24 déc. Lecture de la Bible : Zekaria 9-14
Les jugements de Jéhovah sur Damas. Pourtant, un siècle plus tard, Damas avait, lit-on, retrouvé sa position de “ tête de la Syrie ”. (Is 7:8.) Sous le règne du roi Ahaz de Juda (761-746 av. n. è.), Retsîn de Damas, ligué avec Péqah d’Israël, envahit Juda jusqu’à Élath sur le golfe d’Aqaba. Le roi Ahaz eut alors si peur qu’il envoya un pot-de-vin à Tiglath-Piléser III d’Assyrie en lui demandant d’écarter la menace que la Syrie faisait peser sur Juda. L’Assyrien s’empressa d’attaquer Damas, s’en empara, mit à mort Retsîn et exila de nombreux Damascéniens (2R 16:5-9 ; 2Ch 28:5, 16). Ainsi se réalisaient les prophéties de Jéhovah annoncées par Isaïe et Amos (Is 8:4 ; 10:5, 8, 9 ; Am 1:3-5) ; néanmoins, lorsqu’il alla à la rencontre de Tiglath-Piléser à Damas (sans doute pour lui rendre hommage), Ahaz, agissant en insensé, fit faire une copie de l’autel du faux culte qu’il y vit, et plus tard, il sacrifia dessus “ aux dieux de Damas ”. — 2R 16:10-13 ; 2Ch 28:23.
Par la suite, Damas ne fut jamais plus une menace pour Israël. Quoique faible militairement, la ville retrouva de toute évidence son dynamisme commercial, comme l’indique la prophétie d’Ézékiel (Éz 27:18). Mais Jérémie annonça aussi que Damas, autrefois tant louée, connaîtrait l’angoisse à cause d’une mauvaise nouvelle venant de Hamath et d’Arpad, dans le N. de la Syrie, nouvelle ayant probablement trait à la conquête impitoyable des royaumes araméens par les armées babyloniennes en marche de Neboukadnetsar (Jr 49:23-27). Damas, le joyau du désert, n’échapperait pas aux conséquences de cette conquête. Plus tard encore, Damas est citée dans une condamnation prononcée par Zekaria, prophète de Jéhovah, qui écrivit sa prophétie en 518 av. n. è. Cette prophétie se réalisa vraisemblablement au temps d’Alexandre le Grand, qui occupa la Syrie et la Phénicie après sa victoire à la bataille d’Issus en 333 av. n. è. — Ze 9:1-4.
Pendant la période des Séleucides, Antioche devint la capitale de la province de Syrie à la place de Damas. Le roi Arétas III du royaume arabe des Nabatéens prit la ville en 85 av. n. è. Rome conquit toute la Syrie en 64-63 av. n. è., et Damas demeura une ville romaine jusqu’en 33 de n. è. Elle fut citée par Pline (historien romain du Ier siècle de n. è.) parmi une des dix premières villes de la Décapole.
Les jugements de Jéhovah sur Damas. Pourtant, un siècle plus tard, Damas avait, lit-on, retrouvé sa position de “ tête de la Syrie ”. (Is 7:8.) Sous le règne du roi Ahaz de Juda (761-746 av. n. è.), Retsîn de Damas, ligué avec Péqah d’Israël, envahit Juda jusqu’à Élath sur le golfe d’Aqaba. Le roi Ahaz eut alors si peur qu’il envoya un pot-de-vin à Tiglath-Piléser III d’Assyrie en lui demandant d’écarter la menace que la Syrie faisait peser sur Juda. L’Assyrien s’empressa d’attaquer Damas, s’en empara, mit à mort Retsîn et exila de nombreux Damascéniens (2R 16:5-9 ; 2Ch 28:5, 16). Ainsi se réalisaient les prophéties de Jéhovah annoncées par Isaïe et Amos (Is 8:4 ; 10:5, 8, 9 ; Am 1:3-5) ; néanmoins, lorsqu’il alla à la rencontre de Tiglath-Piléser à Damas (sans doute pour lui rendre hommage), Ahaz, agissant en insensé, fit faire une copie de l’autel du faux culte qu’il y vit, et plus tard, il sacrifia dessus “ aux dieux de Damas ”. — 2R 16:10-13 ; 2Ch 28:23.
Par la suite, Damas ne fut jamais plus une menace pour Israël. Quoique faible militairement, la ville retrouva de toute évidence son dynamisme commercial, comme l’indique la prophétie d’Ézékiel (Éz 27:18). Mais Jérémie annonça aussi que Damas, autrefois tant louée, connaîtrait l’angoisse à cause d’une mauvaise nouvelle venant de Hamath et d’Arpad, dans le N. de la Syrie, nouvelle ayant probablement trait à la conquête impitoyable des royaumes araméens par les armées babyloniennes en marche de Neboukadnetsar (Jr 49:23-27). Damas, le joyau du désert, n’échapperait pas aux conséquences de cette conquête. Plus tard encore, Damas est citée dans une condamnation prononcée par Zekaria, prophète de Jéhovah, qui écrivit sa prophétie en 518 av. n. è. Cette prophétie se réalisa vraisemblablement au temps d’Alexandre le Grand, qui occupa la Syrie et la Phénicie après sa victoire à la bataille d’Issus en 333 av. n. è. — Ze 9:1-4.
Pendant la période des Séleucides, Antioche devint la capitale de la province de Syrie à la place de Damas. Le roi Arétas III du royaume arabe des Nabatéens prit la ville en 85 av. n. è. Rome conquit toute la Syrie en 64-63 av. n. è., et Damas demeura une ville romaine jusqu’en 33 de n. è. Elle fut citée par Pline (historien romain du Ier siècle de n. è.) parmi une des dix premières villes de la Décapole.