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Trump reconnaît comme capitale Jérusalem.

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samuel
Marmhonie
Yacoub
papy
Josué
9 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

[size=33]érusalem, le nouveau caprice de Donald Trump[/size]


VIDÉOS. Depuis son accession à la Maison-Blanche, il multiplie les embardées et les volte-face diplomatiques. Sans que l'on distingue la cohérence de sa politique.


DE NOTRE CORRESPONDANTE À WASHINGTON, HÉLÈNE VISSIÈRE
Modifié le 07/12/2017 à 10:38 - Publié le 07/12/2017 à 08:47 | Le Point.fr



Il aime, dit-il, se montrer imprévisible pour dérouter et désarçonner ses adversaires. Mais, après presque un an à la Maison-Blanche, le mode de fonctionnement de Donald Trump a un petit air connu. L'annonce, hier, de la reconnaissance de Jérusalem comme la capitale d'Israël en est un bon exemple.
Le président n'aime rien tant que de susciter le chaos, de créer l'incertitude en allant à l'encontre de l'orthodoxie. Mettre un grand coup de pied dans la fourmilière lui permet de négocier un meilleur « deal », de faire plaisir à sa base qui adore le voir renverser l'ordre établi et de se montrer comme un type hardi. Contre l'avis de ses alliés, de son secrétaire d'État et de son ministre de la Défense, il a donc décidé de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem, une rupture totale avec la politique américaine. Donald Trump remplit ainsi une promesse de campagne, ravit son électorat évangélique et ses riches donateurs pro-Israël. Tant pis si ça déclenche une vague de violences au Moyen-Orient.
Lire également sur ce sujet l'interview de l'historien Vincent Lemire : « Trump n'a pas mesuré que Jérusalem est une ville-monde » 
De la même manière, il s'est retiré de l'accord de Paris, a menacé de sortir de l'accord sur le nucléaire irakien. Un jour il vante les mérites du leader japonais, le lendemain il menace de se retirer d'un accord commercial bilatéral, souffle le froid et le chaud sur la Chine… Alors que son secrétaire d'Etat Rex Tillerson se trouve à Pékin pour discuter de la Corée du Nord, Trump déclare par tweet que c'est « un gaspillage de temps ».





Les avancées restent maigres


En bon joueur de poker, il aime également le risque. Même si ça conduit à la bombe atomique. Et il prend ses décisions plus en fonction des rapports qu'il développe avec ses homologues que des intérêts stratégiques de l'Amérique. Il est proche de Netanyahu, et Xi Jinping, qu'il promettait pourtant d'écraser, est devenu son meilleur ami, ce qui explique qu'il ménage la Chine et ne critique plus ses excédents budgétaires.
Mi-novembre, à son retour d'un voyage en Asie, Donald Trump s'est vanté en disant que sa politique avait restauré la puissance et le respect envers l'Amérique. « La confiance renouvelée et la position dans le monde de l'Amérique n'ont jamais été si fortes que maintenant », a-t-il affirmé. Il donne comme exemple sa rhétorique musclée contre l'Otan qui a poussé certains membres à augmenter leur contribution financière, le fait que le Canada et le Mexique soient en train de renégocier le Nafta… « Il y a un peu de vrai dans le fait que le président a réussi à recadrer les débats et à pousser les gens vers ses positions », estime Rosa Brooks, professeur à l'université de Georgetown.
Mais les avancées restent maigres. Ses menaces ont peu d'effets sur Kim Jong-un, qui continue de balancer des missiles de plus en plus perfectionnés. Les pays du Nafta ne se sont toujours pas mis d'accord, la Chine et la Russie prennent la place laissée par l'Amérique, le Mexique ne paie pas son mur, les pays d'Asie finalisent le TPP sans les États-Unis.. Il a réussi à se mettre à dos la plupart des alliés, à commencer par l'Allemagne. Selon Sigmar Gabriel, le ministre des Affaires étrangères allemand, l'administration Trump voit trop souvent l'Europe comme « un rival et parfois même comme un adversaire économique ».





