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Lecture de la Bible : Nomb. 30-32

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Josué

Josué
Administrateur

Lecture de la Bible : Nomb. 30-32

Josué

Josué
Administrateur

VŒU

Promesse solennelle faite à Dieu d’accomplir un certain acte, de faire quelque offrande ou don, de s’engager dans un service ou un état, ou de s’abstenir de certaines choses qui ne sont pas illicites en elles-mêmes. Un vœu était une expression volontaire faite de plein gré. Le vœu étant une promesse solennelle, faire un vœu était aussi sérieux que faire un serment ou jurer, et il arrive que les deux idées figurent simultanément dans la Bible (Nb 30:2 ; Mt 5:33). Le “ vœu ” est davantage une déclaration d’intention, tandis que le “ serment ” est l’appel à une autorité supérieure pour certifier la véracité ou le caractère obligatoire d’une déclaration. On accompagnait souvent de serments la conclusion d’une alliance. — Gn 26:28 ; 31:44, 53.
La première mention d’un vœu figure en Genèse 28:20-22, où Jacob promit de donner à Jéhovah le dixième de tous ses biens si Jéhovah restait avec lui et le ramenait en paix, se révélant ainsi être le Dieu de Jacob. Jacob ne marchandait pas avec Dieu, mais il voulait être sûr d’avoir son approbation. Comme le révèle cet exemple, les patriarches faisaient des vœux (voir aussi Jb 22:27), et comme pour de nombreuses autres coutumes patriarcales, la Loi mosaïque n’inventa pas ces aspects du culte déjà existants, mais les définit et les réglementa.
Les vœux revêtaient souvent la forme de requêtes à Dieu demandant sa faveur et la réussite d’une entreprise, comme dans le cas de Jacob. Un autre exemple d’un tel vœu est celui que firent les Israélites de vouer à la destruction les villes du roi cananéen d’Arad si Jéhovah leur donnait la victoire (Nb 21:1-3). On prononçait aussi des vœux pour exprimer son attachement à Jéhovah et à son culte pur (Ps 132:1-5), ou pour montrer qu’on mettait à part sa propre personne ou ses biens en vue d’un service spécial (Nb 6:2-7). Les parents pouvaient prononcer des vœux au sujet de leurs enfants, comme le fit Hanna à propos de Samuel (1S 1:11 ; voir aussi Jg 11:30, 31, 39). Dans ces cas, les enfants collaborèrent en accomplissant le vœu.

Josué

Josué
Administrateur

Les Israélites reçoivent les commandements divins relatifs au culte et aux relations les uns avec les autres.
Les exigences relatives aux naziréens sont exposées (6:1-21).
La Pâque est célébrée ; des dispositions sont prises permettant à quiconque est impur ou en voyage au loin de l’observer un mois après le 14 Nisan (9:1-14).
Diverses prescriptions sont données en rapport avec les devoirs et les privilèges des prêtres et des Lévites, y compris la préparation de l’eau de purification et ses utilisations (18:1–19:22).
Sont énumérés les sacrifices qui doivent être offerts chaque jour, chaque sabbat, au début de chaque mois, pendant les fêtes et durant le septième mois (28:1–29:40).
Les ordres de Jéhovah régissant les vœux sont répertoriés (30:1-16).
Les coupables doivent se confesser et donner la compensation à qui ils ont fait du tort (5:5-Cool.
Une procédure est mise en place pour traiter les cas où une femme est soupçonnée d’avoir commis l’adultère en secret (5:11-31).
Des dispositions sont prises pour qu’existent six villes de refuge (35:9-34).

