14-20 novembre 2 ROIS 7-8

14-20 novembre
2 ROIS 7-8

Les prophéties rapportées dans la Bible sont vraies et dignes de confiance. Elles nous permettent de jeter un regard sur l’avenir. Le fait que de nombreuses prophéties bibliques se sont accomplies nous fournit une raison de croire en celles qui doivent encore se réaliser.

Les personnes qui prétendaient être des prophètes de Jéhovah ne furent pas toutes réellement inspirées par lui. Concernant de tels prophètes en Israël Ézéchiel déclara : “ Ainsi parle le (SEIGNEUR DIEU, RS) : Malheur aux prophètes insensés, qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien ! Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs. Ils disent : (LE SEIGNEUR, RS) a dit et (Le SEIGNEUR, RS) ne les a point envoyés ; et ils font espérer que leur parole s’accomplira. ” (Ézéch. 13:3, 6). Jérémie prononça une même condamnation sur les faux prophètes qui affirmaient que Jérusalem ne tomberait pas. Il dit : “ Et vous, n’écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos songeurs, vos astrologues, vos magiciens, qui vous disent : Vous ne serez point asservis au roi de Babylone ! Car c’est le mensonge qu’ils vous prophétisent. ” — Jér. 27:9, 10.

De même qu’il y eut jadis de faux prophètes, de même il y en a aujourd’hui. Ils n’hésitent pas à faire accroire au peuple qu’ils connaissent l’avenir. Cependant, ils sont incapables de donner des renseignements précis sur l’avenir.

Le gouvernement et la loi s’articulaient autour du roi ou pharaon, qu’on regardait comme un dieu à forme humaine. Il gouvernait par l’intermédiaire de subordonnés (des ministres) et de chefs féodaux dont le pouvoir rivalisait avec celui de la royauté quand il était faible. Peut-être ces chefs étaient-ils considérés par leurs sujets presque comme des rois, ce qui expliquerait pourquoi la Bible parle de “ rois [au pluriel] d’Égypte ” en rapport avec des moments précis (2R 7:6 ; Jr 46:25).

Les prophètes d’Israël sont des messagers de Dieu, chargés par lui du salut d’Israël. Ce salut ne veut pas simplement dire comme bien des gens le croient que notre âme ira au ciel. C’est toute la conscience d’un peuple qui doit s’ouvrir à une appréciation plus vraie de la réalité humaine. Tout comme l’humanité qui nous entoure, le peuple d’Israël ne pouvait parvenir à la maturité sans une longue expérience de la violence et du mensonge, en même temps que des remèdes qui permettent d’en venir à bout.

7:6 les Hétiens étaient des descendents de l'empire Hittite autrefois important,qui vivaient par petits groupes au nord de la Syrie.

Les rois ou les hommes jouissant d’une certaine autorité avaient coutume de s’appuyer sur le bras d’un serviteur ou d’un subordonné. C’est ce que faisait Yehoram, roi d’Israël (2R 7:2, 17). Le roi Ben-Hadad II s’appuyait sur le bras de Naamân, son serviteur, quand il se prosternait dans la maison de Rimmôn, son dieu. — 2R 5:18.

Ce n'était pas le retour des Syriens que les deux lépreux craignaient, mais la punition qu'ils méritaient, de la part de Jéhovah, s'ils péchaient en n'annonçant pas leur découverte au roi.

• La Sunamite récupère son terrain (1-6)
  
• Élisée, Ben-Hadad et Hazael (7-15)
  
• Joram, roi de Juda (16-24)
  
• Ochozias, roi de Juda (25-29)
  

2 Rois 8​:​1

 Élisée dit à la mère du garçon qu’il avait ramené à la vie*a : « Quitte cet endroit, toi et ta famille, et pars vivre à l’étranger, là où tu pourras, car Jéhovah va provoquer dans ce pays une famineb qui durera sept ans. » 2  La femme fit donc ce que l’homme du vrai Dieu lui avait conseillé. Elle partit avec sa famille au pays des Philistinsc et y resta sept ans.3  Au bout des sept ans, la femme revint du pays des Philistins et elle alla défendre sa cause devant le roi pour récupérer sa maison et son champ. 4  Or le roi était en train de parler avec Guéazi, le serviteur de l’homme du vrai Dieu. Il lui avait dit : « Raconte-​moi, s’il te plaît, toutes les grandes choses qu’Élisée a faitesd. » 5  Juste au moment où Guéazi racontait au roi comment Élisée avait ramené un garçon à la viee, la mère du garçon arriva pour demander au roi qu’on lui rende sa maison et son champf. Aussitôt Guéazi dit : « Mon seigneur le roi, voici la femme, et voici son fils qu’Élisée a ramené à la vie. » 6  Le roi questionna la femme, et elle lui raconta toute l’histoire. Alors le roi ordonna à un fonctionnaire de la cour de s’occuper d’elle, en disant : « Restitue à cette femme tout ce qui lui appartient et donne-​lui l’argent qu’aurait rapporté la vente des récoltes de son champ, depuis le jour où elle a quitté le pays jusqu’à maintenant. »

Jusqu'au XX siécle, on connaissait les Hétiens oû Hittites que par la bible.
Or, l'existence de ce peuple a été confirmée par des découvertes archéologiques relativement récentes.
Les documents égyptien s de Tell-el- Amarna donnent à ce peuple le nom de Kheta.

Hazaël ne fut jamais littéralement oint d’huile, mais la mission confiée à Éliya fut accomplie par son successeur, le prophète Élisha. Cela eut lieu lorsque, étant tombé malade, le roi Ben-Hadad II de Syrie envoya Hazaël à Damas, la principale ville de Syrie. Hazaël devait emporter un cadeau et demander à Élisha si Ben-Hadad réchapperait de sa maladie. Élisha répondit à Hazaël : “ Va [...] dire [à Ben-Hadad] : ‘ Tu te remettras certainement. ’ ” Pourtant le prophète ajouta : “ Mais Jéhovah m’a fait voir qu’il mourra à coup sûr. ” Puis il dit encore à Hazaël : “ Jéhovah m’a fait te voir comme roi sur la Syrie. ” À son retour, quand le roi lui demanda quelle était la réponse d’Élisha, Hazaël déclara : “ Il m’a dit : ‘ Tu survivras certainement. ’ ” Toutefois, le lendemain, Hazaël étouffa le roi avec une couverture mouillée et commença à régner à sa place. — 2R 8:7-15.

Achazia, en Juda (884-883)
Comparez 2 Chroniques 22.1-17.

Achazia est nommé, 2 Chroniques 21.17, Joachaz ;

C’était le seul des fils de Joram qui n’eût pas été emporté par l’invasion des Philistins et des Arabes. On est étonné de retrouver dans ce nom, aussi bien que dans ceux de Joram et de Joas, le nom de Jéhova. Était-ce un effet de l’usage, une concession à la religion ancienne, ou le nom de Jéhova désignait-il parfois la divinité en général ?