Sa stratégie semble inconsistante, voire incohérente


D'où les critiques qui l'accusent d'affaiblir l'influence des États-Unis, de déstabiliser la planète et d'accroître les chances d'une guerre. « Il a fait un job extraordinaire pour détruire la crédibilité américaine dans le monde », estime Eliot Cohen, un ex-conseiller de la secrétaire d'État Condoleezza Rice et un critique acerbe du président. Les chefs d'État qui ne le prennent pas au sérieux « ont déjà commencé à reformer les alliances et à reconfigurer les réseaux de l'économie mondiale en passant outre les États-Unis et en réduisant son standing ».
Pour Aaron David Miller, vice-président du think tank Woodrow Wilson International Center for Scholars et grand spécialiste du Moyen-Orient, » jouer les perturbateurs peut être une politique plausible si elle est exécutée comme un effort pour concevoir et mettre en place des politiques alternatives ». Mais Donald Trump n'en a pas. Dans beaucoup de dossiers, sa stratégie semble inconsistante, voire incohérente. Il a justifié la reconnaissance de Jérusalem comme capitale en disant que c'était « une nouvelle approche et une manière neuve de penser ». Mais l'ambassade ne va pas être transférée avant plusieurs années et cela met en danger le plan de paix sur lequel travaille depuis des mois son gendre.
Derrière les gesticulations, il suit souvent la politique d'Obama. Mais ne le lui dites pas, ça l'énerve.
Il a fait ami avec la Chine, continue la politique de rapprochement avec Cuba, maintient les efforts en Irak et en Syrie pour détruire l'EI… En Afghanistan, par exemple, dans un discours en août, il a annoncé son intention de faire pression sur le Pakistan, d'augmenter les troupes… Pas très novateur. Et même sur la Corée du Nord, derrière les tweets menaçants où il promet « le feu et la fureur », il négocie en coulisse avec la Chine. Quant à l'Iran, l'administration annonce depuis le début qu'elle va renoncer à l'accord sur le nucléaire signé par Barack Obama, que Trump a qualifié d' » un des pires accords jamais négociés ». Près d'un an plus tard, les États-Unis sont toujours dans l'accord, même si Trump a refusé de « certifier » le fait que Téhéran respecte ses engagements.
« En résumé, un an de doctrine Trump n'a pas fondamentalement changé les intérêts américains ou la politique étrangère américaine, mais a modifié la réputation et l'image des États-Unis qui ont toutes les deux décliné de façon continue », écrit Sahar Khan, du Cato Institute. Si l'impact de cette politique n'est pas encore très visible, c'est parce que « les énormes échecs en politique étrangère sont comme un infarctus, conclut Eliot Cohen. Le vertige et les palpitations qu'on ressent aujourd'hui augurent bien pire demain. »


Rene philippe

Rene philippe

Politique tout ça

samuel

samuel
Administrateur

Rene philippe a écrit:Politique tout ça
Bien sûr mais ça fait le jeux des évangéliques qui pensent que Jérusalem redeviendra dans la faveur de Dieu.

Rene philippe

Rene philippe

samuel a écrit:
Rene philippe a écrit:Politique tout ça
Bien sûr mais ça fait le jeux des évangéliques qui pensent que Jérusalem redeviendra dans la faveur de Dieu.
Pourquoi ? Shocked

Josué

Josué
Administrateur

Rene philippe a écrit:
samuel a écrit:
Rene philippe a écrit:Politique tout ça
Bien sûr mais ça fait le jeux des évangéliques qui pensent que Jérusalem redeviendra dans la faveur de Dieu.
Pourquoi ? Shocked
C'est ce qu'ils pensent.

Lechercheur



Pourquoi les évangéliques ont célébré la fête juive des Cabanes à Jérusalem
Par Wilson Fache - publié le 02/10/2018

Des milliers d'évangéliques venus du monde entier se sont donnés rendez-vous fin septembre en Israël pour célébrer la fête des Tabernacles. Parmi eux : de nombreux pèlerins se réclamant du sionisme chrétien, soucieux d'apporter un élan politique à leur récit eschatologique. Reportage.

©️ Quentin Bruno
©️ Quentin Bruno

Sous le soleil brûlant, ils sont plusieurs milliers à remonter la rue Betsal'el, en plein cœur de Jérusalem-Ouest, au rythme des tambours et des chants religieux. La foule compacte, composée de délégations venues de plus de quatre-vingts pays, est accueillie par les regards parfois curieux, souvent radieux, de familles juives ultra-orthodoxes agglutinées derrières les barrières de sécurité. Drapeau bleu-blanc-rouge au poing, Mireille jubile : « Je suis l à pour soutenir Israël et lui dire que... que... la France... » Elle s'interrompt, la gorge nouée, et reprend en sanglots : « Excusez-moi, je suis émue. Que la France l'aime », finit-elle par lâcher en essuyant ses larmes.

