*** w86 1/9 p. 26-27 § 16-18 Montrons un pieux respect pour le sang ***
Cependant, faisons un retour en arrière, au Ier siècle de notre ère. Quelque sept années se sont écoulées depuis que Paul et Barnabas ont entendu Jacques prononcer l’interdiction sur l’idolâtrie, le sang et la fornication. Pendant ce temps, Paul a effectué deux voyages missionnaires qui l’ont amené à traverser l’Asie Mineure et à visiter la Macédoine et la Grèce. Maintenant, sur le chemin du retour, il s’arrête à Milet, ce qui lui permet d’avoir un entretien avec les anciens d’Éphèse, auxquels il a demandé de venir le rencontrer. Il leur rappelle qu’il n’a pas épargné sa peine lorsqu’il était avec eux, “servant le Seigneur en tant qu’esclave avec la plus grande humilité d’esprit, dans les larmes et dans les épreuves”. Nous-mêmes aujourd’hui, montrons-nous le même esprit de sacrifice en faisant tout notre possible dans le service de Jéhovah? Nous le devrions. — Actes 20:17-19.
17 Comment Paul avait-il accompli ce service? Il avait donné le témoignage partout où il rencontrait des gens, surtout chez eux, et ce quelle que fût leur religion. Il ne s’était pas retenu d’instruire ces anciens, et il ne fait pas de doute qu’ils l’avaient accompagné lorsqu’il enseignait “en public et de maison en maison”. Ils n’avaient pas été les seuls à bénéficier du ministère zélé de Paul, car ce dernier avait “rendu témoignage à fond tant devant les Juifs que devant les Grecs, au sujet de la repentance envers Dieu et de la foi de notre Seigneur Jésus”. Remarquez l’emploi du terme “à fond”. Nous-mêmes, aujourd’hui, veillons-nous à ce que toutes sortes de gens, tous les groupes ethniques, reçoivent le témoignage à fond? — Actes 20:20, 21; Révélation 14:6, 7.
18 Dans la suite de sa déclaration, Paul emploie à nouveau le terme “à fond”: “Je ne fais aucun cas de mon âme, comme si elle m’était chère, pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus: rendre témoignage à fond à la bonne nouvelle de la faveur imméritée de Dieu.” (Actes 20:24). Son âme, sa vie, ne s’en serait pas mieux portée s’il n’avait pas, comme il l’avait fait, accompli son ministère. Est-ce ainsi que nous considérons notre ministère? Alors que ces derniers jours s’achèvent et que les agressions de ce monde, les persécutions, les maladies ou l’âge pèsent sur nous, manifestons-nous toujours un état d’esprit semblable à celui de Paul en nous activant “à fond” pour rechercher les maisons ‘qui en sont dignes’? — Matthieu 10:12, 13; II Timothée 2:3, 4; 4:5, 7.