CORINTHE “ était une ville célèbre et licencieuse, où se rencontraient les vices de l’Occident et de l’Orient* ”. Située sur l’isthme reliant le Péloponnèse à la Grèce continentale, Corinthe était le lieu de passage obligé vers le continent. Aux jours de l’apôtre Paul, sa population était évaluée à environ 400 000 personnes, et seules Rome, Alexandrie et Antioche de Syrie la surpassaient en nombre. À l’est de Corinthe, il y a la mer Égée, à l’ouest, le golfe de Corinthe et la mer Ionienne. Ainsi Corinthe, capitale de la province d’Achaïe, avec ses deux ports, Cenchrées et Léchée, occupait une position stratégique au plan commercial. C’était également un foyer d’érudition grecque. On a dit : “ Tant on loua ses richesses, qu’elles en devinrent proverbiales ; il en était de même du vice et de la corruption de ses habitants*. ” Entre autres pratiques religieuses païennes, il y avait le culte d’Aphrodite, qui correspond à la Vénus des Romains. La sensualité était un fruit du culte corinthien.
C’est dans cette métropole de l’Empire romain, florissante mais moralement corrompue, que l’apôtre Paul arriva vers 50 de n. è. Pendant son séjour de 18 mois, une congrégation chrétienne y fut fondée (Actes 18:1-11). Quel amour Paul éprouvait pour ces croyants à qui il avait le premier apporté la bonne nouvelle sur Christ ! Dans une lettre, il leur rappelle le lien spirituel qui les unit, disant : “ Car même si vous aviez dix mille précepteurs en Christ, vous n’avez certainement pas beaucoup de pères ; car en Christ Jésus, moi je suis devenu votre père par le moyen de la bonne nouvelle. ” — 1 Cor. 4:15.
Un intérêt profond pour leur bien-être spirituel incita Paul à écrire sa première lettre aux chrétiens de Corinthe pendant son troisième voyage missionnaire. Quelques années s’étaient écoulées depuis son séjour dans cette ville. C’était vers 55 de n. è., et Paul se trouvait à Éphèse. Il avait apparemment reçu une lettre de la congrégation de Corinthe, relativement nouvelle, lettre qui exigeait une réponse. De plus, des rapports alarmants étaient parvenus jusqu’à Paul (7:1 ; 1:11 ; 5:1 ; 11:18). Ces nouvelles étaient si inquiétantes que l’apôtre ne fera allusion à leur lettre qu’au premier verset du chapitre 7. C’est principalement ces rapports qui incitèrent Paul à écrire à ses compagnons chrétiens de Corinthe.
C’est dans cette métropole de l’Empire romain, florissante mais moralement corrompue, que l’apôtre Paul arriva vers 50 de n. è. Pendant son séjour de 18 mois, une congrégation chrétienne y fut fondée (Actes 18:1-11). Quel amour Paul éprouvait pour ces croyants à qui il avait le premier apporté la bonne nouvelle sur Christ ! Dans une lettre, il leur rappelle le lien spirituel qui les unit, disant : “ Car même si vous aviez dix mille précepteurs en Christ, vous n’avez certainement pas beaucoup de pères ; car en Christ Jésus, moi je suis devenu votre père par le moyen de la bonne nouvelle. ” — 1 Cor. 4:15.
Un intérêt profond pour leur bien-être spirituel incita Paul à écrire sa première lettre aux chrétiens de Corinthe pendant son troisième voyage missionnaire. Quelques années s’étaient écoulées depuis son séjour dans cette ville. C’était vers 55 de n. è., et Paul se trouvait à Éphèse. Il avait apparemment reçu une lettre de la congrégation de Corinthe, relativement nouvelle, lettre qui exigeait une réponse. De plus, des rapports alarmants étaient parvenus jusqu’à Paul (7:1 ; 1:11 ; 5:1 ; 11:18). Ces nouvelles étaient si inquiétantes que l’apôtre ne fera allusion à leur lettre qu’au premier verset du chapitre 7. C’est principalement ces rapports qui incitèrent Paul à écrire à ses compagnons chrétiens de Corinthe.