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Jéhovah dans la Bible

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1Jéhovah dans la Bible Empty Jéhovah dans la Bible Lun 4 Fév - 2:37

Josué

Josué
Administrateur

La Bible de Genoude, parue en 1824, emploie "Jéhovah" pour traduire le Tétragramme sacré (voir Ex 6:3 ; 15:3, 6, 11,16 ; Dt 33:2, 3, 5, 11 ; Ps 95:1, 2, 4, 7-10, 12 ; etc.). La Bible de Crampon, édition de 1894, dit ceci dans sa préface :"Nous avons conservé Jéhovah, tout en sachant bien que la prononciation très probable de ce mot est Jahvé." (Dans l’édition  révisée  de  1923,  le  Tétragramme  divin  est  transcrit  Yahweh  et  non  plus  Jéhovah).  La  Bible  de  Darby  met  le nom  "Jéhovah"  dans  les  textes  suivants  :  Ex  6:2,  3  ;  Is  12:2  ;  26:4  et  dans  la  note  de  Ps  83:18.  Enfin,  dansl’introduction de la Bible de Chouraqui (1985), on trouve ceci : "Le tétragramme IHVH est représenté sous deux formes,IHVH/adonaï et IHVH/Elohîm, qui correspondent aux prononciations traditionnelles du nom divin en hébreu."Puisque des noms propres bibliques très connus de la langue française se prononcent avec la lettre "J " en lieu et place d'un  "  I  "  ou  "Y"  du  texte  grec  ou  hébreu  (lorsque  nous  parlons  du  Messie Jésus,  nous  ne  disons  pas  Iésous,  ni Yéshoua),

2Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 13 Fév - 14:38

Josué

Josué
Administrateur

Steven Byington à qui l’on doit la Bible in Living English explique en ces termes pour quelle raison il s’est servi du nom de Dieu dans sa version: 
“Ce ne sont pas l’orthographe et la prononciation qui comptent le plus. L’essentiel est de souligner qu’il s’agit d’un nom personnel. Il y a plusieurs textes qu’il est impossible de comprendre convenablement si l’on traduit ce nom propre par un nom commun comme ‘Seigneur’ou pis encore par un adjectif substantivé [comme l’‘Éternel’].”

3Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 13 Fév - 22:16

Rene philippe

Rene philippe

Josué a écrit:La Bible de Genoude, parue en 1824, emploie "Jéhovah" pour traduire le Tétragramme sacré (voir Ex 6:3 ; 15:3, 6, 11,16 ; Dt 33:2, 3, 5, 11 ; Ps 95:1, 2, 4, 7-10, 12 ; etc.). La Bible de Crampon, édition de 1894, dit ceci dans sa préface :"Nous avons conservé Jéhovah, tout en sachant bien que la prononciation très probable de ce mot est Jahvé." (Dans l’édition  révisée  de  1923,  le  Tétragramme  divin  est  transcrit  Yahweh  et  non  plus  Jéhovah).  La  Bible  de  Darby  met  le nom  "Jéhovah"  dans  les  textes  suivants  :  Ex  6:2,  3  ;  Is  12:2  ;  26:4  et  dans  la  note  de  Ps  83:18.  Enfin,  dansl’introduction de la Bible de Chouraqui (1985), on trouve ceci : "Le tétragramme IHVH est représenté sous deux formes,IHVH/adonaï et IHVH/Elohîm, qui correspondent aux prononciations traditionnelles du nom divin en hébreu."Puisque des noms propres bibliques très connus de la langue française se prononcent avec la lettre "J " en lieu et place d'un  "  I  "  ou  "Y"  du  texte  grec  ou  hébreu  (lorsque  nous  parlons  du  Messie Jésus,  nous  ne  disons  pas  Iésous,  ni Yéshoua),

Je me permets de remettre le lien où vous trouverez quelques-unes des Bibles citées par Josué, ainsi qu'une feuille excel détaillant pratiquement l'ensemble des ouvrages avec la mention AT et NT, et les versions où figure le nom de Jéhovah en Ps 83:18; vous pouvez vous amuser à chercher les autres versets dans les exemplaires et me faire remonter l'info pour que je puisse compléter la feuille excel

https://mega.nz/#F!vNQxgCwY!upJNZW6vy8Xl_IMEykJyhA



Dernière édition par Rene philippe le Ven 15 Mar - 22:05, édité 1 fois

4Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 15 Mar - 13:12

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Opera_28
Nouveau testament de Carl Friedrich Bahrdt
https://www.google.com/search?q=nuovo+testamento+de+carl+frriedriche+bahrdt&hl=fr&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=xVIKLgxivkd8WM%253A%252CVVBjkLlbYxXtjM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kRBcOiZ6JVvlS-fIGtraYAF9OBPsQ&sa=X&ved=2ahUKEwiwtaScmoThAhVFzoUKHb5LCdoQ9QEwBXoECAQQDg#imgrc=Uv-Zdygngu9gQM:&vet=1

5Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 15 Mar - 13:42

papy

papy

Ce document montre bien que le nom de Jéhovah est connu depuis  plus de trois siècles de tant chez les protestants que chez les catholiques.

6Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 15 Mar - 14:29

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Opera_29

7Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 15 Mar - 17:41

vulgate

vulgate

papy a écrit:Ce document montre bien que le nom de Jéhovah est connu depuis  plus de trois siècles de tant chez les protestants que chez les catholiques.
Ce n'est effectivement plus à démontrer.

8Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 15 Mar - 18:42

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

vulgate a écrit:
papy a écrit:Ce document montre bien que le nom de Jéhovah est connu depuis  plus de trois siècles de tant chez les protestants que chez les catholiques.
Ce n'est effectivement plus à démontrer.
Et pourtant certains le conteste fortement.

9Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 10 Avr - 13:42

Josué

Josué
Administrateur

Dans l'Encyclopédie Biblique (protestant) de Frank Reisdorf-Reece  sur le nom Jéhovah il dit ceci ,Jéhovah-Jiré (L'Eternel qui pourvoira),Genése 22:14.
Mais Jéhovah-Jiré ne signifies pas l'Eternel qui pourvoira,mais plutôt:(Genèse 22:14) [...] Abraham appela cet endroit Jéhovah-Jiré. C’est pourquoi on dit encore aujourd’hui : « Dans sa montagne, Jéhovah fournira ce qui est nécessaire. 
De même Jéhovah -Shalom (l'Eternel de paix),alors que la signification exacte est Jéhovah.
 Signifie « Jéhovah est paix »

 Ce même dictionnaire  renvois vers Dieu et ses titres ,et ce n'est pas triste comme explication.

10Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 10 Avr - 15:16

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Mais c'est la même chose concernant le nom de Jésus qui pour la majorité des chrétiens veut dire l'Éternel sauve ,alors qu'en réalité c'est Jéhovah sauve.

11Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 12 Avr - 15:35

Josué

Josué
Administrateur

C'est aussi ce que dit un autre dictionnaire biblique (Nouveau dictionnaire biblique) page 385.
J
ésus Christ:Tu lui donneras le nom de Jésus,car c'est lui qui sauvera son peuple..)
Jésus ( latin,tiré du grec Ièsous,provenant de l'hébreu Jeshua qui est une forme tardive de Jehoshua ou Joshuan c-à-d Josué;L'Eternel est salut.
Ce qui est totalement faux car c'est plus juste de traduire Jéhovah est salut.

12Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 17 Avr - 11:53

Josué

Josué
Administrateur

Le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes

“ Jéhovah. ” Héb. : יהוה (YHWH ou JHVH)
On a pu voir dans l’App. 1A et 1C que le Tétragramme sous sa forme hébraïque (יהוה) s’est employé aussi bien dans le texte hébreu que dans la Septante. Quand donc Jésus et ses disciples lisaient les Écritures soit en hébreu, soit en grec, ils rencontraient le nom divin. À la synagogue de Nazareth, lorsque Jésus, s’étant levé, a pris le livre d’Isaïe et en a lu un passage (61:1, 2) où paraît le Tétragramme, il a prononcé le nom divin. Cela s’accordait avec sa détermination de faire connaître le nom de Jéhovah, comme l’indiquent ces paroles à l’adresse de son Père : “ J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. (...) Je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître. ” — Jn 17:6, 26.
On peut prouver que les disciples de Jésus employaient le Tétragramme dans leurs écrits. Voici ce que Jérôme a écrit au IVsiècle dans le chapitre III de son ouvrage Liber de viris illustribus : “ MATTHIEU, nommé aussi Lévi, et de publicain devenu apôtre, composa le premier en Judée, pour ceux qui avaient cru parmi les circoncis, l’Évangile du Christ, et le rédigea en caractères et langage hébraïques. Quelle personne le traduisit plus tard en grec, c’est ce que l’on ne sait pas au juste. L’Évangile hébreu se trouve aujourd’hui encore dans la bibliothèque de Césarée, que le martyr Pamphilus avait formée avec le soin le plus grand. Les Nazaréens de Berœa, ville de Syrie, se servent du texte hébreu, et j’ai eu par eux la facilité de le transcrire. ” (Livre des hommes illustres, traduit en français avec le texte latin en regard, par F. Collombet, Paris 1840, p. 15).
Matthieu a cité plus d’une centaine de fois les Écritures hébraïques inspirées. Quand ces citations comprenaient le nom divin, le devoir de l’apôtre était de faire figurer fidèlement le Tétragramme dans son Évangile en hébreu. Lorsque l’Évangile de Matthieu a été traduit en grec, le Tétragramme a été laissé sous sa forme originelle dans le texte grec, selon l’usage de l’époque.
Outre Matthieu, tous les autres rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes ont également cité des versets tirés du texte hébreu ou de la Septante, des versets avec le nom divin. Par exemple, Pierre, en Ac 3:22, a cité Dt 18:15 où le Tétragramme paraît dans un fragment de papyrus de la Septante qu’on fait remonter au Ier siècle av. n. è. (Voir App. 1C § 1.) Disciple de Christ, Pierre utilisait le nom de Dieu, Jéhovah. Quand le discours de Pierre a été mis par écrit, on a employé ici le Tétragramme conformément à l’usage du Ier siècle av. n. è. et du Ier siècle de n. è.
Au cours du IIou IIIsiècle de n. è., les scribes ont supprimé le Tétragramme aussi bien dans la Septante que dans les Écritures grecques chrétiennes, lui substituant Kurios “ Seigneur ”, ou Théos “ Dieu ”.
Sur l’emploi du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes, voici ce qu’a écrit G. Howard de l’université de Géorgie (Journal of Biblical Literature, vol. 96, Boston 1977, p. 63) : “ Des découvertes récentes en Égypte et dans le désert de Juda nous permettent de voir de première main l’emploi du nom de Dieu aux temps préchrétiens. Ces découvertes sont importantes pour les études du N[ouveau] T[estament] en ce qu’elles établissent une analogie littéraire avec les documents chrétiens les plus anciens et qu’elles expliquent peut-être comment des auteurs du NT ont utilisé le nom divin. Dans les pages qui suivent, nous avancerons la théorie que le nom divin, יהוה (et peut-être des abréviations du nom), se trouvait écrit à l’origine dans les citations du NT tirées de l’A[ncien] T[estament] et dans les allusions qu’on y faisait, et qu’avec le temps le nom a été remplacé par le substitut κς [abréviation de Kurios, “ Seigneur ”]. Cette suppression du Tétragramme a, selon nous, jeté la confusion dans l’esprit des premiers Gentils devenus chrétiens sur la relation entre le ‘ Seigneur Dieu ’ et le ‘ Seigneur Christ ’, ce qui se reflète dans la tradition manuscrite du texte du NT. ”
Nous souscrivons à ce que dit l’auteur, à ceci près : nous ne considérons pas cette manière de voir comme une “ théorie ”, mais comme une présentation de faits historiques sur la transmission des manuscrits bibliques.
LE NOM DIVIN RESTITUÉ
Au cours des siècles, on a souvent traduit en hébreu les Écritures grecques chrétiennes, en partie ou intégralement. Ces traductions, qui sont signalées dans le présent ouvrage par la lettre “ J ” affectée d’un chiffre, ont restitué le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes à différents endroits. Elles ont rétabli le nom divin non seulement dans les passages tirés des Écritures hébraïques, mais aussi en d’autres endroits, chaque fois que la restitution s’imposait.
À notre époque, on a la Bible de Chouraqui (1985) qui met IHVH dans les Écritures grecques chrétiennes. (Voir Mt 1:20, etc.) On trouve également le Tétragramme sous la forme yhwh dans les Évangiles et l’Apocalypse de C. Tresmontant (ouvrages parus entre 1984 et 1988). Et voici ce qu’on peut lire en note dans la Bible de Darby (1940) sur Mt 1:20 : “ Seigneur, sans l’article dans le grecpour Jéhovah (l’Éternel), ici et ailleurs. ” — Voir également dans la même Bible les notes sur Lc 1:32 ; Rm 9:29 et Jc 5:4.
Pour savoir où le nom divin a été remplacé par les termes grecs Κύριος et Θεός, nous avons déterminé les endroits où les rédacteurs chrétiens inspirés ont cité des versets, des passages et des expressions tirés des Écritures hébraïques, puis nous nous sommes reportés au texte hébreu pour voir si le nom divin y figurait. C’est ainsi que nous avons pu établir l’identité de Kurios et de Théos et savoir de quelle personne il s’agissait.
Pour rester dans notre rôle de traducteurs et ne pas verser dans l’exégèse, nous avons chaque fois longuement réfléchi avant de traduire le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes, nous référant toujours aux Écritures hébraïques. Nous avons aussi cherché confirmation dans les nombreuses versions hébraïques que nous avons consultées. On notera que pour chacune des 237 fois où nous avons restitué le nom de Jéhovah dans le corps de notre traduction, nous avons trouvé un appui dans une ou plusieurs de ces versions.
Voici la liste des 237 endroits où le nom de “ Jéhovah ” figure dans le texte des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau, avec, en regard, une liste des différentes sources (sigle “ J ”) qui apportent confirmation. — Voir dans l’Introduction la rubrique “ Sigles et abréviations ”.
La liste ci-dessous indique aussi quel terme grec se trouve à ces endroits dans le texte grec de Westcott et Hort. Kurios, “ Seigneur ”, ainsi que ses différentes formes sont désignés par l’abréviation Ku. Pareillement, Théos, “ Dieu ”, ainsi que ses différentes formes sont désignés par l’abréviation Th. Quand un astérisque (*) précède l’une ou l’autre de ces abréviations, il indique que le terme grec est accompagné de l’article défini dans le texte grec. Le signe (+) qui suit la citation indique qu’on trouvera en note d’autres renseignements sur ce verset.

13Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 13 Mai - 13:51

Josué

Josué
Administrateur

À partir d’une certaine époque, on cessa de prononcer le nom divin dans la liturgie quotidienne du temple. Le Talmud laisse entendre qu’on prit cette décision pour éviter que certains ne fassent du nom un usage magique. Il semblerait que c’est à partir de la mort du grand prêtre Simon le Juste, vers 195 avant notre ère, que l’on cessa de prononcer le nom divin dans la liturgie quotidienne.
Il est intéressant de comparer à ce sujet le témoignage du Talmud à celui du livre de Ben Sira (le Siracide, ou l’Ecclésiastique).
Simon le juste y est évoqué au chapitre 50 de ce livre, au terme d’un long passage (chapitres 44-50) où est rappelé le souvenir de tous les « hommes illustres » depuis Hénoch, en passant par les patriarches, Moïse, David, Élie etc. Cette énumération se termine par un développement sur le grand prêtre Simon, décrit longuement dans la gloire et la majesté de l’exercice de ses fonctions.
Cette description culmine dans la prononciation du nom divin, qui apparaît ainsi comme la conclusion de ces sept chapitres : « Alors il redescendait et élevait les mains sur toute l’assemblée d’Israël, pour donner de ses lèvres la bénédiction du Seigneur et avoir l’honneur de prononcer son nom. Et pour la seconde fois tous se prosternaient pour recevoir la bénédiction de la part du Très-Haut. » (Si 50,20-21).
 
 

Une exception: Yom Kippour (Le Grand Pardon) 

À partir de Simon le Juste et jusqu’à la ruine du temple, le nom ne fut plus entendu « comme il est écrit » que dans la liturgie du Yom Kippour, au temple de Jérusalem, où le grand prêtre le prononçait dix fois dans la journée. « Les cohanim et le peuple présents dans le parvis, lorsqu’ils entendaient le nom explicite sortant de la bouche du grand prêtre, tombaient à genoux, se prosternaient et tombaient la face contre terre en disant : béni soit le nom glorieux de son règne pour toujours. »

14Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 6:42

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Salut Jo,
Merci pour cette info.
Donc jusqu'à la mort de Simon le juste,(195 avant notre ère) le Nom de Dieu était entendu normalement dans la liturgie quotidienne comme il s'écrivait. Ce qui veut dire alors que dans les textes de la Bible le Nom de Dieu y était maintenue aussi. Ainsi quand Jésus va citer les passages ou ils s'y trouvent,puisque les textes hébreux écrit avant Simon le juste contiennent le Nom de Dieu, forcément il prononcera le Nom de Dieu.
a+

15Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 6:47

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Et la lecture des écritures dans les synagogues était faite en Hébreu et pas avec l'a septante .

16Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 7:13

gnosis

gnosis
MODERATEUR
MODERATEUR

philippe83 a écrit:Salut Jo,
Merci pour cette info.
Donc jusqu'à la mort de Simon le juste,(195 avant notre ère) le Nom de Dieu était entendu normalement dans la liturgie quotidienne comme il s'écrivait. Ce qui veut dire alors que dans les textes de la Bible le Nom de Dieu y était maintenue aussi. Ainsi quand Jésus va citer les passages ou ils s'y trouvent,puisque les textes hébreux écrit avant Simon le juste contiennent le Nom de Dieu, forcément il prononcera le Nom de Dieu.
a+
 

Salut Philippe, qui met en doute que le nom n’était pas présent parmi les juifs dans les écrits sacrés?

Je pense que personne le fait puisque le nom est toujours présent dans le tannak. Cela n'a jamais était mit en discussion parmi les juifs.

17Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 7:54

Josué

Josué
Administrateur

Ce sont ceux qui disent que le tétragramme n'apparait plus dans les écritures  aux temps de Jésus et c'est le mot Seigneur qui le remplace

18Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 10:22

gnosis

gnosis
MODERATEUR
MODERATEUR

L'objection n'est pas sur le contexte juifs de Palestine avec des textes hébreux mais sur le contexte chrétiens avec des textes grec soit disant la LXX d'origine n'aurait pas le tétragramme. Il n'y a aucune preuve à cela!!

Parler des textes hébreux c'est un non sens.

19Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 11:09

samuel

samuel
Administrateur

Oui mais il ne faut pas oublier que la majorité des premiers chrétiens étaient d'origine juive.

20Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 14 Mai - 12:37

gnosis

gnosis
MODERATEUR
MODERATEUR

L'objection est sur le fait qu'il ont écrit en grec le NT se servant de texte grec mais bon c'est une objection qui n'a aucune preuve matérielle.

21Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 17 Mai - 15:18

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Le_nom10
 source Historia 2011

22Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 17 Mai - 16:55

vulgate

vulgate

gnosis a écrit:L'objection est sur le fait qu'il ont écrit en grec le NT se servant de texte grec
De nos jours, c'est de plus en plus remis en question. Il se pourrait bien que la première mouture du NT ait été faite en hébreu comme le laissent fortement entendre les travaux de gens comme Claude Tresmontant. Il semble que, concernant les recherches sur la Bible, nous ne soyons pas au bout de nos surprises.

23Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Sam 18 Mai - 9:45

gnosis

gnosis
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Jéhovah dans la Bible Le_nom10
 source Historia 2011

Dans ce cas nous ne sommes plus dans l’écrit mais dans la prononciation et là nous sommes dans un autre discours un contexte juif.

24Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Sam 18 Mai - 13:09

Josué

Josué
Administrateur

Pour moi c'est lié car l'un ne va pas sans l'autre.
Bien que la prononciation a moins d'importance.

25Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Sam 18 Mai - 21:39

gnosis

gnosis
MODERATEUR
MODERATEUR

Ce sont deux sujet qui doivent se traiter diversement. Les deux sujets ne se mélange pas même s'il on la thématique générale en commun.

1) Les juifs n'ont jamais enlever le nom de leurs écrits sacré .

2) Les juifs considère le Nom trop sacré pour être prononcé

Qéré/Qetib

26Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 3 Juin - 15:21

Josué

Josué
Administrateur

Allah est-il le nom propre de Dieu? Non, car tout bon dictionnaire vous apprendra qu’Allah est la forme abrégée d’un terme arabe qui signifie “le dieu”. De toute évidence, ce n’est donc pas un nom propre.
Que dire du mot “Seigneur”? Ce n’est pas non plus un nom propre. La Bible dit en effet: “Il y a beaucoup de ‘dieux’ et beaucoup de ‘seigneurs’.” (I Cor. 8:5). Ce mot revient souvent dans les versions espagnoles de la Bible, où il est traduit par Señor, mot qui, dans le langage courant, signifie “monsieur”. Comment voir dans ce terme le nom personnel et exclusif de l’Être suprême?
‘Dieu ne s’appelle-t-il pas Jésus?’, demanderont certains. Lorsqu’un messager céleste, un ange, annonça la naissance de Jésus à Marie, il lui dit: “Tu devras l’appeler du nom de Jésus. Celui-ci sera grand, et on l’appellera Fils du Très-Haut.” (Luc 1:30-32). Jésus est donc le nom du Fils de Dieu, mais non de l’Être suprême. Jésus lui-même n’a-t-il pas déclaré: “Le Père est plus grand que moi.” — Jean 14:28; voir aussi Proverbes 30:4.
Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en hébreu, “Jésus” se lit “Jehoschuah”, forme abrégée de “Jéhovah-yeschua”, qui signifie “Jéhovah est salut”. Voilà donc le nom du Père! L’Être suprême s’appelle JÉHOVAH. Ne convenait-il pas que Jésus, le moyen de salut prévu par Jéhovah, porte un nom tiré de celui de son Père?

27Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 4 Juin - 15:19

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Le_nom11

28Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 5 Juin - 3:15

Josué

Josué
Administrateur

BIEN des gens hésitent à employer le nom propre de Dieu. Les Juifs pieux qui lisent l’hébreu le voient régulièrement dans leur Bible, mais ils ne se sentent pas autorisés à le prononcer. D’ailleurs, quantité d’autres personnes croyantes sont hantées par le même genre de scrupules.
Comment le nom divin se prononce-t-il?
 Puisque le mot hébreu יהוה est tombé en désuétude dans le culte, sa prononciation originelle s’est perdue. Certains biblistes préfèrent le transcrire “Yahvé”; cependant, nous n’avons aucun moyen de savoir comment l’articuler correctement.
 En tout état de cause, la plupart des noms propres se présentent différemment selon les langues. Ainsi, en français, le premier martyr chrétien s’appelle Étienne, alors que les Anglais le nomment Stephen. Jésus, quant à lui, avait pour nom Yéshûaʼ ou Yehôshûaʼ en hébreu, mais Iêsous en grec.
 Le fait que nous ne prononçons pas exactement le nom de Jésus au d’une autre personne comme dans la langue où il a été formé ne nous empêche pas de l’utiliser. Nous nous contentons de l’employer conformément à l’usage de notre langue.

29Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 7 Juin - 9:17

Josué

Josué
Administrateur

En donnant un nom à Dieu, les Écritures nous aident à le considérer non pas comme une force abstraite, mais comme une personne. Elles nous invitent à nous approcher de lui. En effet, bien que beaucoup tiennent Dieu pour un personnage distant, ‘en réalité il n’est pas loin de chacun de nous’, ainsi que le fit jadis remarquer l’apôtre Paul.
(Actes 17:27) 27 pour qu’ils cherchent Dieu, même à tâtons, et le trouvent réellement, bien qu’en fait il ne soit pas loin de chacun de nous.

30Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 7 Juin - 10:26

Rene philippe

Rene philippe

Josué a écrit:Jéhovah dans la Bible Le_nom11

C’est quoi ça ?

31Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 7 Juin - 11:20

Josué

Josué
Administrateur

Une TG tout simplement.
 Du 15 Juin 1983.

32Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 7 Juin - 12:51

Josué

Josué
Administrateur

Avec le temps, les Israélites ont cessé d’utiliser le nom de Dieu, si bien que sa prononciation s’est finalement perdue. Ce non-usage du nom divin équivalait à une profanation.
À ce propos, R. Laird Harris a fait remarquer ce qui suit:
“Il est extrêmement curieux que la prononciation ancienne du nom du Dieu d’Israël se soit totalement perdue. La religion d’Israël était la seule qui fût noble dans l’Antiquité, la première au monde qui fût monothéiste, la seule qui devînt réellement universelle. Elle était unique en ce qu’elle était entièrement spirituelle et dépouillée de toute représentation matérielle de la divinité. Unique, elle le fut malheureusement aussi en ce qu’elle laissa se perdre la prononciation du nom de sa divinité. Situation vraiment étrange qu’auraient difficilement pu prévoir les hommes sincères qui n’osaient prononcer le nom ineffable de peur de le profaner. La conséquence de leur crainte semble vraiment avoir été une profanation d’un autre genre. Ne pas utiliser le nom de Dieu semble le profaner tout autant qu’en faire un usage blasphématoire. Mais les faits sont là. Les Hébreux du passé prononçaient et écrivaient tout naturellement le nom de Dieu.” — La loi et les prophètes (angl.), édité par John Skilton, Nutley, New Jersey, 1974, page 215.


De nos jours, il est vrai, nous ne savons pas précisément comment le nom divin se prononçait en hébreu. Mais le vocable français Jéhovah rend le Tétragramme (les quatre consonnes hébraïques du nom de Dieu) d’une façon convenable et appropriée

33Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 7 Juin - 16:07

Rene philippe

Rene philippe

Josué a écrit:Une TG tout simplement.
 Du 15 Juin 1983.

S'il y en a qui veulent lire l'article, vous le trouverez là :

https://mega.nz/#!fR4zxI5L!ukPk_K0GLq6obx4GONQjnOtZj5KuhRNryIFTj88lrOg

34Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 10 Juin - 15:20

Josué

Josué
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EN 1952, Le traducteur de la Bible (angl.) a publié le texte d’un débat sur le “problème” suivant: Doit-on faire figurer le nom de Dieu dans les traductions de la Bible à l’usage des territoires de mission de la chrétienté? Les collaborateurs de la revue reconnaissaient l’importance du Nom dans la Bible, car il apparaît près de 7 000 fois dans les Écritures hébraïques, mais ils ne pouvaient s’entendre sur la façon de le rendre dans les langues modernes. Certains penchaient pour une expression comme “l’Éternel”; d’autres optaient pour le titre “Seigneur”; personne n’a préconisé de le rendre par “Jéhovah” ou par “Yahweh”. Pourquoi?
H. Rosin, l’un des collaborateurs, a invoqué deux raisons. Premièrement, il pensait que dans la traduction originale de la Bible hébraïque en grec (la version des Septante préchrétienne), les traducteurs avaient rendu le nom de Dieu par le mot grec pour “Seigneur”. Deuxièmement, il craignait qu’‘on ne divise aussi l’Église’ en introduisant le nom Jéhovah dans les versions. En effet, ajoutait-il, “les ‘Témoins de Jéhovah’ ne sont-ils pas antitrinitaires”?
Des découvertes archéologiques ont prouvé que M. Rosin a tort sur le premier point. En fait, les traducteurs de la Septante n’ont absolument pas représenté le nom divin par le mot grec qui signifie “Seigneur”. Au contraire, ils ont inséré directement les caractères hébreux originaux dans le texte grec, de sorte que les copies de la traduction de la Septante utilisées par les premiers chrétiens renfermaient le nom divin.

35Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 12:27

Josué

Josué
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*** w03 1/7 Des hommes d’origine modeste traduisent la Bible ***
Des hommes d’origine modeste traduisent la Bible
EN 1835, Henry Nott, un maçon anglais, et John Davies, un apprenti épicier gallois, viennent à bout d’un projet gigantesque, qui leur aura coûté plus de 30 ans de travail acharné : la traduction de la Bible complète en tahitien. À quels obstacles ces deux hommes d’origine modeste se sont-ils heurtés, et quel est le résultat de ce travail désintéressé ?
“ Le Grand Réveil ”
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les membres du Grand Réveil, en abrégé le Réveil, un mouvement protestant revivaliste, prêchent sur les places ainsi qu’aux abords des mines et des usines anglaises. Ils ont pour but d’atteindre la classe ouvrière. Les prédicateurs revivalistes soutiennent avec zèle la diffusion de la Bible.
Influencé par ce du mouvement, un baptiste du nom de William Carey, participe à la création de la Société missionnaire de Londres, ou SML, fondée en 1795. La SML forme des hommes qui souhaitent apprendre les langues indigènes et être missionnaires dans le Pacifique Sud. L’objectif de ces missionnaires est de prêcher l’Évangile dans la langue des autochtones.
L’île de Tahiti, qui vient d’être découverte, devient le premier champ missionnaire de la SML. Pour les revivalistes, les îles du Pacifique Sud sont des ‘ lieux obscurs ’ du paganisme, des champs prêts à être moissonnés.
Des gens d’origine modeste se montrent à la hauteur de la situation
Pour mener à bien cette moisson, une trentaine de missionnaires choisis à la hâte et peu préparés embarquent sur le Duff, un navire acheté par la SML. S’y trouvent “ quatre pasteurs consacrés [sans véritable formation], six charpentiers, deux cordonniers, deux maçons, deux tisserands, deux tailleurs, un boutiquier, un sellier, un domestique, un jardinier, un médecin, un forgeron, un tonnelier, un fabricant de coton, un chapelier, un drapier, un ébéniste, ainsi que cinq épouses et trois enfants ”.
Les seuls outils dont ils disposent pour se familiariser avec les langues originales de la Bible sont un dictionnaire grec-anglais, une Bible et un dictionnaire d’hébreu. Au cours des sept mois qu’ils passent en mer, les missionnaires apprennent par cœur quelques mots tahitiens relevés par des voyageurs précédents, en particulier par les révoltés du Bounty. Le Duff atteint finalement Tahiti, et les missionnaires débarquent le 7 mars 1797. Cependant, un an après, la plupart repartent, découragés. Seuls sept d’entre eux restent.
Henry Nott, qui n’a que 23 ans, est du nombre. Si l’on en juge par les premières lettres qu’il écrit, cet ancien maçon n’a qu’une instruction rudimentaire. Quoi qu’il en soit, dès le début, il se montre particulièrement doué dans l’apprentissage du tahitien. On le présente comme un homme sincère, accommodant et sympathique.
En 1801, il est choisi pour enseigner le tahitien à neuf missionnaires arrivés depuis peu. Parmi eux se trouve John Davies, un Gallois de 28 ans, qui se révèle être un élève capable, studieux, doté d’un tempérament doux et généreux. Avant peu, Henry Nott et lui décident de traduire la Bible en tahitien.
Un travail à première vue insurmontable
Cependant, il s’agit là d’un travail qui semble insurmontable, car le tahitien n’existe pas encore sous forme écrite. Les missionnaires ne peuvent donc l’apprendre qu’en écoutant. Ils n’ont ni dictionnaire, ni livre de grammaire. Les sons expirés de cette langue, coupés de coups de glotte, ses longues successions de voyelles (jusqu’à cinq d’affilée dans un seul mot) et ses rares consonnes les mettent au désespoir. “ Beaucoup de mots ne sont constitués que de voyelles, et chacune a sa prononciation ”, se lamentent-ils. Ils avouent ne pas arriver à “ saisir la prononciation des mots avec l’exactitude nécessaire ”. Ils croient même entendre des sons qui n’existent pas en réalité.
Pour ne rien arranger, de temps à autre des mots tahitiens sont interdits, déclarés tabous, et doivent donc être remplacés. Les synonymes représentent eux aussi un casse-tête. C’est ainsi que le tahitien a plus de 70 vocables pour le mot “ prière ”. La syntaxe tahitienne, totalement différente de la syntaxe anglaise, est un autre obstacle. Mais malgré les embûches, les missionnaires dressent petit à petit des listes de mots que Davies publiera 50 ans plus tard sous la forme d’un dictionnaire de 10 000 mots.
La difficulté suivante consiste à écrire le tahitien. Les missionnaires cherchent à le faire en employant l’orthographe anglaise fixée. Cependant, l’alphabet latin utilisé en anglais ne rend pas les sons tahitiens, ce qui donne lieu à des débats interminables sur la phonétique et l’orthographe. Les missionnaires forgent souvent de nouvelles orthographes, car ils sont les tout premiers dans les mers du Sud à couler une langue orale dans un moule écrit. Ils sont loin d’imaginer que leur travail servira de modèle pour nombre de langues du Pacifique Sud.
Peu équipés, mais ingénieux
Les traducteurs ne disposent que de quelques ouvrages de référence. La SML leur conseille d’utiliser comme textes de base le Textus Receptus et la King James Version (version du roi Jacques). Nott demande à la SML d’envoyer d’autres dictionnaires d’hébreu et de grec, ainsi que des Bibles dans ces deux langues. Nous ignorons s’il les obtiendra ou non. Davies, pour sa part, reçoit d’amis gallois quelques ouvrages d’érudition. Des rapports indiquent qu’il possède au moins un dictionnaire de grec, une Bible en hébreu, un Nouveau Testament en grec et la Septante.