Josué

Josué
Administrateur

Est-on obligé dans tous les cas de s’acquitter des vœux faits à Dieu ?
Dans les Écritures, un vœu est une promesse solennelle faite à Dieu d’accomplir un certain acte, de faire quelque offrande ou don, de s’engager dans un service ou un état, ou de s’abstenir de certaines choses qui ne sont pas illicites en elles-mêmes. La Bible mentionne des vœux conditionnels, qui impliquaient un engagement à accomplir certaines actions si Dieu agissait d’abord d’une certaine façon. Par exemple, Hanna, la mère du prophète Samuel, “ fit un vœu et dit : ‘ Ô Jéhovah des armées, [...] si tu n’oublies pas ton esclave et si vraiment tu donnes à ton esclave un descendant mâle, oui je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne viendra pas sur sa tête. ’ ” (1 Samuel 1:11). La Bible parle aussi de vœux volontaires. Dans quelle mesure est-on obligé de s’acquitter des vœux faits à Dieu ?
“ Quand tu fais un vœu à Dieu, dit Salomon, roi de l’Israël antique, n’hésite pas à t’en acquitter. ” Il ajoute : “ Le vœu que tu fais, acquitte-t’en. Mieux vaut que tu ne fasses pas de vœu que d’en faire un et de ne pas t’en acquitter. ” (Ecclésiaste 5:4, 5). La Loi donnée à Israël par l’intermédiaire de Moïse stipule : “ Si tu fais un vœu à Jéhovah ton Dieu, tu ne dois pas tarder à l’acquitter, car Jéhovah ton Dieu ne manquera pas de te le réclamer, et, vraiment, cela deviendrait chez toi un péché. ” (Deutéronome 23:21). De toute évidence, qui fait un vœu à Dieu s’engage. Il doit avoir une bonne raison de le prononcer et doit être sûr d’être capable de le respecter. Sans quoi, il est préférable qu’il s’abstienne. Mais une fois prononcés, tous les vœux doivent-ils obligatoirement être accomplis ?
Admettons qu’un vœu requiert de son auteur quelque chose qu’il apprend être contraire à la volonté de Dieu. Supposons que son vœu mêle d’une manière ou d’une autre l’immoralité au vrai culte (Deutéronome 23:18). Il va de soi qu’un tel vœu n’est pas valide. Sans compter que, sous la Loi mosaïque, un vœu fait par une femme pouvait être annulé par son père ou par son mari. — Nombres 30:3-15.
Considérons aussi le cas de quelqu’un qui a fait le vœu à Dieu de rester célibataire, mais qui se trouve devant un dilemme, parce que son vœu le place dans une situation où il risque, selon lui, de transgresser certaines normes divines en matière de moralité. Doit-il s’efforcer quand même d’honorer son vœu ? Ne vaut-il pas mieux qu’il se protège et qu’il ne se rende pas coupable d’immoralité en n’accomplissant pas son vœu, puis qu’il s’en remette à la miséricorde de Dieu pour obtenir son pardon ? C’est à lui de décider. Personne ne peut prendre cette décision à sa place.
Qu’en est-il si quelqu’un se rend compte plus tard qu’il a prononcé un vœu d’une manière irréfléchie ? Doit-il chercher à s’en acquitter ? Il n’a pas été facile pour Yiphtah d’accomplir le vœu qu’il avait fait à Dieu, mais il s’y est employé consciencieusement (Juges 11:30-40). Si quelqu’un n’accomplissait pas son vœu, Dieu pourrait ‘ s’indigner ’ et anéantir son œuvre (Ecclésiaste 5:6). Celui qui prendrait à la légère l’accomplissement d’un vœu pourrait perdre la faveur divine.
Jésus Christ a dit : “ Que votre mot Oui signifie simplement Oui, votre Non, Non ; car ce qui est en plus vient du méchant. ” (Matthieu 5:37). Un chrétien doit avoir à cœur non seulement de s’acquitter des vœux qu’il fait à Dieu, mais encore de tenir toujours parole, devant Dieu comme devant les hommes. Et s’il se rend compte qu’il a pris envers quelqu’un un engagement qui semblait bon au départ, mais qui, à y regarder de plus près, s’avère insensé ? Il ne doit pas prendre la question à la légère. Toutefois, après une discussion franche, l’autre personne peut décider de le relever de son obligation. — Psaume 15:4 ; Proverbes 6:2, 3.
Quel devrait être notre principal souci pour ce qui est des vœux et dans tous les autres domaines ? De conserver de bonnes relations avec Jéhovah Dieu.

Josué

Josué
Administrateur

Vers la fin de leur séjour de quarante ans dans le désert, les Israélites furent attaqués par les Amoréens, conduits par les rois Sihon et Og. Jéhovah aida Israël à vaincre ses ennemis (Deut. 2:32-36 ; 3:1-13). Ayant appris cette victoire, les Moabites furent très effrayés, surtout quand ils virent l’immense campement des Israélites dans les plaines de Moab. Moab “fut saisi de terreur en face des enfants d’Israël”. (Nomb. 22:1-3.) Les Madianites nomades s’en inquiétèrent également. Leurs aînés consultèrent ceux de Moab. Ces derniers firent cette remarque : “Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute la verdure des champs.” (Nomb. 22:4). Alors, les événements se succédèrent au point qu’une chose apparemment peu importante devint une épreuve sérieuse pour la fidélité des Israélites envers Jéhovah, leur Roi.

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah ne permettrait pas à la pitié et à la compassion de l’empêcher de mettre fin à ce système religieux et à ses choses détestables. Il ne changerait pas sa loi selon laquelle une personne ou une nation récolte ce qu’elle a semé. Ce système religieux devait supporter les conséquences de ses voies infidèles, et manger les fruits de sa conduite. Ainsi, les adeptes de ce système religieux devaient reconnaître qu’il est Jéhovah, celui-là même qui avait déclaré au peuple de son alliance par la bouche du prophète Moïse: “Si vous ne faites pas ainsi, alors vous pécherez assurément contre Jéhovah. En ce cas, sachez que votre péché vous atteindra [vous trouvera].” — Nombres 32:23,

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