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Lecture de la Bible : – Philémon

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Josué

Josué
Administrateur

*** si p. 241-242 Livre de la Bible numéro 57 — Philémon ***
Philémon
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Rome
Fin du travail de composition : vers 60-61 de n. è.
CETTE lettre de Paul, pleine de tact et d’amour, est d’un grand intérêt pour les chrétiens de nos jours. Non seulement c’est la plus courte lettre écrite de la main même de l’“ apôtre des nations ” qui ait été préservée, mais de toute la Bible seules Deux et Trois Jean sont plus brèves. C’est aussi la seule lettre “ personnelle ” de Paul, en ce qu’elle n’est adressée officiellement ni à une congrégation ni à un surveillant responsable, mais à une personne en particulier ; elle traite uniquement d’un problème spécial dont Paul a voulu s’entretenir avec ce frère dans la foi, Philémon, un homme apparemment aisé, qui habitait la ville phrygienne de Colosses, au cœur même de l’Asie Mineure. — Rom. 11:13.
2 Le but de cette lettre est clairement révélé : durant son premier emprisonnement à Rome (59-61 de n. è.), Paul jouissait d’une grande liberté pour prêcher le Royaume de Dieu. Parmi ceux qui ont été attentifs à sa prédication, il y a eu Onésime, un esclave qui avait fui la maison de Philémon, l’ami de Paul. Onésime devint chrétien et Paul décida, avec le consentement d’Onésime, de le renvoyer à Philémon. C’est aussi à ce moment-là que Paul écrivit ses lettres aux congrégations d’Éphèse et de Colosses. Dans chacune d’elles, il donne de bons conseils aux esclaves et aux maîtres chrétiens sur la façon dont ils doivent se comporter les uns envers les autres (Éph. 6:5-9 ; Col. 3:22–4:1). Mais avant tout, Paul composa une lettre à Philémon dans laquelle il plaida personnellement la cause d’Onésime. C’était une lettre écrite de sa propre main, chose inhabituelle de la part de l’apôtre (Philém. 19). Cette touche personnelle donna beaucoup plus de poids à sa plaidoirie.
3 La lettre a très vraisemblablement été écrite vers 60-61 de n. è., car Paul avait prêché suffisamment longtemps à Rome pour avoir obtenu des conversions. Aussi, parce qu’il exprime au verset 22 son espoir d’être relâché, nous sommes fondés à conclure que l’apôtre avait déjà passé quelque temps en prison lorsqu’il composa cette lettre. Il apparaît que ces trois lettres, celle à Philémon et celles aux congrégations d’Éphèse et de Colosses, ont été remises par Tychique et Onésime. — Éph. 6:21, 22 ; Col. 4:7-9.
4 Que Paul ait bel et bien écrit à Philémon, c’est ce qu’atteste le premier verset, où il est nommément cité. C’est ce qu’ont reconnu Origène et Tertullien. L’authenticité de la lettre est également appuyée par le fait qu’elle est citée avec les autres lettres de Paul dans le Canon de Muratori daté du IIe siècle de n. è.

Josué

Josué
Administrateur

bible annotée.
ÉPÎTRE DE PAUL À PHILÉMON 

INTRODUCTION 

     Cette courte mais précieuse lettre de Paul fut écrite durant sa première captivité, à Rome probablement (versets 1, 9 ; comparez Introduction à l’épître aux Éphésiens, 3, page 359) ; en même temps que les épîtres aux Colossiens (#Col 4:7-9) et aux Éphésiens, et adressée à Philémon, membre de l’Église de Colosses, distingué par sa foi et son amour pour le Seigneur (versets 5-7). Le sujet de la lettre est tout spécial et personnel. Philémon avait un esclave, nommé Onésime, qui, après quelque infidélité commise au préjudice de son maître (verset 18), s’était enfui de sa maison et était venu à Rome ; là le Seigneur dans sa miséricorde lui fit rencontrer Paul. L’apôtre des Gentils l’amena à la connaissance de Jésus-Christ (verset 10), et l’aima comme un frère (verset 16). Il lui persuada que son devoir était de retourner auprès de son maître, afin de réparer le tort qu’il lui avait fait (versets 18, 19). Mais, pour être plus sûr que Philémon ajouterait foi aux nouveaux sentiments de son serviteur, Paul remet à celui-ci cette lettre de recommandation, dans laquelle il plaide sa cause par les arguments les plus persuasifs et les plus touchants (voir verset 7, note). Onésime fit le voyage de Colosses dans la société de Tychique, également envoyé à cette Église par l’apôtre (#Col 4:7-9). 

