La Loi que Dieu donna à l’ancien Israël prévoyait que quiconque volait un taureau ou un mouton devait rendre à la victime deux taureaux ou deux moutons. Et si le voleur avait tué l’animal, la compensation était plus importante. S’il ne pouvait pas la donner, il devait alors travailler comme ouvrier à gages jusqu’à ce qu’il ait payé sa dette à sa victime. — Ex. 22:1-9.
L’avantage de rendre ainsi les criminels responsables de leurs actes est évident. D’abord, la victime recouvrait ce qu’elle avait perdu, avec un supplément pour compenser le préjudice subi. Ensuite, cela donnait au transgresseur une leçon dont il pouvait tirer profit. Enfin, cela n’imposait pas à la communauté le fardeau de prisons à entretenir.