(Psaume 87:4) 4 Je ferai mention de Rahab et de Babylone, [les comptant] parmi ceux qui me connaissent ; voici la Philistie et Tyr, avec Koush : “ En voici un qui est né là. ”
(Héb. : Rahav, d’une racine qui signifie “ presser avec instance ”.) Terme symbolique utilisé pour la première fois en Job (9:13 ; 26:12), où il est traduit par “ assaillant ”. (MN.) Le contexte et le parallélisme du deuxième passage rapprochent ce mot avec un grand monstre marin. De même, Isaïe 51:9 rattache Rahab à un monstre marin : “ N’est-ce pas toi qui as brisé Rahab, qui as transpercé le monstre marin ? ”
Rahab, un “ monstre marin ”, en vint à symboliser l’Égypte et son Pharaon qui s’opposa à Moïse et à Israël. Isaïe 51:9, 10 fait allusion à l’épisode où Jéhovah délivra Israël d’Égypte : “ N’est-ce pas toi qui as desséché la mer, les eaux de l’immense abîme, [et toi] qui as fait des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ? ” En Isaïe 30:7, “ Rahab ” est encore mis en relation avec l’Égypte. Psaume 87:4 mentionne “ Rahab ” à un endroit qui correspond bien à l’Égypte, en tête de la liste des ennemis d’Israël, avec Babylone, la Philistie, Tyr et Koush. Les targoums mettent “ des Égyptiens ” dans ce verset, et en Psaume 89:10 ils rattachent par une périphrase “ Rahab ” à l’arrogant pharaon égyptien que Jéhovah humilia.