Comme de nombreux autres évangéliques rassemblés dans la ville trois fois sainte , cette quinquagénaire parisienne se réclame du « sionisme chrétien », qui peut être défini comme l'effort religieux et politique organisé par les chrétiens pour soutenir l'État d'Israël, notamment en défendant l'occupation militaire et l'implantation de colonies en Cisjordanie. « Être sioniste chrétien, c'est reconnaître que l’Éternel a donné [au peuple juif] un pays avec des frontières précises, et que pour l'instant ce pays n'a pas encore retrouvé toutes ses frontières – mais qu'il les retrouvera, espère-t-elle. Nous prions pour le gouvernement [du Premier ministre israélien...


Rene philippe

Rene philippe

Houlala, ça va loin tout ça heu quand on perd définitivement quelque chose de très précieux à cause de son comportement, qu'on sait que c'est de notre faute et donc qu'on s'en veut, qu'on n'a pas le courage de le reconnaître et que pour cela on crie à l'injustice en étant d'éternels victimes "des autres" méchants antisémites, c'est normal que d'autres les soutiennent au nom d'une justice humaine mais qui n'a rien à voir avec la seule, celle de Jéhovah. Ils peuvent toujours s'ils le désirent prendre une étude avec les Témoins de Jéhovah Very Happy

samuel

samuel
Administrateur

contraste était saisissant. D'un côté, à Jérusalem, la liesse, avec l'inauguration du bâtiment provisoire de l'ambassade américaine. Une ambiance tout à la fois solennelle et festive. Les huit cents invités, israéliens et américains, applaudissant à tout rompre les discours des officiels. De l'ambassadeur David Friedman au Premier ministre Benjamin Netanyahu, en passant par Jared Kushner, le gendre du président américain, ou le chef de l'État israélien Reuven Rivlin. Des orateurs convaincus de faire l'Histoire et qui ont tous évoqué le lien qui unit la cité du roi David, il y a 3 000 ans, à la Jérusalem d'aujourd'hui. Celle que, le 6 décembre dernier, le président américain a reconnue comme capitale d'Israël en promettant d'y installer l'ambassade américaine. Ce qui, en ce 14 mai, est chose faite. Comme l'a dit Jared Kushner, « cette décision ne fait que reconnaître la vérité : Jérusalem est la capitale d'Israël »

Rene philippe

Rene philippe

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il met vraiment l'huile sur le feu dans une région déjà sur pression.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Jérusalem : « La résolution de l’ONU vient jeter de l’huile sur le feu »[/size]


tribune


  • Jean-Dominique DurandPrésident de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF)




TRIBUNE. Une résolution de l’ONU sur Jérusalem fait débat. Pour Jean-Dominique Durand, Président de l’Amitié judéo-chrétienne de France, elle nie le caractère autant juif que musulman du Mont du Temple ou esplanade des Mosquées. Un point de vue développé dans cette tribune.



  • Jean-Dominique Durand, 
  • le 13/12/2021 à 13:05 
  • Modifié le 13/12/2021 à 13:20




Trump reconnaît comme capitale Jérusalem. - Page 2 Vue-mosquee-Al-Aqsale-Mont-Oliviers-Jerusalem_0



Vue sur la mosquée Al-Aqsa depuis le Mont des Oliviers, à Jérusalem. [size=12]AHMAD GHARABLI/AFP

[/size]
Cinq ans après deux résolutions votées par l’Unesco (15 avril et 18 octobre 2016) occultant le lien historique et religieux entre le peuple juif et le Mont du Temple de Jérusalem avec son Mur occidental, c’est l’ONU cette fois qui reprend à son compte cette forme de négationnisme. Le 1° décembre 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté un texte intitulé La résolution de Jérusalem à l’initiative de l’Autorité palestinienne et de divers États arabes.
→ DÉCRYPTAGE. Résolution de l’ONU sur Jérusalem : le point sur le débat
[size=16]iPourquoi lire La Croix ?

La Croix privilégie le débat serein et approfondi, entre chrétiens et avec ceux qui ne croient pas ou croient autrement.
+

Ce texte porte une attaque contre la politique de l’État d’Israël en s’appuyant sur une réécriture de l’histoire religieuse. Ce qui est particulièrement choquant, c’est la volonté de faire de ce lieu, comme en 2016, un site islamique, un site uniquement islamique. Le Mont du Temple est aussi le lieu le plus sacré du judaïsme, là où se trouvait le Temple construit par Hérode et détruit en 70.[/size]

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