Le mot hébreu tsavaʼ, qui s’emploie souvent pour le service militaire, peut aussi désigner une “ corvée ” qu’on effectue pour s’acquitter d’une dette ou racheter une faute. Ainsi, Jérusalem devait s’entendre dire que son “ service militaire ” était accompli et que sa faute était payée (Is 40:1, 2, note). Dans l’épreuve, Job, accablé et souffrant, compara la vie à un service pénible et harassant, à une “ corvée ”. Il demanda : “ N’y a-t-il pas une corvée pour le mortel sur la terre, et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d’un salarié ? ” (Jb 7:1). Plus tard, animé des mêmes sentiments, il dit à Dieu : “ Tu rendras encore plus grand ton dépit envers moi ; chez moi c’est tribulation après tribulation ”, ou : “ chez moi c’est une relève de corvée après une autre. ” (Jb 10:17, note). Manifestement, Job avait l’impression que Dieu ajoutait à son affliction en lui envoyant épreuve sur épreuve. Ailleurs, Job compara le temps que les morts passent dans le shéol à une corvée, à un fardeau imposé ; il montra toutefois qu’il espérait en une résurrection. — Jb 14:14.