Athalie était la fille d’Akab et de Jézabel. Quand son fils Okozias, roi de Juda, meurt, elle pense s’emparer du royaume en tuant tous ses petits-enfants. Le succès d’Athalie aurait signifié la fin des descendants de David, c’est-à-dire l’échec des promesses de Dieu. Joas échappe à la mort dans des circonstances miraculeuses. Six ans plus tard, le chef des prêtres prépare un complot avec l’aide du “peuple du pays”, c’est-à-dire, des hommes libres qui ont tous les droits de citoyens (versets 14, 18, 19…). Eux étaient restés fidèles à la famille de David.
L’histoire nous montre à plusieurs reprises que c’est le peuple qui préserve la foi quand les autorités ne le font pas. Ainsi, au quatrième siècle de notre ère, beaucoup d’évêques soutenus par l’empereur romain acceptèrent les erreurs d’Arius, qui niait la divinité du Christ. Dans une Église où l’autorité vient d’en haut, mais où de fait l’empereur nommait les évêques, la situation semblait désespérée malgré le courage de quelques grands évêques comme Saint Hilaire et Saint Athanase. C’est la résistance du peuple chrétien qui assura la victoire de la foi.
Le grand prêtre rétablit l’enfant roi et se fait son tuteur. On signe un accord suivant lequel le peuple et le roi s’engagent à être fidèles à l’Alliance de Jéhovah.