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Lecture Genése 11 à 16

2 participants

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1Lecture Genése 11 à 16 Empty Lecture Genése 11 à 16 Lun 20 Jan - 8:09

Josué

Josué
Administrateur

Jusqu’à un certain moment après le déluge universel, toute l’humanité “ avait une seule langue [littéralement : “ lèvre ”] et les mêmes mots ”. (Gn 11:1.) La Bible indique que cette “ seule langue ” originelle était celle qu’on appela plus tard l’hébreu (voir HÉBREU, II). Comme la suite le montrera, cela ne signifie pas que toutes les autres langues sont issues de l’hébreu ou lui sont apparentées, mais que l’hébreu précéda toutes les autres langues.
Le récit de la Genèse révèle qu’après le déluge une partie de la famille humaine s’unit dans un projet contraire à la volonté de Dieu telle qu’elle avait été exposée à Noé et à ses fils (Gn 9:1). Au lieu de se disperser pour ‘ remplir la terre ’, ces hommes décidèrent de rassembler la société humaine, de la concentrer en un lieu qu’on appela plus tard les plaines de Shinéar en Mésopotamie. Cet endroit devait sans doute aussi devenir un centre religieux, doté d’une tour dédiée au culte. — Gn 11:2-4.
Le Dieu Tout-Puissant fit échouer le projet présomptueux de ces hommes en brisant leur unité d’action : dans ce but, il confondit leur langue commune. Il leur fut dès lors impossible de coordonner leur travail pour réaliser leur projet et ils se dispersèrent dans toutes les régions du globe. La confusion de leur langue allait aussi entraver ou ralentir leurs progrès ultérieurs dans une mauvaise direction, direction consistant à défier Dieu, puisqu’elle limiterait la possibilité qu’auraient les hommes d’unir leurs capacités intellectuelles et physiques dans des projets ambitieux, et rendrait difficile l’utilisation de la connaissance accumulée par les différents groupes linguistiques formés (connaissance n’émanant pas de Dieu, mais de l’expérience et des recherches des hommes) (voir Ec 7:29 ; Dt 32:5). Si donc la confusion du langage introduisit un important facteur de division dans la société humaine, elle lui fut en réalité bénéfique en ce qu’elle retarda la réalisation d’objectifs dangereux et néfastes (Gn 11:5-9 ; voir Is 8:9, 10). Il suffit de considérer certaines productions d’aujourd’hui résultant des connaissances profanes accumulées par les hommes et de la mauvaise utilisation qu’ils en ont faite, pour comprendre ce que Dieu avait jadis pressenti qu’il se passerait si les activités à Babel n’avaient pas été entravées.



Dernière édition par Josué le Lun 20 Jan - 13:51, édité 1 fois

2Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Lun 20 Jan - 12:56

samuel

samuel
Administrateur

La Bible est la seule source historique qui présente un témoignage digne de foi sur l’origine de la langue connue sous le nom d’hébreu. Bien entendu, c’était la langue parlée par les descendants israélites d’“ Abram l’Hébreu ” (Gn 14:13) qui lui-même descendait de Sem, fils de Noé (Gn 11:10-26). Compte tenu de la bénédiction prophétique que Dieu accorda à Sem (Gn 9:26), il est raisonnable de penser que, lorsqu’à Babel Jéhovah confondit le langage des hommes qu’il condamnait, la langue de Sem ne fut pas touchée (Gn 11:5-9). Elle allait rester la même, la “ seule langue ” qui ait existé depuis Adam (Gn 11:1). Cela veut dire que le langage qui finit par être appelé “ hébreu ” n’était autre que la langue originelle des humains. Comme cela a été dit, l’Histoire n’en connaît pas d’autre.

3Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Lun 20 Jan - 15:57

Josué

Josué
Administrateur

Lecture Genése 11 à 16 Langue10

4Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Mar 21 Jan - 8:15

Josué

Josué
Administrateur

Le Dieu Tout-Puissant fit échouer le projet présomptueux de ces hommes en brisant leur unité d’action : dans ce but, il confondit leur langue commune. Il leur fut dès lors impossible de coordonner leur travail pour réaliser leur projet et ils se dispersèrent dans toutes les régions du globe. La confusion de leur langue allait aussi entraver ou ralentir leurs progrès ultérieurs dans une mauvaise direction, direction consistant à défier Dieu, puisqu’elle limiterait la possibilité qu’auraient les hommes d’unir leurs capacités intellectuelles et physiques dans des projets ambitieux, et rendrait difficile l’utilisation de la connaissance accumulée par les différents groupes linguistiques formés (connaissance n’émanant pas de Dieu, mais de l’expérience et des recherches des hommes) (voir Ec 7:29 ; Dt 32:5). Si donc la confusion du langage introduisit un important facteur de division dans la société humaine, elle lui fut en réalité bénéfique en ce qu’elle retarda la réalisation d’objectifs dangereux et néfastes (Gn 11:5-9 ; voir Is 8:9, 10). Il suffit de considérer certaines productions d’aujourd’hui résultant des connaissances profanes accumulées par les hommes et de la mauvaise utilisation qu’ils en ont faite, pour comprendre ce que Dieu avait jadis pressenti qu’il se passerait si les activités à Babel n’avaient pas été entravées.
La philologie, l’étude comparative des langues, classe généralement les langues en “ familles ” distinctes. Dans l’ensemble, on n’a pas identifié la langue “ mère ” de chaque grande famille, et on a encore moins de faits qui désignent une langue “ mère ” pour les milliers de langues parlées aujourd’hui. Le récit biblique ne dit pas que toutes les langues dérivèrent de l’hébreu. Dans ce qu’on appelle communément la Table des peuples (Gn 10) sont nommés les descendants des fils de Noé (Sem, Cham et Japhet) et systématiquement ils sont classés par groupes “ selon leurs familles, selon leurs langues, dans leurs pays, d’après leurs nations ”. (Gn 10:5, 20, 31, 32.) Il apparaît donc qu’en confondant miraculeusement le langage des hommes Jéhovah Dieu ne produisit pas des dialectes de l’hébreu, mais un certain nombre de langues absolument nouvelles, chacune permettant d’exprimer toute la gamme des pensées et des sentiments humains.

5Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Mar 21 Jan - 12:32

samuel

samuel
Administrateur

genèse 12:1-3 — Quand l’alliance abrahamique est-elle entrée en vigueur et pour combien de temps ? L’alliance que Jéhovah a conclue avec Abram et d’après laquelle ‘ toutes les familles du sol se béniraient à coup sûr par son moyen ’ est apparemment entrée en vigueur lorsque, en route pour Canaan, Abram a traversé l’Euphrate. Cela a dû avoir lieu le 14 Nisan de l’année 1943 avant notre ère, c’est-à-dire 430 ans avant qu’Israël soit libéré d’Égypte (Exode 12:2, 6, 7, 40, 41). L’alliance abrahamique est “ une alliance pour des temps indéfinis ”. Elle restera valide jusqu’à ce que les familles de la terre soient bénies et que tous les ennemis de Dieu soient détruits. — Genèse 17:7 ; 1 Corinthiens 15:23-26.
genèse 15:13 — Quand la parole annonçant que la descendance d’Abram serait affligée durant 400 ans s’est-elle réalisée ? Cette période d’affliction a débuté en 1913 avant notre ère quand, vers l’âge de 5 ans, Isaac, le fils d’Abraham, a été sevré et que son demi-frère Yishmaël, âgé de 19 ans, a été trouvé “ en train de plaisanter ” à son sujet (Genèse 21:8-14 ; Galates 4:29). Elle s’est achevée en 1513 avant notre ère, quand les Israélites ont été libérés d’Égypte.
genèse 16:2 — Convenait-il que Saraï offre sa servante Agar comme femme à Abram ? La proposition de Saraï correspondait à la coutume de l’époque selon laquelle une femme stérile devait fournir une concubine à son mari afin qu’il engendre un héritier. La polygamie est apparue chez les descendants de Caïn. Elle a fini par s’imposer et a été adoptée par certains adorateurs de Jéhovah (Genèse 4:17-19 ; 16:1-3 ; 29:21-28). Malgré tout, Jéhovah n’a jamais abandonné la norme originelle qu’est la monogamie (Genèse 2:21, 22). Noé et ses fils, à qui le commandement ‘ d’être féconds et de remplir la terre ’ a été répété, étaient manifestement tous monogames (Genèse 7:7 ; 9:1 ; 2 Pierre 2:5). Jésus Christ a plus tard réaffirmé que la monogamie était la règle. — Matthieu 19:4-8 ; 1 Timothée 3:2, 12.

6Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Mer 22 Jan - 8:33

Josué

Josué
Administrateur

Prenons l’histoire d’Abram, ou Abraham. Qui a pris l’initiative de quitter Our ? On lit en Genèse 11:31 : “ Térah prit Abram son fils et Lot, [...] ainsi que Saraï sa belle-fille, [...] et ils sortirent avec lui d’Our des Chaldéens pour aller au pays de Canaan. Par la suite, ils arrivèrent à Harân et s’y établirent. ” Si l’on s’en tient à ce passage, on pourrait penser que c’est Térah, le père d’Abram, qui a eu l’initiative de partir. Dans la Traduction du monde nouveau, on trouve 11 références pour ce verset. La dernière renvoie à Actes 7:2, où est rapporté le discours qu’Étienne a adressé aux Juifs du Ier siècle : “ Le Dieu de gloire est apparu à notre ancêtre Abraham alors qu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établisse à Harân, et il lui a dit : ‘ Sors de ton pays et de ta parenté, et viens au pays que je te montrerai. ’ ” (Actes 7:2, 3). Étienne n’a-t-il pas confondu ce moment avec celui où Abram a quitté Harân ? On peut difficilement le concevoir, puisque ce passage fait partie de la Parole inspirée de Dieu. — Genèse 12:1-3.
Pourquoi, donc, lit-on en Genèse 11:31 que “ Térah prit Abram son fils ” et d’autres membres de sa famille et qu’il sortit d’Our ? Comme Térah était encore le chef patriarcal et qu’il a accepté d’accompagner Abram, c’est à lui qu’on attribue l’initiative d’emmener sa famille à Harân. En rapprochant et en harmonisant ces deux versets, nous pouvons nous faire une idée exacte de ce qui s’est passé. Avec respect, Abram a convaincu son père de quitter Our, conformément à l’ordre de Dieu.
Lorsque nous lisons les Écritures, nous devons prendre en compte le contexte et le message biblique dans son ensemble. Souvenons-nous de ce qui est dit aux chrétiens : “ Nous avons reçu, nous, non pas l’esprit du monde, mais l’esprit qui vient de Dieu, afin de pouvoir connaître les choses que Dieu nous a données volontiers. Ces choses, nous en parlons aussi, non pas avec des paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec celles qu’enseigne l’esprit, en combinant des questions spirituelles avec des paroles spirituelles. ” (1 Corinthiens 2:11-13). Nous devons implorer Jéhovah de nous aider à comprendre sa Parole et nous efforcer de ‘ combiner des questions spirituelles avec des paroles spirituelles ’ en analysant le contexte du verset qui suscite des interrogations et en consultant les versets donnés en référence. Puissions-nous ainsi continuer de trouver de magnifiques joyaux de vérité grâce à l’étude de la Parole de Dieu !

7Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Jeu 23 Jan - 6:43

Josué

Josué
Administrateur

On pense que le mot hébreu nèghèv vient d’une racine qui veut dire “ être desséché ” ; il désigne souvent la contrée semi-aride située au S. des montagnes de Juda. Nèghèv en vint aussi à signifier “ sud ” et fut employé pour parler du côté sud (Nb 35:5), d’une frontière méridionale (Jos 15:4) ou d’une porte sud (Éz 46:9). Dans certaines traductions, la distinction entre la situation géographique et le point cardinal n’a pas été faite, ce qui a été cause de confusion. Par exemple, en Genèse 13:1, la traduction de nèghèv par “ midi ” ou sud (Sa) donne à penser qu’Abraham se dirigea vers le S. à sa sortie d’Égypte, alors qu’en fait il prit la direction du N. pour se rendre à Béthel en traversant le Négueb. Toutefois, cette difficulté a été éliminée dans un grand nombre de traductions modernes. — MN ; Os ; Pl ; TOB.
Topographie. Le Négueb de l’Antiquité s’étendait vraisemblablement depuis le district de Béer-Shéba dans le N. jusqu’à Qadesh-Barnéa dans le S. (Gn 21:14 ; Nb 13:17, 22 ; 32:8.) Le prophète Isaïe parla de cette région comme d’un pays où les conditions étaient difficiles, un repaire de lions, de léopards et de serpents (Is 30:6). Dans la partie nord, on rencontre de temps à autre des sources, des puits et des étangs, et le tamaris est un des rares arbres qui s’y plaisent (Gn 21:33). Au S.-O. de Béer-Shéba se trouvent deux petites étendues de dunes de sable, et une troisième, relativement vaste. Le Négueb est en grande partie un plateau dont l’altitude varie entre 450 et 600 m au-dessus du niveau de la mer, avec des sommets atteignant 1 050 m. Au S. et à l’E. de Béer-Shéba se dressent des crêtes déchiquetées, la plupart orientées d’E. en O.
Histoire. Les citernes, les murs de terrasses et les ruines de nombreuses villes découverts dans le Négueb indiquent qu’autrefois la région faisait vivre une population considérable. C’est là que les patriarches Abraham et Isaac trouvèrent des pâturages pour leurs grands troupeaux (Gn 13:1, 2 ; 20:1 ; 24:62). Au temps d’Abraham, le roi élamite Kedorlaomer et ses trois alliés infligèrent une défaite aux habitants du Négueb. — Gn 14:1-7.

8Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Ven 24 Jan - 8:34

Josué

Josué
Administrateur

Le nom “ Hébreu ” est donné pour la première fois à Abram afin de le distinguer de ses voisins, les Amorites (Gn 14:13). Par la suite, dans la presque totalité des cas, le terme “ Hébreu(x) ” continue d’être employé comme qualificatif marquant un contraste ou une différence : celui qui parle appartient à une nation non israélite (Gn 39:13, 14, 17 ; 41:12 ; Ex 1:16 ; 1S 4:6, 9), ou est un Israélite qui s’adresse à un étranger (Gn 40:15 ; Ex 1:19 ; 2:7 ; Yon 1:9) ou bien il est question d’étrangers. — Gn 43:32 ; Ex 1:15 ; 2:11-13 ; 1S 13:3-7.
Comme les textes mentionnés plus haut le montrent, le terme “ Hébreu ” était déjà familier aux Égyptiens du XVIIIe siècle av. n. è. Cela semble indiquer qu’Abraham, Isaac et Jacob étaient devenus bien connus sur une grande distance, de sorte que l’appellatif “ Hébreu ” était devenu facile à reconnaître. Lorsque Joseph parla du “ pays des Hébreux ” (Gn 40:15) à deux serviteurs de Pharaon, il pensait sans doute à la région autour de Hébrôn, ville dont son père et ses ancêtres avaient fait leur point d’attache depuis longtemps. Quelque six siècles plus tard, les Philistins désignaient encore les Israélites par le nom “ Hébreux ”. À l’époque du roi Saül, “ Hébreux ” et “ Israël ” étaient des termes équivalents (1S 13:3-7 ; 14:11 ; 29:3). Au IXe siècle av. n. è., sur un bateau parti du port de Joppé, le prophète Yona se présenta aux marins (peut-être des Phéniciens) comme un Hébreu (Yon 1:9). La Loi établissait aussi une distinction entre les esclaves ‘ hébreux ’ et ceux de race ou de nationalité autres (Ex 21:2 ; Dt 15:12), et à ce sujet le livre de Jérémie (VIIe siècle av. n. è.) montre que le terme “ Hébreu ” était à l’époque l’équivalent de “ Juif ”. — Jr 34:8, 9, 13, 14.
Plus tard, les auteurs grecs et romains ignorèrent le mot “ Israélites ” et parlèrent plutôt d’“ Hébreux ” ou de “ Juifs ”.
Origine et signification du terme. Les diverses explications proposées pour l’origine et la signification du terme “ Hébreu ” peuvent généralement se schématiser comme suit :
Certains pensent que le nom vient du radical ʽavar, qui signifie “ passer, passer à côté, traverser ”. Ce terme s’appliquerait donc à Abraham comme celui que Dieu prit “ de l’autre côté du Fleuve [Euphrate] ”. (Jos 24:3.) Les traducteurs de la Septante comprenaient ainsi ce terme, si bien qu’en Genèse 14:13 ils parlèrent d’Abraham comme de l’“ émigrant ” plutôt que de “ l’Hébreu ”. Cette théorie est assez répandue, mais pose quelques problèmes. La terminaison du terme ʽIvri (Hébreu) correspond à celle utilisée dans d’autres noms indéniablement patronymiques, c’est-à-dire des noms formés par l’addition d’un préfixe ou d’un suffixe qui indique le lien vis-à-vis du nom du père ou d’un ancêtre. Ainsi, Môʼavi (Moabite) désigne plutôt un descendant de Moab (Môʼav) que quelqu’un d’une certaine région ; il en est de même de ʽAmmôni (Ammonite), de Dani (Danite) et de bien d’autres.
En outre, si le mot “ Hébreu ” ne devait s’appliquer à Abraham que parce qu’il ‘ traversa ’ l’Euphrate, ce terme pourrait sembler être très général et applicable à toute personne ayant fait la même chose ; or il y eut vraisemblablement de nombreux émigrants de ce genre au fil des siècles. Avec une telle étymologie, ce terme ne serait distinctif que dans la mesure où on reconnaîtrait qu’Abraham traversa l’Euphrate sur l’appel de Dieu. On peut douter que ce fait soit reconnu par les païens utilisant ce mot, mais on ne peut pas décréter que c’est impossible.
Une autre opinion, que partagent certains spécialistes, est que ce nom désigne ceux qui séjournent, c’est-à-dire qui ‘ sont de passage ’, pour les distinguer des résidents ou des immigrés (voir l’utilisation de ʽavar en Gn 18:5 ; Ex 32:27 ; 2Ch 30:10). Certes, les Israélites menèrent une vie nomade pendant un temps, mais ce n’était plus le cas après la conquête de Canaan. Cependant, le nom “ Hébreux ” continua de leur être donné. Un autre obstacle à ce concept est qu’il est si large qu’il inclurait tous les groupes nomades. Puisque la Bible dit de Jéhovah qu’il est “ le Dieu des Hébreux ”, ce terme ne peut désigner ‘ tous les nomades ’, d’autant moins que de nombreux peuples nomades adoraient de faux dieux. — Ex 3:18 ; 5:3 ; 7:16 ; 9:1, 13 

9Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Sam 25 Jan - 5:31

Josué

Josué
Administrateur

Aux temps bibliques, Jéhovah a progressivement révélé son dessein. Au départ, l’identité de la Semence annoncée constituait “ un saint secret ”. (1 Cor. 2:7.) Ce n’est qu’au bout de 2 000 ans que Jéhovah a de nouveau fait allusion à une semence. (Lire Genèse 12:7 ; 22:15-18.) La promesse que Jéhovah a faite à Abraham apportait une précision. En effet, l’expression “ par le moyen de ta semence ” indiquait clairement que la Semence serait un humain, un descendant d’Abraham. À n’en pas douter, lorsque ce détail a été dévoilé, Satan a observé la scène avec attention. Cet adversaire allait certainement essayer de détruire, ou du moins de corrompre, la lignée d’Abraham pour contrecarrer le dessein divin. Mais Satan ne pouvait qu’échouer, car l’esprit invisible de Dieu était à l’œuvre. De quelles manières ?
Jéhovah s’est servi de son esprit pour protéger de façon individuelle des personnes appartenant à la lignée menant à la Semence. “ Je suis pour toi un bouclier ”, a dit Dieu à Abram, qui s’appellerait plus tard Abraham (Gen. 15:1). Ce ne furent pas des paroles en l’air. On en tient pour preuve un épisode qui s’est déroulé en 1919 av. n. è., alors qu’Abraham et Sara résidaient temporairement à Guérar. Abimélek, le roi de Guérar, qui ne savait pas que Sara était déjà mariée, l’a fait enlever pour l’épouser. Satan était-il en train de tirer les ficelles pour empêcher Sara de donner naissance à la semence d’Abraham ? La Bible n’en parle pas. Par contre, ce qu’elle établit formellement, c’est que Jéhovah est intervenu : dans un rêve, il a interdit à Abimélek de toucher Sara. — Gen. 20:1-18.

10Lecture Genése 11 à 16 Empty Re: Lecture Genése 11 à 16 Dim 26 Jan - 8:25

Josué

Josué
Administrateur

Les hommes ont souvent du mal à exercer l’autorité d’une manière raisonnable. Parfois, certains croient leur autorité menacée parce que leur femme leur fait tout simplement une suggestion ou se montre légèrement critique. Jésus, le modèle pour les chefs de famille chrétiens, déclara: “Je suis doux de caractère et humble de cœur.” (Matthieu 11:29). Son humilité n’était pas un simple vernis qui disparaissait dès que quelqu’un n’était pas de son avis.
8 Abraham est lui aussi un exemple d’humilité. Sara, sa femme, fut méprisée par Agar, sa servante. Abraham ne remarqua pas l’attitude hautaine de la servante ou s’abstint d’intervenir promptement. Aussi Sara lui dit-elle: “Que la violence qui m’est faite soit sur toi! C’est moi qui ai mis ma servante sur ton sein, et elle s’est aperçue qu’elle était enceinte, et j’ai commencé à être méprisée à ses yeux. Que Jéhovah juge entre moi et toi!” — Genèse 16:5.
Ces paroles ont dû vexer Abraham. En effet, il aimait tendrement Sara et n’aurait jamais voulu la blesser. Bien que Sara ait eu quelque raison de juger Abraham responsable de sa situation fâcheuse, elle a peut-être réagi de façon excessive, car elle est allée jusqu’à en appeler à Dieu, comme si Abraham agissait injustement. Abraham s’est-il emporté pour défendre son autorité? A-t-il jugé que Sara lui était rebelle? Il savait bien que Sara avait accepté de quitter une maison confortable à Ur et que, pendant plus de dix ans, elle avait habité sous des tentes parce que lui, Abraham, avait obéi aux directives de Dieu. Elle était donc bien soumise. Sa soumission ainsi que son soutien désintéressé l’avaient rendue chère à son cœur (I Pierre 3:5, 6). Aussi lui fit-il cette réponse douce: “Voici, tu peux disposer de ta servante. Fais-lui ce qui est bon à tes yeux.” (Genèse 16:6). Abraham était humble de cœur. Quel homme!

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