     Tel est le sujet de notre épître. Plus elle est personnelle, spéciale, ne traitant que d’une affaire en apparence toute temporelle, mieux elle montre comment, pour le chrétien, tous les rapports de la vie peuvent s’élever à la plus haute spiritualité, devenir un lien de communion entre les âmes, un exercice de toutes les grâces de Dieu. — Luther a Luther a écrit sur l’épître à Philémon la préface suivante : « Cette lettre est un délicieux exemple d’amour chrétien. Car nous voyons avec quel tendre intérêt saint Paul s’occupe du pauvre Onésime, intercède pour lui auprès de son maître par tous les moyens en son pouvoir, se met à la place de l’esclave, comme si lui-même avait péché. Et il fait tout cela, non par contrainte ou en usant d’autorité, comme il en aurait eu le droit ; mais il renonce à son droit, afin d’obliger d’autant plus sûrement Philémon à renoncer au sien. Paul imite auprès de Philémon, et en faveur d’Onésime, ce que Christ a fait en notre faveur auprès de son Père. Car Christ s’est ainsi dépouillé de son droit, et, à force d’humilité et d’amour, il a obtenu du Père qu’il mît de côté sa colère et son droit, et qu’il nous reçût en grâce pour l’amour de Christ et de son intercession. Ainsi nous sommes tous ses Onésimes, si nous croyons en lui. »

Josué

Josué
Administrateur

Quelques leçons :
2. Philémon a mis sa maison à disposition pour les réunions chrétiennes. C’est un privilège que d’avoir chez soi des réunions pour la prédication. — Rom. 16:5 ; Col. 4:15.
4-7. Nous devons prendre l’initiative de féliciter nos compagnons qui sont des exemples de foi et d’amour.
15, 16. Quand les événements prennent une mauvaise tournure dans notre vie, ne leur permettons pas de nous causer une inquiétude excessive. Il se pourrait qu’ils nous conduisent finalement à un avantage, comme ce fut le cas dans l’affaire concernant Onésime.
21. Paul espérait que Philémon pardonnerait à Onésime. Quant à nous, nous sommes invités à pardonner un frère qui nous aurait offensés. — Mat. 6:14.

Josué

Josué
Administrateur

L’apôtre Paul veilla à ce que cette œuvre de secours soit conduite d’excellente manière, afin “d’éviter toute critique dans la gestion [diakonéô ; “service”, MN] de ces fortes sommes”, tant de la part de ceux qui les avaient données que de ceux qui devaient les recevoir. C’est pourquoi des “délégués des églises” furent ‘désignés’ pour accompagner Paul et Tite (que Paul appelle “mon compagnon et mon collaborateur”). — II Cor. 8:19-23, TOB.
Plus tard, Paul lui-même a bénéficié de l’aide rafraîchissante d’hommes comme Onésiphore et Onésime qui l’ont ‘servi’ [diakonéô] durant ses épreuves (II Tim. 1:16-18 ; Philém. 10-13). Quand il écrivit aux Corinthiens, Paul leur montra que tout service de ce genre contribue de belle façon à louer Dieu et à faire progresser la bonne nouvelle. Parlant de “l’assistance” [diakonia ; “service”, Jé ; “ministère”, MN] en faveur des frères de Judée, il déclara : “Vous pourrez pratiquer toutes les générosités, lesquelles, par notre entremise feront monter vers Dieu l’action de grâces. Car le service de cette prestation sacrée ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints ; il est encore une source de nombreuses actions de grâces envers Dieu. Ce service leur montrant ce que vous êtes, ils glorifient Dieu pour votre obéissance dans la profession de l’Évangile du Christ et pour la générosité de votre communion avec eux et avec tous. Et leur prière pour vous manifeste la tendresse qu’ils vous portent, en raison de la grâce surabondante que Dieu a répandue sur vous.” — II Cor. 9:1, 11-14, Jé.

Josué

Josué
Administrateur

*** si p. 242 §7-8 Livre de la Bible numéro 57 — Philémon ***
Comme le montre cette lettre, Paul ne prêchait pas un “ évangile social ” ni ne cherchait à supprimer un système de choses existant et ses institutions, comme l’esclavage. Il n’a pas davantage affranchi arbitrairement les esclaves chrétiens ; au contraire, il a renvoyé l’esclave fugitif Onésime à son maître Philémon, lui faisant faire un voyage de plus de 1 400 kilomètres, distance séparant Rome de Colosses. Ainsi, Paul était attaché à son appel élevé comme apôtre, s’en tenant strictement à la mission divine qui lui avait été confiée, savoir ‘ prêcher le royaume de Dieu et enseigner les choses concernant le Seigneur Jésus Christ ’. — Actes 28:31 ; Philém. 8, 9.
8 La lettre à Philémon révèle l’amour et l’unité qui existaient chez les chrétiens du Ier siècle. On y apprend que les premiers chrétiens s’appelaient “ frère ” et “ sœur ”. (Philém. 2, 20.) De plus, elle démontre aux chrétiens de notre temps comment faire entre eux l’application pratique des principes chrétiens. En ce qui concerne Paul, nous trouvons ici l’expression de son amour fraternel, de son respect pour les relations courtoises et la propriété d’autrui ; il montre également un tact délicat et une humilité digne d’éloges. Au lieu de contraindre Philémon à pardonner à Onésime en faisant peser sur lui son autorité de surveillant à la tête de la congrégation chrétienne, Paul fait appel à son amour chrétien et à son amitié personnelle. Aujourd’hui, les surveillants peuvent tirer profit de la façon pleine de tact avec laquelle Paul s’adressa à Philémon.

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