Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Guerre du Kivu : des chrétiens au chevet des femmes violées

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Guerre du Kivu : des chrétiens au chevet des femmes violées
Anne Guion - publié le 27/11/2012
Au Kivu, en RDC, où le viol de masse est utilisé comme une arme de guerre, le père blanc Bernard Ugeux a mis en ligne un livret pédagogique destiné aux communautés chrétiennes et aux victimes de ces atrocités. Pour les aider à exprimer leur souffrance. Et tenter de reparler de Dieu à ces femmes qui ont vécu l'enfer.
Quelle parole adopter face à ce qui semble le mal absolu ? Au Kivu, une région à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) martyrisée par près de 20 ans d'une guerre oubliée, environ 500 000 femmes ont été violées par des groupes armés. Les enfant nés de ces viols sont stigmatisés dans les communautés. Face à cette tragédie, l'Église catholique congolaise est en première ligne. L'Etat congolais étant inexistant dans cette région reculée de la RDC, c'est elle qui gère les écoles, s'occupe des projets de développement et joue les pompiers dans un contexte de guerre perpétuelle. Mais comment parler encore de Dieu à ces femmes qui ont vécu l'enfer ?
« Les églises congolaises ont beaucoup dénoncé ces atrocités, elles ont créé des structures pour accueillir les victimes, mais les communautés chrétiennes ont généralement du mal à aborder la question, il y a une lacune dans la pastorale » témoigne Bernard Ugeux, père blanc basé à Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Cet ancien professeur de théologie à l'université de Toulouse, blogueur sur lavie.fr, décide alors d'agir. Il réunit l'été dernier à Bukavu, un groupe de réflexion d'une dizaine de personnes, dont des infirmières, des psychologues et des théologiens comme Véronique Margron. Objectifs : faire connaître la situation, mais aussi et surtout déboucher sur un document pédagogique.
Le résultat, intitulé « Laissez-nous vivre ! », vient d'être mis en ligne et est téléchargeable ici. Soit une « boîte à outil » destinée aux communautés chrétiennes, aux hommes d'Eglises, mais aussi aux femmes et à leurs familles. On y trouve une collection de lettres aux victimes, à leurs enfants et même « aux hommes dont les femmes ont subi des violences » ainsi que des propositions de rituels adaptés. Des mots qui apaisent, comme dans cette lettre aux "femmes enceintes à la suite d'un viol" qui, sans évoquer directement l'avortement, sait trouver les mots pour en parler :
"Que faire de cette vie au creux de vous, de votre corps ? Je veux vous dire avec force que vous avez le droit de penser tout ce que vous pensez et de ressentir tout ce que vous ressentez, sans jugement aucun. Cela vous appartient, personne n'est à votre place, et n’est autorisé à vous dire quelle est la solution pour vous, encore moins la « bonne » solution, si tant est que l'une soit vraiment « bonne »".
Des mots qui disent aussi la révolte et le trouble face à l'innommable. Comme dans cette lettre à Dieu, en forme d'apostrophe : "Je t’en supplie, au nom de tant de tes enfants, pourrais-tu cesser de te taire, pourrais-tu dire ta colère face à qui fracasse l’humanité, qui détruit des corps, des cœurs, des histoires, des familles. Seigneur, réveille-toi !"
Pour aller plus loin

> Retrouvez "Lettres d'Afrique", le blog de Bernard Ugeux sur lavie.fr
+ DOSSIER : tous nos articles et reportages sur la guerre oubliée du Kivu

Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum