L’imposition des mains. La main n’était pas seulement un organe de préhension ; on posait les mains sur une personne ou un objet à des fins diverses. Toutefois, la signification générale de ce geste était l’action de désigner, de signaler, que la personne ou la chose était admise, reconnue, pour une certaine fonction. Pendant la cérémonie d’installation de la prêtrise, Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau et des deux béliers qui allaient être sacrifiés, reconnaissant par là que ces animaux étaient offerts pour eux dans le but qu’ils deviennent prêtres de Jéhovah Dieu (Ex 29:10, 15, 19 ; Lv 8:14, 18, 22). Quand, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse établit Josué comme son successeur, il posa sa main sur lui, et à la suite de cela Josué fut “ plein de l’esprit de sagesse ”, rendu apte à diriger convenablement Israël (Dt 34:9). On posait les mains sur des personnes pour les désigner comme bénéficiaires d’une bénédiction (Gn 48:14 ; Mc 10:16). Jésus Christ toucha (ou posa les mains sur) des personnes qu’il guérit (Mt 8:3 ; Mc 6:5 ; Lc 13:13). Dans certains cas, le don de l’esprit saint fut accordé par l’imposition des mains des apôtres. — Ac 8:14-20