13-19 septembre JOSUÉ 1-2

https://www.jw.org/fr/bibliothèque/videos/introductions-livres-bible/livre-de-josue/

• Jéhovah encourage Josué (1-9)
  
  
  
  • Lire la Loi à voix basse (8)
    
  
  
  
• Préparatifs avant la traversée du Jourdain (10-18)
  

Josué 1​:​1

Josué a prouvé sa foi en Dieu en relevant le défi de conduire le peuple.
Les Israelites ont réaffirmé leur engagement et l'eut obéissance en vers Jah en se mettant en route pour traverser le Jourdain en vue de conquérir le pays de Canaan.

La mission de Moïse s’était achevée au mont Nébo. Comme nous le voyons dans le Deutéronome, Moïse avait été appelé par Dieu pour “faire monter” le peuple, de l’esclavage d’Égypte, jusqu’aux portes de la Terre Promise. Le peuple est donc là, face à cette terre que Dieu lui donne en héritage, et c’est maintenant Josué, le premier Jésus — Josué et Jésus sont un seul et même mot en hébreu — qui va introduire le peuple dans la terre de la promesse.

Chapitre 1 à 5.12 les préparatifs de la conquête

Cette section se subdivise en quatre morceaux :

Ordres donnés par Éternel à Josué et par Josué au peuple, chapitre 1
Envoi des deux espions, chapitre 2
Passage du Jourdain, chapitres 3 et 4
Circoncision ; Pâque ; cessation de la manne, Josué 5.1-12.

L’archéologie corrobore les récits bibliques suivants, et beaucoup d’autres encore

Gen. 19:24, 25 “L’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.” (Les géologues confirment l’explosion catastrophique, suivie d’une pluie destructrice de feu et de soufre, qui engloutit la région tout entière aux environs de l’an 1900 avant notre ère. Une expédition a permis de découvrir, sous les eaux, d’importants vestiges d’une civilisation florissante, qui s’éteignit il y a 4 000 ans ; elle est maintenant immergée à l’extrémité sud de la mer Morte.)

Josué 1:4 “Depuis le désert et le Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens.” (C’est surtout depuis 1906 qu’on a découvert l’étendue de l’empire hittite. Les fouilles de Boğazkale, en Turquie, emplacement de l’ancienne capitale hittite, ont mis au jour une multitude d’objets façonnés et environ 10 000 tablettes d’argile, écrites en caractères cunéiformes et en d’autres langues.)

Josué 6:1, 20, 21 Jéricho était fermée et barricadée devant les enfants d’Israël. (...) Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s’écroula. (...) et ils dévouèrent par interdit, au fil de l’épée, tout ce qui était dans la ville.” (À partir de 1929, les expéditions sous la direction du Professeur Garstang ont mis au jour les ruines de Jéricho, confirmant ainsi le texte biblique.)

II Sam. 5:7, 8 (NW) “David se mit en devoir de s’emparer de la forteresse de Sion, c’est-à-dire la ville de David. Aussi David dit-​il en ce jour-​là : ‘Quiconque frappera les Jébusites, qu’il établisse, au moyen du tunnel de puisement d’eau, le contact.” (En 1867, découverte d’un ancien tunnel de puisement qui, partant de la fontaine de Guihon, s’enfonce dans la colline et remonte pour déboucher à l’intérieur de l’ancienne ville. De 1909 à 1911, on dégagea tout le système de tunnels partant de Guihon.)

I Rois 14:25, 26 “La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem. Il prit les trésors de la maison de l’Éternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout.” (Il s’est avéré que les inscriptions déchiffrées, en 1830, sur le mur d’enceinte du temple égyptien de Karnak, étaient le récit de la victoire de Schischak.)

II Rois 3:4, 5 “Méscha, roi de Moab, possédait des troupeaux, et il payait au roi d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers avec leur laine. À la mort d’Achab, le roi de Moab se révolta contre le roi d’Israël.” (Sur la stèle de Mésa découverte en 1868, et à présent conservée au Musée du Louvre à Paris, le roi Méscha donne sa version de sa révolte contre Israël.)

Deux conditions réclamées de Josué : la foi, ou complète confiance en Jéhovah et l’obéissance, qui doit être le premier fruit de la foi.

Dieu à accordé du succès aux Israelites lorsqu'ils ont obéi à son plan d'ensemble ,et non lorsqu'ils ont suivi leurs propres désirs.