Pendant ce temps, la prédication des missionnaires reste improductive. Bien qu’ils soient à Tahiti depuis 12 ans, pas même un seul autochtone n’a été baptisé. Au bout du compte, les guerres civiles incessantes forcent tous les missionnaires à fuir en Australie, à l’exception de l’intrépide Nott. Pendant un temps, il est le seul missionnaire dans les îles du Vent, dans l’archipel de la Société, mais il doit ensuite suivre le roi Pomaré II lorsque celui-ci fuit vers l’île voisine de Moorea.
Cependant, le déplacement de Nott ne met pas un terme au travail de traduction ; Davies le rejoindra après avoir passé deux ans en Australie. Dans l’intervalle, Nott a entrepris d’étudier le grec et l’hébreu, et il maîtrise ces langues. Il commence donc à traduire en tahitien des portions des Écritures hébraïques. Il sélectionne des passages de la Bible contenant des récits que les indigènes pourront facilement assimiler.
En étroite collaboration avec Davies, Nott entreprend ensuite la traduction de l’Évangile de Luc, qui est achevée en septembre 1814. Il compose une traduction qui paraît naturelle en tahitien, tandis que Davies compare la traduction avec les textes originaux. En 1817, le roi Pomaré II demande à imprimer lui-même la première page de cet Évangile. C’est ce qu’il fera sur une petite presse à bras apportée à Moorea par les missionnaires. L’histoire de la traduction de la Bible en tahitien ne serait pas complète si l’on ne parlait pas d’un Tahitien dévoué nommé Tuahine, qui est resté avec les missionnaires pendant toutes ces années et qui les a aidés à saisir les nuances de la langue.
La traduction est achevée
En 1819, après six années de labeur acharné, la traduction des Évangiles, des Actes des Apôtres et du livre des Psaumes est achevée. Une presse, apportée par des missionnaires arrivés depuis peu, rend l’impression et la diffusion de ces livres de la Bible plus aisées.
Suit une période d’activité intense en traduction, en correction et en révision. Après 28 années passées à Tahiti, Nott tombe malade en 1825, et la SML l’autorise à revenir en Angleterre. Heureusement, la traduction des Écritures grecques est à ce moment presque achevée. Nott continue à traduire le reste de la Bible durant son voyage et pendant son séjour en Angleterre. Il retourne à Tahiti en 1827. Huit ans plus tard, en décembre 1835, il pose sa plume. Après plus de 30 années de travail assidu, la Bible est traduite dans son intégralité.
En 1836, Nott se rend à Londres pour la faire imprimer. Le 8 juin 1838, radieux, il présente à la reine Victoria la première édition de la Bible en tahitien. On comprend aisément que c’est un instant d’émotion pour cet ancien maçon qui, 40 ans plus tôt, s’est embarqué sur le Duff et s’est plongé dans la culture tahitienne afin de mener à bien cette tâche gigantesque, l’œuvre de toute une vie.
Deux mois après, Nott reprend la route du Pacifique Sud avec 27 caisses contenant les 3 000 premiers exemplaires de la Bible complète en tahitien. Après une halte à Sydney, il tombe à nouveau malade, mais refuse de se séparer de ses précieuses caisses. Il se rétablit, puis il arrive à Tahiti en 1840. La population prend presque d’assaut son stock pour se procurer des exemplaires de la Bible en tahitien. Nott mourra à Tahiti en mai 1844, à l’âge de 70 ans.
Une profonde influence
L’œuvre de Nott, cependant, lui survit. Sa traduction a un effet durable sur les langues polynésiennes. En donnant une forme écrite au tahitien, les missionnaires ont protégé cette langue. Un écrivain déclarera : “ Nott fixa la langue tahitienne, le tahitien classique, grammatical. Il faudra toujours recourir à sa Bible, pour nous apprendre le dialecte tahitien dans sa pureté. ” Le travail inlassable de ces traducteurs sauve de l’oubli des milliers de mots. Un siècle plus tard, un écrivain reconnaîtra : “ Tous s’accordent à dire que la remarquable Bible en tahitien de Nott est le chef-d’œuvre de la langue tahitienne. ”
Ce travail colossal ne profite pas qu’aux Tahitiens ; il sert aussi de base à la traduction dans d’autres langues du Pacifique Sud. Ainsi, les traducteurs des îles Cook et des Samoa le prennent pour modèle. “ J’ai essentiellement suivi M. Nott, dont j’ai soigneusement examiné la traduction ”, déclare un traducteur. On rapporte que, lorsqu’il ‘ traduisait un psaume de David en samoan ’, un autre traducteur ‘ avait devant lui le psautier en hébreu et les versions anglaise et tahitienne ’.
Avec enthousiasme, les missionnaires de Tahiti encouragent les gens à apprendre à lire et à écrire, suivant en cela l’exemple des revivalistes anglais. En fait, pendant plus d’un siècle, la Bible est le seul livre dont disposent les Tahitiens. Elle devient donc un élément fondamental de leur culture.
Une des plus belles caractéristiques de la version de Nott est la présence du nom divin dans de nombreux passages des Écritures hébraïques et grecques. En conséquence, le nom de Jéhovah est aujourd’hui bien connu à Tahiti et dans les îles qui en dépendent. On le trouve même sur certains temples protestants. Toutefois, à présent, le nom de Dieu est principalement associé aux Témoins de Jéhovah et à leur prédication zélée, au cours de laquelle ils emploient largement la Bible tahitienne traduite par Nott et ses collaborateurs. Les efforts acharnés fournis par des traducteurs comme Henry Nott nous rappellent que nous devrions être reconnaissants de ce que, aujourd’hui, la Parole de Dieu est facilement accessible à la majorité des humains.
[Illustrations, page 26]
Premières traductions de la Bible en tahitien, 1815. On y trouve le nom de Jéhovah.
Jéhovah dans la Bible Bible_13

36Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 12:43

Josué

Josué
Administrateur

Henry Nott: Héraut de l'amour de Dieu à Tahiti

 je suis tombé sur l'histoire de Henry Nott. Je veux dire que je l'avais entendu son nom avant, mais je ne suis pas sûr, je vais dire que c'est la première fois que j'ai entendu parler de lui. Et quelle histoire! Et la façon dont il me fait rechercher mon cœur. Pour toute l'histoire, allez ici.

Henry Nott (1774-1844) était un missionnaire anglais à Tahiti. Il était dans le premier groupe de missionnaires envoyés par la London Missionary Society nouvellement constituée (formé à la suggestion de William Carey). Il est arrivé à Tahiti en 1797 et a passé le reste de sa vie. Il retourne en Angleterre que deux fois au cours de 47 années sur le terrain. Tahiti - nous pensions que nous savions vous Ahhhh Tahiti. La seule chose gardant d'être considéré comme le paradis, c'est qu'ils parlent français là-bas! Sérieusement, pour ce garçon hawaïen, Tahiti est comme le filon. Il est un coin du triangle qui est la Polynésie et les premiers colons à Hawaï venus de Tahiti et / ou aux Marquises. Les premiers marins aimaient tellement ils sont souvent désertes navire. Robert Louis Stevenson a déménagé là-bas. Paul Gauguin s'est déplacé là-bas. Tahiti, île paradisiaque. Droite? Pas si vite. "Il serait difficile d'exagérer soit la beauté de l'île ou de la dépravation de ses habitants. Une scène d'une beauté inégalée s'est présenté aux missionnaires: des vallées verdoyantes et des montagnes splendides, les riches feuillage de l'arbre à pain, la luxuriance de la pandanus tropicale, les panaches des cocotiers élevés, la lacery exquis d'énormes fougères, et, autour de tout cela, les eaux blanches aigrettes du Pacifique, roulant des vagues de mousse dans un splendide majesté sur les récifs coralliens ou se précipitant en pulvérisation sur le rivage cassé. Il était d'une telle scène que l'évêque Heber a écrit: "Lorsque toutes les chances plaît et seul l'homme est vil." Les Tahitiens se roulait dans l'abîme de douleur dans laquelle coulaient les contaminations et les corruptions de la barbarie ". Concernant la luxure des Tahitiens, capitaine Cook, a déclaré: "Il ya un abîme de sensualité dissolue dans lequel ces personnes ont sombré, totalement inconnue à tous les autres pays et qui pourraient peut-être pas d'imagination concevoir. " ~ Ceci a été écrit par un marin! Je peux résumer l'état spirituel des Tahitiens, leur immoralité et la violence, en quelques mots: inimaginables. Indicible. Indescriptible. Insondable. Ces profondeurs de la dépravation! (Le lien ci-dessus offre quelques détails) "Il était parmi un peuple que les missionnaires ont commencé leurs travaux apparemment sans espoir." Henry Nott Henry Nott était un maçon qui se sentait appelé à Tahiti et a été parmi ce premier groupe de 30 missionnaires envoyés par la London Missionary Society, dont 17 destinés à Tahiti. Il ne semble pas avoir eu une formation spéciale. Ils ont recruté. Il a répondu. Ils ont prié pour lui. Et il s'en alla! Leur navire est arrivé et ils sont allés à terre. Personne ne les attendait. Personne ne s'attendait. Le navire gauche pour déposer les autres missionnaires et ils ont dû attendre cinq ans pour le ravitaillement! Pendant l'attente de cinq ans, plusieurs de ses collègues missionnaires désertes, sont morts ou ont été tués, ou semblait fou. Au début de 1810, Henry Nott était tout seul -. Le seul missionnaire encore à Tahiti Après treize ans, il est le dernier homme debout. Quel genre d'homme est-ce? Oh, non seulement il est laissé seul, jusqu'à présent, il n'a pas eu de convertis. Il n'a pas vu son premier converti jusqu'à ce qu'il ait été dans Tahiti 22 années! Je suis étonné et impressionné outre mesure l'homme et la grâce de Dieu à l'œuvre en lui. Comment aurais-je réagi? en étant lâché dans un pays si loin de la maison? chez un peuple si méchant? qui ont dit clairement qu'ils ne veulent pas de moi? et sans fruit pour mon travail? Je suis trop gêné pour écrire. Comment at-il réagi? Il a été «troublé ... persécutés ... abattu ... mais non dans le désespoir», car il croyait que la cause du Christ serait un jour de triomphe. Regarder vers le haut de la montagne majestueuse, appelé "Le diadème," il a dit: ".. Cette montagne est symbolique C'est une prophétie Cette île sera encore devenir un diadème de bijoux de Tahiti rachetées." Ce n'est un héros! Que faisait-il tout cette fois? L'apprentissage de la langue (pour qu'il puisse prêcher dans leur propre langue), la prière, la prédication et partout. Et quand les gens ont fait un début de réponse, il a augmenté ses circuits de prédication et aussi des écoles établies partout. Quel était son message? Jean 3:16 semble avoir été un passage préféré. Mais il était aussi diligent de leur enseigner tout ce temps, il a travaillé sur la traduction de la Bible en tahitien "se repentir et de porter du fruit digne de la repentance." - Il a terminé aussi. Finalement, les gens ont commencé à réagir et se détourner de leur idolâtrie . Ses collègues ont commencé à retourner sur le terrain et, enfin, un baptême! Et puis âmes commencèrent à affluer dans le royaume. "Ainsi, après plus de deux décennies de larmes et de labeur, a eu lieu le premier baptême à Tahiti. Vingt-deux ans d'épreuves et de déceptions, et Henry Nott ont commencé à voir le travail de son âme satisfaite. Dans tous les annales palpitantes d'héroïsme missionnaire, est là pour être trouvé nulle part un dévouement face à des périls multiples, une force sous souffrances accumulées, et une fidélité qui a tenu si longtemps sans preuve de la récolte, à surpasser celle des le maçon de Tahiti? La récolte était enfin prêt et les moissonneurs étaient occupés. Au cours de la décennie qui a suivi des centaines de Tahitiens baptisés sont devenus les étudiants désireux de la Parole de Dieu et les chercheurs sérieux d'âmes. Certains d'entre eux, et aussi quelques-uns des missionnaires, sortit pour prendre l'Évangile à Bora Bora, Raiatea, Huahine et d'autres îles sombres ". Quelle histoire incroyable! Comment, condamnant et comment encourageant!
[ltr]http://feebleandsorebroken.blogspot.fr/ ... od-in.html[/ltr]

37Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 13:57

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et il a traduit le Nom de Jéhovah dans l'Hébreu de l'AT comme dans le grec du NT. C'est tout à son honneur.

38Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 14:06

Josué

Josué
Administrateur

Et dans le catéchisme bilingue tahitien- gallois de 1801 il y a le nom de Jéhovah.

39Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 14:25

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et dans cette bible en tahitien en Mat 4:8 on trouve Ioheva
https://bible-tahiti.com/la-bible/
Encore une
A+

40Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 17 Juin - 15:27

Mikael

Mikael
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MODERATEUR

philippe83 a écrit:Et dans cette bible en tahitien en Mat 4:8 on trouve Ioheva
https://bible-tahiti.com/la-bible/
Encore une
A+
Merci .
Les chrétiens du 1er siècle furent appelés un peuple pour le nom de Dieu, ils prêchaient ce nom aux gens et les encourageaient à l'invoquer.
Actes 2:21, 15:14 et Romains 10:13-15.
À l'évidence, Dieu juge important que nous employons son nom, en quelque langue que ce soit,que nous en comprenions la signification.

41Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mar 18 Juin - 13:52

Josué

Josué
Administrateur

*** w08 15/10 “ Il s’agit réellement du plus saint et du plus élevé nom de Dieu ” ***
“ Il s’agit réellement du plus saint et du plus élevé nom de Dieu ”
Nicolas de Cues fit cette déclaration dans un sermon qu’il prononça en 1430. C’était un homme qui s’intéressait à de nombreux sujets. Il étudia par exemple le grec, l’hébreu, la philosophie, la théologie, les mathématiques et l’astronomie. À 22 ans, il devint docteur en droit canon de l’Église catholique romaine. En 1448, il fut créé cardinal.
Il y a près de 550 ans, Nicolas de Cues fonda un hospice pour personnes âgées à Kues (aujourd’hui Bernkastel-Kues), une ville d’Allemagne située à environ 130 kilomètres au sud de Bonn. Ce même bâtiment abrite de nos jours la bibliothèque de Cues, riche de plus de 310 manuscrits. L’un d’eux est le Codex Cusanus 220, dans lequel figure le texte du sermon de Cues de 1430. Dans ce sermon, intitulé In principio erat verbum (Au commencement était le Verbe),
il utilisa l’orthographe latine “ Iehoua ” pour “ Jéhovah ”. Le feuillet 56 contient cette déclaration concernant le nom divin : “ Il fut donné par Dieu. C’est le Tétragramme, c’est-à-dire le nom composé de quatre lettres. [...] Il s’agit réellement du plus saint et du plus élevé nom de Dieu. ”

Cela s’accorde avec le fait que le nom divin figure dans le texte original des Écritures hébraïques. — Ex. 6:3.
Ce codex du début du XVe siècle est l’un des plus vieux documents existants dans lesquels le Tétragramme est rendu par “ Iehoua ”. Ce témoignage écrit fournit une preuve supplémentaire attestant que des graphies semblables à “ Jéhovah ” ont été, pendant des siècles, les transcriptions littéraires les plus courantes du nom de Dieu.
[Notes]
Nicolas de Cues était également appelé Nikolaus Chrypffs (Krebs), Nicolaus Cusanus ou Nikolaus von Kues. Kues était le nom de sa ville natale en Allemagne.

42Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 19 Juin - 14:45

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Le_nom12
https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2011889

43Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Mer 19 Juin - 14:50

Josué

Josué
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Alfonso de Zamora est un hébraïste, bibliste et écrivain religieux espagnol, né Juif à Zamora en 1474, converti au catholicisme à trente-deux ans en 1506, mort en 1544 ou peu après.
Sa parfaite maîtrise de l'hébreu indique qu'il a dû être un lettré juif dans sa jeunesse. Il travailla plus de quinze ans sur la Bible polyglotte d'Alcalá du cardinal Jiménez de Cisneros, et s'occupa avec deux autres Juifs convertis (Alfonso de Alcalá, médecin et ancien rabbin, et Pablo de Coronel) du texte hébreu de l'Ancien Testament, du Targoum Onkelos (la paraphrase du texte en judéo-araméen), et de sa traduction latine. Il s'occupa aussi du dictionnaire et de la grammaire de l'hébreu qui se trouve dans le sixième volume. Il fut ensuite professeur d'hébreu à l'Université de Salamanque et à celle d'Alcalá de Henares (à partir du 4 juillet 1512). Il publia notamment une introduction à la langue hébraïque (Introductiones artis grammaticæ hebraicæ, Alcalá de Henares, 1526), à laquelle sont jointes une liste des personnages bibliques et une lettre ouverte aux Juifs de Rome (en hébreu avec la traduction latine en interlignes) ayant pour objet de les convertir au christianisme. Ses autres écrits savants comprennent une Introduction au Targoum (1532), et des commentaires de plusieurs livres de la Bible (Livre de JérémieLivre d'Isaïe...).
On possède de lui une lettre datée du 30 mars 1544 disant qu'il a soixante-dix ans et qu'il enseigne à l'Université de Salamanque. À un endroit, il s'intitule aussi professeur d'hébreu à l'Université d'Alcalá de Henares.

44Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 5 Juil - 14:19

Josué

Josué
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Jéhovah dans la Bible Tzotra11
https://books.google.fr/books?id=q89fAAAAcAAJ&pg=PA330&lpg=PA330&dq=j+drusil+tetragrammaton&source=bl&ots=1JsKkiz_yo&sig=ACfU3U1D8PPWaUMUXI9WYkGg7ftB8R855A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj_1fKy_Z3jAhUXA2MBHYXtBEoQ6AEwBHoECAkQAQ#v=onepage&q=j%20drusil%20tetragrammaton&f=false

45Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 5 Juil - 14:32

Josué

Josué
Administrateur

Jéhovah dans la Bible Tetrag10
 J'ai coupé l'image et nous voyons qu'il est question d'Halleluja

46Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 5 Juil - 14:49

Josué

Josué
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Jéhovah dans la Bible Opera_44

47Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Ven 5 Juil - 17:10

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Jéhovah dans la Bible Tetrag10
 J'ai coupé l'image et nous voyons qu'il est question 


C'est du latin!

48Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 8 Juil - 6:53

philippe83


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Et le dictionnaire grec-français de Bailly précise en page 1918 que le mot "tétragramatos correspond aux quatre lettres en parl. du n.de Jéhovah en caractères hébraïques".
Ce dictionnaire est assez réputé pour se convaincre de l'exactitude d'une telle déclaration.
A+

49Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Lun 8 Juil - 14:18

Josué

Josué
Administrateur

Voici le livre en question.
Jéhovah dans la Bible Opera_45

50Jéhovah dans la Bible Empty Re: Jéhovah dans la Bible Sam 27 Juil - 13:15

Josué

Josué
Administrateur

JEHOVAH
 
C'est le nom de Dieu, nom ineffable et mystérieux, que le Seigneur n'a point déclaré aux anciens patriarches avant Moïse (Ex 6 :3). L'hébreu, au lieu d'Adonai, lit Jehovah. J'ai apparu à Abraham et à Isaac dans le Dieu Sadai; mais je ne leur ai point fait connaître mon nom Jehovah. Sadai signifie celui qui se suffit à lui-même; Jehovah, celui qui subsiste par lui-même, et qui donne l'être et l’existence aux autres. Quand Dieu dit à Moïse qu'il n'a pas fait connaître son nom Jehovah aux anciens patriarches, ce n'est pas à dire qu'ils ne l'aient pas connu sous l'idée de Dieu créateur et subsistant par lui-même; mais c'est qu'il ne leur avait pas révélé ce nom, qui exprime si bien sa nature, et sous lequel il a voulu principalement être invoqué dans la suite. Il est vrai que Moïse se sert souvent de ce nom dans la Genèse ; par exemple. il dit (Ge 4 :26) que les enfants de Seth furent surnommés du nom de Jehovah; et qu'Abraham jura (Ge 14 :22) et leva la main au nom de Jehovah; et enfin le Seigneur dit à Abraham (Ge 15 :7) : Je suis le Dieu Jehovah, qui vous ai tiré d'Ur, de Chaldée, etc. Mais c'est que la Genèse a été écrite après que Dieu eut révélé ce nom à Moïse, Il s'en sert dans ce livre par anticipation, et parce qu'au temps où il écrivait, les Juifs se servaient communément du nom de Jehovah. Il a suivi en cela l'usage de son temps, et non pas celui du temps des patriarches dont il écrit la vie.
 
Au reste, quand nous prononçons Jehovah, nous suivons la foule; car on ne sait pas distinctement la manière dont on doit exprimer ce nom propre et incommunicable du Seigneur, que l'on écrit par jod, hé, vau, hé, et qui dérive du verbe haiah, il a été. Les anciens l'ont exprimé différemment. Sanchoniathon écrit Jevo, Diodore de Sicile, Macrobe, saint Clément d'Alexandrie, saint Jérôme et Origène prononcent Jao ; saint Epiphane, Théodoret et les Samaritains, Jabé, ou Javé. On trouve aussi dans les anciens Jahoh, Javo, Jaou, Jaod. Louis Capel est pour Javo ; Drusius, pour Javé; Mercerus, pour Jehevah ; Hottinger, pour Jehva. Les Maures appelaient leur Dieu Juba, que quelques-uns croient être le même que Jehovah. Les Latins avaient apparemment pris leur Jovis, ou Jovis Pater, de Jehovah. Il est certain que les quatre lettres que nous prononçons par Jehovah, peuvent aussi s'exprimer par Javo, Jaho, Jaou, Jévo, Javé, Jehvah, etc., et que les anciens Hébreux n'en ignoraient pas la prononciation, puisqu'ils le récitaient dans leurs prières et dans la lecture de leurs livres saints.
 
Mais les Juifs, depuis la captivité de Babylone, par un respect excessif et superstitieux pour ce saint nom, ont quitté l'habitude de le prononcer, et en ont oublié la vraie prononciation. Je pense que les Septante, c'est-à-dire, les interprètes grecs que l'on cite sous ce nom, étaient déjà dans l'usage de ne le plus exprimer, puisque dans leur traduction ils le rendent ordinairement par Kyrios, le Seigneur. Origène, saint Jerôme, Eusèbe témoignent qu'encore de leur temps, les Juifs laissaient le nom de Jehovah écrit dans leurs exemplaires en caractères anciens samaritains, au lieu de l'écrire en caractères chaldéens ou hébreux communs ; ce qui marque leur vénération pour ce saint nom, et la crainte qu'ils avaient que les étrangers, à qui la langue et le caractère chaldéen n'étaient pas inconnus, ne le découvrissent et n'en abusassent. Ces précautions toutefois n'ont pas empêché que les païens n'en aient souvent abusé. Origène enseigne qu'ils s'en servaient dans leurs exorcismes et dans leurs charmes contre les maladies. Saint Clément d'Alexandrie raconte que ceux des Egyptiens à qui il était permis d'entrer dans le temple du soleil, portaient autour d'eux le nom de Jaou. Trallien rapporte des vers magiques contre la goutte, où se trouvait le nom de Jas ou Jaath.
 Bible Calmet.

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