi de Samarie ”, ce n’était pas dans le sens limité de roi de cette ville seulement, mais au sens large de roi des dix tribus (1R 21:1). De même, l’expression “ les villes de Samarie ” désignait les villes disséminées dans les dix tribus et non des villes groupées autour de la capitale (2R 23:19 ; la même expression, qui figure en 1R 13:32 comme si elle avait été employée avant que Samarie ne soit bâtie, est peut-être prophétique, à moins qu’elle n’ait été introduite par le compilateur du récit des Rois). La famine “ à Samarie ” aux jours d’Ahab sévit dans tout le royaume de Samarie et toucha, de fait, même la Phénicie, s’étendant au moins depuis le ouadi de Kerith, à l’E. du Jourdain, jusqu’à Tsarphath, sur la Méditerranée (1R 17:1-12 ; 18:2, 5, 6). De même, le rétablissement promis au sujet des “ montagnes de Samarie ” concernait certainement l’ensemble du territoire de Samarie. — Jr 31:5.
Tiglath-Piléser III semble avoir été le premier à arracher des Israélites du territoire de Samarie, puisque certains grands personnages parmi les Rubénites, les Gadites et les Manassites de l’E. du Jourdain furent du nombre des populations déplacées en Assyrie (1Ch 5:6, 26). Lorsque le royaume du Nord tomba finalement, d’autres encore furent emmenés en exil (2R 17:6). Mais, cette fois-là, le roi d’Assyrie remplaça ces Israélites par des personnes venant d’autres parties de son territoire, une politique de transplantation que reprirent Ésar-Haddôn et Asnappar (Assourbanipal). — 2R 17:24 ; Ezr 4:2, 10.
Les lions commencèrent à se multiplier dans le pays, probablement parce qu’il avait été, en totalité ou en majeure partie, réduit en solitude pendant un certain temps (voir Ex 23:29). Les immigrants, superstitieux, pensèrent sans aucun doute que c’était parce qu’ils ne savaient pas comment adorer le dieu du pays. C’est pourquoi le roi d’Assyrie renvoya d’exil un prêtre israélite adorateur du veau. Il fit connaître Jéhovah aux immigrants, mais de la même manière que l’avait fait Yarobam, de sorte qu’ils acquirent une certaine connaissance concernant Jéhovah, mais continuèrent en fait d’adorer leurs faux dieux. — 2R 17:24-41.
Tiglath-Piléser III semble avoir été le premier à arracher des Israélites du territoire de Samarie, puisque certains grands personnages parmi les Rubénites, les Gadites et les Manassites de l’E. du Jourdain furent du nombre des populations déplacées en Assyrie (1Ch 5:6, 26). Lorsque le royaume du Nord tomba finalement, d’autres encore furent emmenés en exil (2R 17:6). Mais, cette fois-là, le roi d’Assyrie remplaça ces Israélites par des personnes venant d’autres parties de son territoire, une politique de transplantation que reprirent Ésar-Haddôn et Asnappar (Assourbanipal). — 2R 17:24 ; Ezr 4:2, 10.
Les lions commencèrent à se multiplier dans le pays, probablement parce qu’il avait été, en totalité ou en majeure partie, réduit en solitude pendant un certain temps (voir Ex 23:29). Les immigrants, superstitieux, pensèrent sans aucun doute que c’était parce qu’ils ne savaient pas comment adorer le dieu du pays. C’est pourquoi le roi d’Assyrie renvoya d’exil un prêtre israélite adorateur du veau. Il fit connaître Jéhovah aux immigrants, mais de la même manière que l’avait fait Yarobam, de sorte qu’ils acquirent une certaine connaissance concernant Jéhovah, mais continuèrent en fait d’adorer leurs faux dieux. — 2R 17:24-41.