En Genèse 36:2, selon le texte massorétique, le grand-père d’une femme d’Ésaü est appelé “ Tsibéôn le Hivite ”. Toutefois, aux versets 20 et 24, on le présente comme un descendant de Séïr le Horite. “ Horite ” signifie peut-être simplement “ troglodyte ”, car il est dérivé du terme hébreu ḥor (“ trou ”). Dans ce cas, Tsibéôn était un Hivite troglodyte.
En Josué 9:7, la Septante présente les Guibéonites comme des “ Horréens ” (Horites) et non comme des “ Hivites ”. Il s’agit apparemment d’une erreur, étant donné que les Guibéonites appartenaient à l’une des sept nations cananéennes vouées à la destruction (alors que les Horites ne l’étaient pas). Le texte massorétique met “ Hivites ”. — Jos 9:22-27 ; Dt 7:1, 2.
Les Hourrites. De nombreux biblistes pensent aujourd’hui que les Horites constituaient en fait un peuple qu’ils appellent les “ Hourrites ”. Cette conclusion repose essentiellement sur des similitudes linguistiques, notamment dans des noms propres qui figurent sur d’anciennes tablettes récemment découvertes dans une vaste région englobant la Turquie actuelle jusqu’à la Syrie et la Palestine. Ils soutiennent donc que les “ Hourrites ” en vinrent à être appelés Horites. Il est à noter toutefois ce que E. Speiser déclare à ce propos dans l’ouvrage The World History of the Jewish People (1964, vol. 1, p. 159). Il présente tout d’abord le raisonnement suivant :
“ Les Yebousites de la Bible, eux aussi, se révélèrent être des Hourrites déguisés. Ils étaient de souche étrangère (Jug. 19:12), description qu’appuie le nom propre yebousite Awarnah (II Sam. 24:16, Kethib). Un dirigeant de Jérusalem ou Yebous portait au XIVe siècle un nom qui contenait l’élément hourrite attesté Hépa. Ainsi donc, les Yebousites et les Hivites, deux nations préisraélites, n’étaient que des subdivisions du groupe hourrite très répandu. ” Mais il ajoute :
“ Cependant, la conclusion exposée ci-dessus doit à présent subir une correction sensible. Cette modification nécessaire n’ôte rien à la position qu’occupaient les Hourrites locaux dans les temps bibliques les plus reculés. Toutefois, elle remet en cause l’identification systématique des Hourrites aux Horites. [...] Aucun élément archéologique n’indique l’existence d’une colonie hourrite en Édom ou en Transjordanie. Il s’ensuit donc que le terme biblique Hori, de manière très semblable à Koush, a dû être utilisé autrefois dans deux sens différents et non apparentés. ”
Les érudits souhaitent utiliser un nom qui ne figure pas dans la Bible et l’appliquer à un peuple répandu qui, disent-ils, englobe les Horites, les Hivites et les Yebousites. Toutefois, ils admettent que, par exemple, on n’a aucune preuve de l’existence d’une population hourrite en Édom, où vivaient les Horites dont parle la Bible. Par conséquent, en appelant “ Horites ” les habitants préédomites de Séïr, la Bible limite apparemment l’usage de ce nom aux seuls habitants de Séïr.
En Josué 9:7, la Septante présente les Guibéonites comme des “ Horréens ” (Horites) et non comme des “ Hivites ”. Il s’agit apparemment d’une erreur, étant donné que les Guibéonites appartenaient à l’une des sept nations cananéennes vouées à la destruction (alors que les Horites ne l’étaient pas). Le texte massorétique met “ Hivites ”. — Jos 9:22-27 ; Dt 7:1, 2.
Les Hourrites. De nombreux biblistes pensent aujourd’hui que les Horites constituaient en fait un peuple qu’ils appellent les “ Hourrites ”. Cette conclusion repose essentiellement sur des similitudes linguistiques, notamment dans des noms propres qui figurent sur d’anciennes tablettes récemment découvertes dans une vaste région englobant la Turquie actuelle jusqu’à la Syrie et la Palestine. Ils soutiennent donc que les “ Hourrites ” en vinrent à être appelés Horites. Il est à noter toutefois ce que E. Speiser déclare à ce propos dans l’ouvrage The World History of the Jewish People (1964, vol. 1, p. 159). Il présente tout d’abord le raisonnement suivant :
“ Les Yebousites de la Bible, eux aussi, se révélèrent être des Hourrites déguisés. Ils étaient de souche étrangère (Jug. 19:12), description qu’appuie le nom propre yebousite Awarnah (II Sam. 24:16, Kethib). Un dirigeant de Jérusalem ou Yebous portait au XIVe siècle un nom qui contenait l’élément hourrite attesté Hépa. Ainsi donc, les Yebousites et les Hivites, deux nations préisraélites, n’étaient que des subdivisions du groupe hourrite très répandu. ” Mais il ajoute :
“ Cependant, la conclusion exposée ci-dessus doit à présent subir une correction sensible. Cette modification nécessaire n’ôte rien à la position qu’occupaient les Hourrites locaux dans les temps bibliques les plus reculés. Toutefois, elle remet en cause l’identification systématique des Hourrites aux Horites. [...] Aucun élément archéologique n’indique l’existence d’une colonie hourrite en Édom ou en Transjordanie. Il s’ensuit donc que le terme biblique Hori, de manière très semblable à Koush, a dû être utilisé autrefois dans deux sens différents et non apparentés. ”
Les érudits souhaitent utiliser un nom qui ne figure pas dans la Bible et l’appliquer à un peuple répandu qui, disent-ils, englobe les Horites, les Hivites et les Yebousites. Toutefois, ils admettent que, par exemple, on n’a aucune preuve de l’existence d’une population hourrite en Édom, où vivaient les Horites dont parle la Bible. Par conséquent, en appelant “ Horites ” les habitants préédomites de Séïr, la Bible limite apparemment l’usage de ce nom aux seuls habitants de Séïr.