Ne sous-estimez jamais le bien qu’une visite peut faire à une de nos sœurs ou à un de nos frères âgés. Quand il est arrivé à Rome, un chrétien du nom d’Onésiphore a cherché Paul avec soin, l’a trouvé, puis ‘ l’a souvent réconforté ’. (2 Timothée 1:16, 17.) – TG2004 15/5 p20 §18
Celui qui « nomme le nom de Jéhovah renonce à l’injustice » d’une autre manière encore. Laquelle ? Il ne fréquente pas ceux qui pratiquent l’injustice. Remarquons qu’après l’image du « solide fondement de Dieu », Paul recourt à une autre image. Il parle d’« une grande maison » dans laquelle ne se trouvent « pas seulement des récipients en or et en argent, mais aussi en bois et en terre cuite ; les uns pour un usage honorable, mais les autres pour un usage vulgaire » (2 Tim. 2:20, 21). Ensuite, Paul exhorte les chrétiens à se tenir « à distance », ou à se séparer, des ustensiles destinés à un usage « vulgaire ».
Que signifie cette image ? Paul compare la congrégation chrétienne à « une grande maison » et ses membres à des « récipients », ou accessoires à usage domestique. Dans une maison, certains ustensiles peuvent être contaminés par des substances dangereuses ou par un environnement insalubre. L’occupant doit les maintenir séparés des ustensiles propres, notamment de ceux qui servent à cuisiner.
Pareillement aujourd’hui, les adorateurs de Jéhovah, qui s’efforcent de mener une vie pure, ne doivent pas être les intimes de membres de la congrégation qui persistent à ne pas tenir compte des principes divins. Si cela concerne des individus à l’intérieur de la congrégation, à combien plus forte raison faut-il « se détourner » de la fréquentation d’individus extérieurs à la congrégation. Les individus qui n’ont pas une conduite conforme aux exigences divines sont des ‘ vases pour un usage vulgaire ’. En revanche, en vivant en accord avec la volonté de Dieu, nous serons ‘ des vases pour un usage honorable, sanctifiés ou mis à part pour le service de Jéhovah et préparés pour toute œuvre bonne ’. Demandons-nous donc : ‘ Suis-je “ un vase pour un usage honorable ” ? Ai-je une bonne influence sur les autres croyants ? Suis-je un membre de la congrégation qui travaille épaule contre épaule avec les autres adorateurs ? ’. – TG2014 15/7 p15
Quand notre amitié avec Jéhovah est menacée, nous devons agir avec rapidité et fermeté. C’est ce que Paul suggérait quand il a dit à Timothée : « Fuis donc les désirs de la jeunesse » (2 Tim. 2:22). À cette époque, Timothée était déjà adulte. Il avait probablement passé la trentaine. Toutefois, les « désirs de la jeunesse » ne tentent pas que les jeunes. Face à ce genre de désirs, Timothée devait « fuir ». Autrement dit, il devait « renoncer à l’injustice ». En l’absence de la discipline appropriée, plus d’un jeune s’est laissé aller à des comportements cédant à l’esprit de compétition, à la convoitise, à la fornication, à l’amour de l’argent et à la poursuite des plaisirs. Ce sont là autant de “ désirs de la jeunesse ” que la Bible nous presse de fuir. Aujourd’hui, le chrétien qui tient compte de ce conseil prend, sans hésiter ni tarder, des mesures fermes contre ce qui menace sa spiritualité. – TG2014 15/7 p16 §18
L’amour de soi mentionné en 2 Timothée 3:2 n’est pas un amour normal et équilibré. C’est un amour dénaturé et égoïste. Celui qui s’aime de façon excessive pense de lui-même « plus qu’il ne faut penser ». Il se soucie plus de lui-même que des autres. Quand les choses se passent mal, il rejette la responsabilité sur les autres plutôt que de l’assumer. Un commentaire biblique le compare à « un hérisson qui [...] se roule en boule, restant au chaud dans sa douce fourrure », mais « tournant ses piquants vers les autres ». Cette personne n’est pas vraiment heureuse. – TG2018/1 §5
Nous le savons, Timothée a décidé de poursuivre des objectifs spirituels. Mais qu’est-ce qui lui en a donné l’envie ? Dans la deuxième lettre qu’il lui a adressée, Paul a cité deux facteurs déterminants : “ Demeure dans les choses que tu as apprises et qu’on t’a persuadé de croire, sachant de quelles personnes tu les as apprises et que depuis ta toute petite enfance tu connais les écrits sacrés. ” (2 Timothée 3:14, 15). Remarquons les trois aspects de l’apprentissage que Paul a mentionnés : 1) connaître les Écrits sacrés, 2) être persuadé de croire et 3) devenir sage pour le salut grâce à la foi en Christ Jésus. La foi de Timothée, foi qui le poussait à faire une déclaration publique, reposait sur sa connaissance des Écritures. L’avait-il acquise tout seul ? Non. Il avait eu besoin d’aide pour accéder à la connaissance exacte et à l’intelligence spirituelle de ce qu’il lisait (Colossiens 1:9). On l’avait “ persuadé de croire”. Le fait qu’il ait eu cette connaissance ‘ depuis sa toute petite enfance ’ laisse entendre, compte tenu d’un père très certainement incroyant, que sa mère et sa grand-mère ont été les premières à l’instruire. — 2 Timothée 1:5. Grâce à l’influence que des chrétiens ont eue sur lui, Timothée a pu faire de bons choix. TG2007 1/5 p24 §5
Lire la Bible, c’est comme se regarder attentivement dans un miroir. Le puissant message de la Parole de Dieu nous permet de voir ce que nous sommes réellement. Autrement dit, il fait la distinction entre ce que nous semblons être et ce que nous sommes vraiment. Tel un miroir, il montre ce qui est à corriger. La Bible ne se contente pas de révéler quels sont les changements nécessaires, elle nous aide aussi à les effectuer. L’apôtre Paul a déclaré : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice. ” (2 Timothée 3:16, 17). Remarquez que, sur les quatre effets utiles mentionnés, trois impliquent un changement d’état d’esprit et de comportement : reprendre, remettre les choses en ordre et discipliner. Si nous avons besoin de nous regarder souvent dans la glace pour vérifier notre aspect, à combien plus forte raison devrions-nous lire régulièrement la Parole de Dieu – TG2006 1/8 p13
“ Prêche la parole, fais-le avec insistance. ” 2 Timothée 4:2. - Notons que la forme du verbe grec employé par Paul dans l’expression ‘ prêcher avec insistance ’ suggère l’idée d’urgence. À la manière d’un chirurgien consciencieux qui est très concentré sur son travail parce qu’une vie est en jeu, le chrétien qui prêche avec insistance se concentre sur son ministère. Par exemple, il réfléchit aux problèmes ou aux questions qui préoccupent les gens. Parfois même il modifie son programme de manière à aller les voir à un moment qui leur convienne. Prêcher avec insistance, motivé par un sentiment d’urgence, implique également de se fixer des priorités. Imaginez : Vous avez passé un examen médical et vous recevez les résultats. Votre médecin vous convoque et vous dit : “ Votre état est inquiétant ! Vous disposez d’un mois tout au plus pour agir. ” Qu’allez-vous faire ? Vous allez certainement écouter ses recommandations, rentrer chez vous et revoir attentivement vos priorités. – km2014/10 §7,8