Au cours du voyage qui le conduisit à Rome, Paul connut “les dangers en mer”. (2 Corinthiens 11:24-27.) Un officier nommé Julius fut chargé d’amener les prisonniers de Césarée à Rome par bateau (27:1-26). Quand ils accostèrent à Sidon, Paul fut autorisé à rendre visite aux croyants, qui lui apportèrent un réconfort spirituel (voir 3 Jean 14). À Myre, en Asie Mineure, Julius fit monter les prisonniers à bord d’un bateau chargé de céréales qui faisait voile vers l’Italie. Malgré un fort vent contraire, ils parvinrent à l’endroit appelé Beaux-Ports, près de Lasée, en Crète. De là, ils appareillèrent pour Phénix, mais un fort vent du nord-est se leva. Craignant de s’échouer sur la Syrte (des bancs de sable mouvants), au large de la côte nord-africaine, les marins ‘descendirent les agrès’, peut-être les voiles et les mâts. Ils avaient ceinturé la coque avec des cordes pour qu’elle ne se rompe pas. Le lendemain, toujours ballottés par la tempête, ils délestèrent le navire en jetant des marchandises par-dessus bord. Le troisième jour, c’est le gréement (les voiles ou la drome) qu’ils jetèrent. Alors que toute espérance semblait s’évanouir, un ange apparut à Paul et lui dit de ne pas craindre, car il comparaîtrait devant César. Quel soulagement quand l’apôtre déclara que tous ceux qui se trouvaient à bord échoueraient sur une certaine île!
Effectivement, les voyageurs survécurent (27:27-44). Le 14e jour, à minuit, les marins s’aperçurent que le bateau approchait d’une terre. Des sondages le confirmant, ils lancèrent les ancres pour éviter de donner sur des récifs. Suivant le conseil de Paul, les 276 hommes prirent quelque nourriture. Puis ils allégèrent le bateau en jetant le blé à la mer. À l’aube, les marins coupèrent les ancres, lâchèrent les avirons et hissèrent au vent la voile de misaine. Le navire s’échoua sur un banc de sable et la poupe commença à se rompre. Mais tous atteignirent la côte.