1.5 Tout ce chapitre met en valeur la nécessité d’un chef fidèle à Yahvé pour que le peuple puisse atteindre les promesses divines. A la différence du livre des Juges, celui-ci entend montrer que les promesses se sont bien réalisées, que la terre a été conquise, que l’alliance entre Dieu et le peuple a été une réussite. Mais cela n’est possible que si l’on a un chef qui constamment fait de la loi de Yahvé sa règle et l’objet de sa méditation. Si l’on pense que ce livre a été remanié peu avant l’Exil, on sera tenté de voir dans Josué un égal de Josias, le roi de la réforme et de la découverte de la Loi, le roi également qui donna l’impression d’avoir reconquis toute la terre promise par Dieu

Toutefois, les Israélites allaient-ils, individuellement, agir avec perspicacité? Pour le faire, il leur faudrait agir. En effet, lorsqu’il confia à Josué la responsabilité de faire entrer Israël en Terre promise, Jéhovah lui dit: “Seulement, sois courageux et très fort, pour veiller à faire selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a commandée. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin d’agir sagement partout où tu iras. Ce livre de la loi ne devra pas s’éloigner de ta bouche, et il faudra que tu lises à voix basse en lui jour et nuit, afin que tu veilles à faire selon tout ce qui y est écrit; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement.” Le terme hébreu rendu ici par “agir sagement” signifie également “agir avec perspicacité”. — Josué 1:7, 8.

JÉHOVAH est le Dieu des vraies prophéties. Tout en les accomplissant, il progresse dans la réalisation de son grand dessein visant à débarrasser l’univers de tout rebelle. Cependant, dans les temps anciens, il a été dit que “le Seigneur, Jéhovah, ne fait rien sans qu’il ait révélé son secret à ses serviteurs, les prophètes”. (Amos 3:7, AC.) À notre époque moderne également, les serviteurs de Dieu peuvent être certains qu’il les avertira à l’avance de ce qui est sur le point d’arriver, afin qu’ils puissent se sauver, eux et leurs semblables. — I Tim. 4:16.
2 “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner.” (II Tim. 3:16). Cela inclut non seulement les prophéties se rapportant directement au règlement de la vieille question opposant les deux ‘postérités’, mais aussi de nombreux événements dramatiques, dirigés par Jéhovah, qui ont jalonné l’histoire de son peuple. Un grand nombre de ceux-ci doivent nous servir aujourd’hui d’avertissement. “Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont arrivées les fins des systèmes de choses.” (I Cor. 10:11). Certains de ces drames antiques montrent comment Jéhovah remportera la victoire sur ses ennemis, ainsi que l’œuvre que nous avons le privilège d’effectuer, alors que nous participons à la marche victorieuse.
3 Parmi ces drames, il y a celui qui met en scène Josué et les Israélites lorsqu’ils entrèrent en Terre promise. Vous pouvez en lire le récit poignant rapporté dans les chapitres un à six du livre de Josué. Nous vous suggérons de le faire, afin que vous puissiez mieux apprécier ce récit.

