Écrivain : Paul
Lieu de composition : Rome
Fin du travail de composition : vers 60-61 de n. è.
LAISSANT Éphèse derrière eux, deux hommes se dirigent vers l’est, traversant l’Asie Mineure en longeant le Méandre (Menderes). Atteignant le Lycus, affluent du Méandre, en Phrygie, ils prennent la direction du sud-est pour suivre la rivière par une vallée encaissée. Une vue magnifique s’offre à leurs yeux : des pâturages verdoyants fertiles où paissent d’importants troupeaux de brebis. (L’industrie de la laine était la principale ressource de la région.) Remontant la vallée, les voyageurs laissent sur la droite la ville riche de Laodicée, centre administratif romain du district. À leur gauche, sur l’autre rive, ils aperçoivent Hiérapolis, célèbre pour ses temples et ses sources chaudes. Il y a des congrégations chrétiennes dans ces deux villes et aussi dans la petite ville de Colosses située environ 16 kilomètres plus haut dans la vallée.
Colosses, c’est là que se rendent les voyageurs. Ce sont des chrétiens. L’un d’eux au moins connaît bien la région, car il est natif de Colosses. Il s’appelle Onésime ; c’est un esclave qui retourne chez son maître, membre de la congrégation locale. Le compagnon d’Onésime est Tychique, un homme libre. Tous deux sont envoyés par l’apôtre Paul et chargés de remettre la lettre que celui-ci adresse “ aux frères fidèles en union avec Christ qui sont à Colosses ”. Pour autant que nous le sachions, Paul ne s’est jamais rendu à Colosses. La congrégation, qui se compose essentiellement de non-Juifs, a probablement été fondée par Épaphras, qui a travaillé dur parmi eux et qui se trouve maintenant auprès de Paul à Rome. — Col. 1:2, 7 ; 4:12.
L’apôtre Paul est le rédacteur de cette lettre, comme il le dit lui-même en préambule et en conclusion (1:1 ; 4:18). Sa conclusion mentionne également qu’il écrivait depuis sa prison. Il doit s’agir de son premier emprisonnement à Rome, en 59-61 de n. è., où il rédigea un certain nombre de lettres d’encouragement, la lettre aux Colossiens ayant été envoyée avec celle adressée à Philémon (Col. 4:7-9 ; Philém. 10, 23). Il semble que la lettre aux Colossiens ait été écrite en même temps que celle destinée aux Éphésiens, car on trouve dans les deux des pensées et des expressions similaires.
4 Il n’y a aucune raison de douter de l’authenticité de la lettre aux Colossiens. Sa présence parmi les autres lettres pauliniennes dans le Papyrus Chester Beatty II (P46), que l’on date approximativement de 200 de n. è., démontre qu’elle était acceptée par les premiers chrétiens comme l’une des lettres de Paul. Sa véracité est attestée par les autorités mêmes qui ont certifié, dès l’origine, l’authenticité des autres lettres de Paul.
Lieu de composition : Rome
Fin du travail de composition : vers 60-61 de n. è.
LAISSANT Éphèse derrière eux, deux hommes se dirigent vers l’est, traversant l’Asie Mineure en longeant le Méandre (Menderes). Atteignant le Lycus, affluent du Méandre, en Phrygie, ils prennent la direction du sud-est pour suivre la rivière par une vallée encaissée. Une vue magnifique s’offre à leurs yeux : des pâturages verdoyants fertiles où paissent d’importants troupeaux de brebis. (L’industrie de la laine était la principale ressource de la région.) Remontant la vallée, les voyageurs laissent sur la droite la ville riche de Laodicée, centre administratif romain du district. À leur gauche, sur l’autre rive, ils aperçoivent Hiérapolis, célèbre pour ses temples et ses sources chaudes. Il y a des congrégations chrétiennes dans ces deux villes et aussi dans la petite ville de Colosses située environ 16 kilomètres plus haut dans la vallée.
Colosses, c’est là que se rendent les voyageurs. Ce sont des chrétiens. L’un d’eux au moins connaît bien la région, car il est natif de Colosses. Il s’appelle Onésime ; c’est un esclave qui retourne chez son maître, membre de la congrégation locale. Le compagnon d’Onésime est Tychique, un homme libre. Tous deux sont envoyés par l’apôtre Paul et chargés de remettre la lettre que celui-ci adresse “ aux frères fidèles en union avec Christ qui sont à Colosses ”. Pour autant que nous le sachions, Paul ne s’est jamais rendu à Colosses. La congrégation, qui se compose essentiellement de non-Juifs, a probablement été fondée par Épaphras, qui a travaillé dur parmi eux et qui se trouve maintenant auprès de Paul à Rome. — Col. 1:2, 7 ; 4:12.
L’apôtre Paul est le rédacteur de cette lettre, comme il le dit lui-même en préambule et en conclusion (1:1 ; 4:18). Sa conclusion mentionne également qu’il écrivait depuis sa prison. Il doit s’agir de son premier emprisonnement à Rome, en 59-61 de n. è., où il rédigea un certain nombre de lettres d’encouragement, la lettre aux Colossiens ayant été envoyée avec celle adressée à Philémon (Col. 4:7-9 ; Philém. 10, 23). Il semble que la lettre aux Colossiens ait été écrite en même temps que celle destinée aux Éphésiens, car on trouve dans les deux des pensées et des expressions similaires.
4 Il n’y a aucune raison de douter de l’authenticité de la lettre aux Colossiens. Sa présence parmi les autres lettres pauliniennes dans le Papyrus Chester Beatty II (P46), que l’on date approximativement de 200 de n. è., démontre qu’elle était acceptée par les premiers chrétiens comme l’une des lettres de Paul. Sa véracité est attestée par les autorités mêmes qui ont certifié, dès l’origine, l’authenticité des autres lettres de Paul.