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Le mormon qui agace D Trump.

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1Le mormon qui agace D Trump. Empty Le mormon qui agace D Trump. Ven 4 Nov - 17:58

Mikael

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MODERATEUR
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Evan McMullin, le mormon qui agace Donald Trump
Gilles Biassette (à Las Vegas), le 04/11/2016 à 7h01
Mis à jour le 04/11/2016 à 9h34 Envoyer par email
Evan McMullin est un candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. Ce natif de l’Utah défend une vision modérée de la droite américaine. Il pourrait ravir 6 grands électeurs à Donald Trump.

Lors de chaque élection présidentielle américaine, une bonne partie des États américains connaissent déjà leur vainqueur avant même le premier vote. On sait, par exemple, que la Californie, depuis plusieurs décennies, choisit toujours le candidat démocrate. Ou que les États du Sud, à l’inverse, penchent pour le prétendant républicain.

C’est aussi le cas de l’Utah : la terre des mormons n’a jamais manqué d’apporter ses grands électeurs à George W. Bush et à ses prédécesseurs depuis un demi-siècle. Elle en compte peu – 6, sur un total de 538 – mais dans un scrutin serré, 6 grands électeurs de plus ou de moins peut faire franchir, ou non, le seuil fatidique des 270 nécessaires pour s’installer à la Maison-Blanche.

Quadragénaire inconnu

Or, cette année, l’Utah n’est pas acquis à Donald Trump. La faute à un quadragénaire inconnu, Evan McMullin. Né en 1976, cet ancien de la CIA – mais aussi de Goldman Sachs – a fait ses classes en politique en rejoignant l’équipe des conseillers républicains au Congrès en 2013. Ce mormon, qui est parti deux ans comme missionnaire au Brésil, défend une vision modérée de la droite américaine, et c’est à ce titre qu’il s’est porté candidat à la Maison-Blanche l’été dernier, refusant de suivre Donald Trump.

> A lire aussi  : La droite chrétienne américaine se recompose

Du camp démocrate, il critique classiquement le goût prononcé pour les impôts et les « régulations excessives », notamment en matière d’environnement. Mais il est plus sévère encore contre le candidat républicain, dont il dénonce les choix aussi bien en matière de politique étrangère (proximité avec Moscou, etc.), qu’en économie (remise en cause du libre-échange, etc.). Fidèle à un conservatisme ouvert, Evan McMullin déplore également l’hostilité du magnat de l’immobilier envers les Musulmans et les migrants.

Campagne ciblée

Faute de parti et de structure, il est contraint de mener une campagne ciblée sur une poignée d’État. Dont son Utah natal. Sans moyens, mais avec conviction. Au point d’être au coude à coude avec Donald Trump, nettement devant Hillary Clinton.

Or, s’il devait l’emporter, l’inconnu au crâne rasé réaliserait un exploit : depuis 1968, aucun candidat indépendant n’a réussi à remporter un État.

> À lire : Les évêques américains se tiennent à distance d’Hillary Clinton et de Donald Trump

Surtout, il priverait le candidat républicain de 6 grands électeurs considérés, il y a peu, comme acquis. Cette hypothèse, encore saugrenue il y a peu, a provoqué récemment la colère froide de milliardaire, qui a dit « ne jamais avoir entendu parler » d’Evan McMullin.

Réponse acerbe de l’intéressé : « Vous n’avez jamais entendu parler de moi car pendant que vous harceliez des femmes lors de concours de beauté, je me battais à l’étranger contre les terroristes. »
La Croix.

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