Une fois le tabernacle installé, le camp fut organisé conformément aux directives divines données vers le début de la deuxième année. Le centre du camp, tant sous le rapport de l’emplacement que de l’importance, était la tente de la présence de Jéhovah, le tabernacle, avec la cour qui l’entourait. Son entrée faisait face à l’E., où campaient Moïse, Aaron et les prêtres (Nb 3:38). Le reste des Lévites (22 000 mâles, depuis l’âge d’un mois et au-dessus) campaient sur les trois autres côtés : les Qehathites vers le S., les Guershonites à l’O. et les Merarites vers le N. (Nb 3:23, 29, 35, 39.) Ces deux dernières familles étaient chargées de certains bagages, des chariots et des animaux utilisés pour le transport du tabernacle et de son matériel. Ainsi les Israélites préposés au service du sanctuaire de Jéhovah campaient-ils à proximité et autour du tabernacle, formant une barrière de protection contre toute intrusion de non-Lévites, afin “ qu’il n’y ait pas d’indignation contre l’assemblée ”. — Nb 1:53 ; 7:3-9.
Au-delà des tentes des Lévites campaient les 12 tribus, disposées en carré d’après les quatre points cardinaux. Il apparaît que l’ensemble des Israélites se trouvaient loin du tabernacle ; certains commentateurs parlent de 900 m, car il devait y avoir une distance “ d’environ deux mille coudées ” entre le peuple et l’arche de l’alliance quand commença la traversée du Jourdain (Jos 3:4). Les 12 tribus étaient scindées en quatre grandes divisions, chacune portant le nom de la tribu placée au centre de la division. Ainsi, la division de trois tribus située vers l’E. du tabernacle s’appelait Juda, mais d’un côté de Juda il y avait Issakar et de l’autre Zéboulôn (Nb 2:3-. Quand cette disposition fut mise en place en 1512 av. n. è., la division de trois tribus de Juda comptait 186 400 hommes robustes âgés de 20 ans et au-dessus (Nb 1:1-3 ; 2:9). Vers le S., dans le sens des aiguilles d’une montre, se trouvait la division de trois tribus de Ruben, Ruben ayant de part et d’autre Siméon et Gad ; elle comptait 151 450 hommes de guerre (Nb 2:10-16). Ces deux divisions, placées vers l’E. et vers le S., ainsi que les Lévites, étaient constituées des descendants de Jacob par Léa et sa servante Zilpa (Gn 35:23, 26). Soit dit en passant, les contacts entre les rebelles rubénites Dathân et Abiram, et le Qehathite Qorah, s’expliquent du fait que Ruben et les Qehathites campaient vers le S. du sanctuaire (Nb 16:1). En remontant vers l’O., on trouvait la division de trois tribus d’Éphraïm, Éphraïm ayant à ses côtés Manassé et Benjamin, tous descendants de Rachel, leur nombre s’élevant à 108 100 soldats (Nb 2:18-24). Finalement, vers le N. il y avait la division de trois tribus de Dân, c’est-à-dire Dân associée à Asher et à Naphtali, représentant en tout 157 600 combattants (Nb 2:25-31). Dân et Naphtali descendaient de Bilha, la servante de Rachel, mais Asher venait de Zilpa, la servante de Léa. — Gn 35:25, 26.

— Pourquoi Rahab dupe-t-elle les envoyés du roi qui recherchent les espions ? Rahab protège les espions au péril de sa vie parce qu’elle a foi en Jéhovah. De ce fait, elle n’est pas obligée de révéler l’endroit où ils se cachent à des hommes qui veulent nuire au peuple de Dieu (Matthieu 7:6 ; 21:23-27 ; Jean 7:3-10). Rahab a d’ailleurs été “ déclarée juste par des œuvres ”, y compris pour avoir lancé les émissaires du roi sur une fausse piste. — Jacques 2:24-26.

Rahab ne se souciait donc pas seulement de sa propre vie, elle pensait aussi à tous ceux de la maison de son père. De plus, elle demanda aux deux hommes un “signe certain”. Ce signe serait un serment solennel garantissant que tout ce qu’elle avait demandé lui serait accordé. Les espions répondirent: “Nos âmes devront mourir à votre place!” (Josué 2:14). Ils laissaient entendre par là que s’ils n’épargnaient pas Rahab et sa famille, Dieu les punirait de mort. Leur vie garantissait la vie de Rahab et de toute sa parenté.
La promesse des espions était cependant conditionnelle. Rahab ne devait rien divulguer les concernant. En outre, à la fenêtre par où elle allait faire descendre les hommes, elle devait attacher un cordon écarlate. Ce cordon de la couleur du sang, véhicule de la vie, était un symbole approprié des dispositions garantissant la vie sauve à Rahab et à tous ceux qui viendraient chercher refuge sous son toit. La troisième condition pour être sauvé était de rester à l’intérieur de la maison de Rahab. Quiconque la quitterait pendant la conquête de Jéricho, ne pourrait espérer être épargné. — Josué 2:14-20.

A l'épique de Josué il était courant de construire des habitations sur les murailles de la ville.

Une prostituée accueille les espions de Josué. Ceux-ci promettent d’épargner sa vie et celle de toute sa famille. Les énormes murs de Jéricho avaient été détruits un siècle plus tôt, mais de nouveaux habitants s’étaient installés à l’intérieur sans les réparer. On peut imaginer tous ces gens rassemblés dans une maison bâtie sur les ruines du rempart.
Ce petit incident a une valeur symbolique. L’auteur place dans la bouche de Rahab une profession de foi en Jéhovah, le Dieu vivant qui va livrer le pays aux Hébreux. Rahab est sauvée à cause de sa foi.
La tradition juive la reconnaît comme ancêtre du roi David et l’Évangile mentionne son nom dans la généalogie de Jésus (Mt 1.5).