Dans les pays qui connaissent une longue saison sèche, particulièrement dans les régions désertiques, les puits ont depuis les temps les plus reculés une grande importance. Dans l’Antiquité, l’utilisation non autorisée des puits était, semble-t-il, considérée comme une violation des droits de propriété (Nb 20:17, 19 ; 21:22). Les puits étaient des biens précieux, vu la rareté de l’eau et le travail nécessaire pour les creuser. Il n’était pas exceptionnel que la possession de puits cause des disputes et des luttes violentes. C’est pour cette raison qu’en une certaine occasion le patriarche Abraham établit officiellement son droit de propriété sur un puits à Béer-Shéba (Gn 21:25-31 ; 26:20, 21). Cependant, après sa mort, les Philistins ne tinrent pas compte des droits d’Isaac, son fils et héritier, et bouchèrent les puits que les serviteurs d’Abraham avaient creusés. — Gn 26:15, 18.
Les puits étaient souvent entourés de murets et couverts d’une grande pierre, sans aucun doute pour les protéger de la saleté et éviter que des animaux ou des humains n’y tombent (Gn 29:2, 3 ; Ex 2:15, 16). Près de certains puits se trouvaient des abreuvoirs ou des rigoles à l’usage des animaux domestiques (Gn 24:20 ; Ex 2:16-19). D’un bout à l’autre des collines de Palestine, des puits étaient creusés dans le calcaire, et souvent des marches pratiquées dans la pierre permettaient de descendre jusqu’à l’eau. Dans certains puits, une fois descendu, celui qui puisait de l’eau n’avait qu’à y plonger directement un récipient. Toutefois, dans les sources très profondes, on remontait généralement l’eau à l’aide d’un seau de cuir (Nb 24:7) ou d’une jarre en terre (Gn 24:16) suspendus à une corde.
Les puits étaient souvent entourés de murets et couverts d’une grande pierre, sans aucun doute pour les protéger de la saleté et éviter que des animaux ou des humains n’y tombent (Gn 29:2, 3 ; Ex 2:15, 16). Près de certains puits se trouvaient des abreuvoirs ou des rigoles à l’usage des animaux domestiques (Gn 24:20 ; Ex 2:16-19). D’un bout à l’autre des collines de Palestine, des puits étaient creusés dans le calcaire, et souvent des marches pratiquées dans la pierre permettaient de descendre jusqu’à l’eau. Dans certains puits, une fois descendu, celui qui puisait de l’eau n’avait qu’à y plonger directement un récipient. Toutefois, dans les sources très profondes, on remontait généralement l’eau à l’aide d’un seau de cuir (Nb 24:7) ou d’une jarre en terre (Gn 24:16) suspendus à une corde.