Séïr et Édom. Pendant le séjour de Jacob à Harân, séjour qui dura 20 ans, Ésaü (Édom) avait entrepris de s’établir dans le pays de Séïr, la “ campagne d’Édom ”. (Gn 32:3.) Apparemment donc, avant même la mort de son père (Gn 35:29), Ésaü commença à accomplir la bénédiction prophétique d’Isaac : il dirigea son attention loin des sols fertiles de la région de Hébrôn et se mit très certainement à ‘ vivre de son épée ’ avec les 400 hommes qu’il commandait (Gn 27:39, 40 ; 32:6, . Le récit biblique indique toutefois qu’il conserva une résidence ou un camp de base dans la région de Hébrôn et qu’il n’élut définitivement domicile dans la région montagneuse de Séïr qu’après le décès de son père (1738 av. n. è.). Entre-temps, sa famille s’était agrandie, et il avait acquis de nombreux biens. — Gn 36:6-8.
Le pays de Séïr avait été jusque-là le domaine des Horites (Gn 14:6 ; 36:20-30), mais les fils d’Ésaü dépossédèrent les cheiks horites et devinrent les maîtres de la région (Dt 2:12). Par la suite, on appela cette région le pays d’Édom ; l’ancien nom de Séïr resta toutefois en usage. — Nb 24:18.
Description géographique. Le territoire d’Édom s’étendait sur quelque 160 km du N. au S., c’est-à-dire depuis sa frontière avec Moab formée par le ouadi de Zéred, jusqu’à Élath (Éloth), sur le golfe d’Aqaba (Dt 2:1-8, 13, 14 ; 1R 9:26). À l’E., le territoire édomite allait apparemment jusqu’à la lisière du désert d’Arabie, alors qu’à l’O. il traversait la Araba jusqu’au désert de Tsîn et englobait les plateaux du Négueb qui s’étendaient depuis le S.-O. de la mer Salée jusqu’à Qadesh-Barnéa. La partie occidentale d’Édom finit donc par constituer la frontière sud-est du territoire de Juda. — Jos 15:1 ; voir aussi Nb 34:3.
Mais le cœur du territoire édomite se trouvait sans doute à l’E. de la Araba, car la haute chaîne montagneuse, dont certains sommets atteignent 1 700 m, reçoit à cet endroit quelques précipitations. En effet, comme la région du Négueb, à l’O. de la Araba, est bien moins élevée, elle laisse passer ce qui reste de nuages provenant de la Méditerranée : ils atteignent ainsi les hauteurs d’Édom et y libèrent de leur humidité. Des recherches archéologiques ont révélé l’existence d’un chapelet d’anciens hameaux et forteresses le long d’une étroite bande de terre arable sur la partie la plus élevée du plateau montagneux, mais qui se raréfient à mesure qu’on descend vers le S. en direction du golfe d’Aqaba. On trouve encore à Tafilé, à environ 30 km au S. de la mer Morte (mer Salée), de grandes oliveraies, quoique celles-ci doivent leur existence surtout à huit grosses sources, puisque les précipitations annuelles moyennes n’atteignent pas 280 mm.
Le pays de Séïr avait été jusque-là le domaine des Horites (Gn 14:6 ; 36:20-30), mais les fils d’Ésaü dépossédèrent les cheiks horites et devinrent les maîtres de la région (Dt 2:12). Par la suite, on appela cette région le pays d’Édom ; l’ancien nom de Séïr resta toutefois en usage. — Nb 24:18.
Description géographique. Le territoire d’Édom s’étendait sur quelque 160 km du N. au S., c’est-à-dire depuis sa frontière avec Moab formée par le ouadi de Zéred, jusqu’à Élath (Éloth), sur le golfe d’Aqaba (Dt 2:1-8, 13, 14 ; 1R 9:26). À l’E., le territoire édomite allait apparemment jusqu’à la lisière du désert d’Arabie, alors qu’à l’O. il traversait la Araba jusqu’au désert de Tsîn et englobait les plateaux du Négueb qui s’étendaient depuis le S.-O. de la mer Salée jusqu’à Qadesh-Barnéa. La partie occidentale d’Édom finit donc par constituer la frontière sud-est du territoire de Juda. — Jos 15:1 ; voir aussi Nb 34:3.
Mais le cœur du territoire édomite se trouvait sans doute à l’E. de la Araba, car la haute chaîne montagneuse, dont certains sommets atteignent 1 700 m, reçoit à cet endroit quelques précipitations. En effet, comme la région du Négueb, à l’O. de la Araba, est bien moins élevée, elle laisse passer ce qui reste de nuages provenant de la Méditerranée : ils atteignent ainsi les hauteurs d’Édom et y libèrent de leur humidité. Des recherches archéologiques ont révélé l’existence d’un chapelet d’anciens hameaux et forteresses le long d’une étroite bande de terre arable sur la partie la plus élevée du plateau montagneux, mais qui se raréfient à mesure qu’on descend vers le S. en direction du golfe d’Aqaba. On trouve encore à Tafilé, à environ 30 km au S. de la mer Morte (mer Salée), de grandes oliveraies, quoique celles-ci doivent leur existence surtout à huit grosses sources, puisque les précipitations annuelles moyennes n’atteignent pas 280 mm.