Le Royaume-Uni quitte l'Union européenne.

Le Royaume-Uni quitte l'Union européenne, la livre s'effondre_23 juin 2016
24 juin 2016 à 7h00


Le Royaume-Uni va bel et bien quitter l'Union européenne. Selon les données officielles, 51,9% de Britanniques se sont prononcés en faveur d'une sortie de l'UE. En réaction, la livre plongeait de plus 10,5% face au dollar, sa plus forte chute jamais subie en un jour.


C'est historique. Les Britanniques ont voté pour une sortie de l'Union européenne, selon les estimations vendredi matin des grandes chaînes du pays, à l'issue d'un référendum historique. La participation au scrutin a été forte, avec 72,2% selon le chiffre officiel.

• Le Brexit, ou British Exit, était en tête avec près de 51,9% des voix après dépouillement dans 300 des 382 centres du pays, peu avant 04H00 GMT, selon le décompte officiel, grâce à des résultats largement favorables dans plusieurs villes du nord de l'Angleterre et au Pays de Galles.
• Dans la foulée, la bourse de Tokyo a plongé de 5% et la livre sterling est tombée au plus bas face au dollar depuis 1985. Et nombre de responsables européens devraient se lever vendredi avec une gueule de bois politique.

• La devise britannique est quant à elle tombée à son plus bas niveau depuis septembre 1985, alors qu'elle avait atteint jeudi soir un pic de six mois face au billet vert dans la foulée de sondages, publiés après la fermeture des bureaux de vote, prévoyant une victoire du "In".

Source : http://lci.tf1.fr/monde/europe/en-direct-la-victoire-du-brexit-se-dessine-la-livre-s-effondre-8754523.html

Il va y avoir des retombées dans toutes l'Europe cette décision historique.

Vingt-quatre heures après le choc du Brexit et la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne à 51,9 %, la riposte tente de s'organiser outre-Manche. Des partisans du maintien dans l'Union ont lancé vendredi une pétition sur le site du Parlement britannique pour demander l'organisation d'un second référendum.
Le principe est simple : le résultat du référendum du 23 juin n'ayant pas récolté au moins 60 % des voix dans un des deux camps ("remain" ou "leave"), et le scrutin n'ayant pas atteint au moins 75 % de participation, les signataires demandent l'organisation d'un nouveau vote.
La pétition examinée au Parlement ?

Comme le souligne Le Monde, en l'espace de quelques heures, la pétition a rencontré un énorme succès, provoquant à plusieurs reprises des problèmes techniques sur le site qui l'héberge. Vendredi en fin d'après-midi, près de 140 000 personnes avaient signé la pétition. Ce samedi en milieu de matinée, les signatures avoisinent déjà le million.
Le comité parlementaire qui s'occupe des pétitions en ligne s'engage à examiner sous 21 jours toute pétition dépassant 10 000 signatures. Au-delà de 100 000 signatures, la pétition peut même être portée au Parlement pour être débattue. Toutefois, l'institution n'a pas l'obligation légale de le faire.
Le comité a d'ores et déjà annoncé qu'il se réunirait mardi 28 juin pour procéder à l'examen de la requête. Mais que les signataires ne se fassent pas trop d'illusions : la plupart des pétitions mises en ligne sur le site du Parlement britannique restent ignorées...
http://www.lepoint.fr/europe/brexit-un-million-de-britanniques-petitionnent-pour-rester-dans-l-union-25-06-2016-2049602_2626.php?M_BT=52544877662&m_i=ql0pyZ8LnOV7RpfNVoT6XR2Vduebi51LRD0FOdpgkv3rz9bkYZVoKz6BNs_3%2Br7fiXZMt%2B5micdnAMLT6L_oXlyUj8qqqQ#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20160625

Le pape et les évêques européens souhaitent un nouveau départ pour l’UE
AB
CRÉÉ LE 28/06/2016 / MODIFIÉ LE 28/06/2016 À 08H00
« Le pas que l’Europe doit franchir pour retrouver la force qu’elle a eue dans ses racines est un pas de créativité et de saine désunion (...), c’est à dire donner plus d’indépendance, plus de libertés aux pays de l’Union européenne », selon le pape François. Après la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, les évêques européens et le pape portent l’attention vers les prochains mois de négociations, afin que les plus vulnérables ne soient pas victime de la sortie du Royaume-Uni.

Au cours de la conférence de presse dans l’avion le ramenant de son voyage en Arménie, le pape François a mis en garde dimanche contre le risque de « balkanisation » de l’Union européenne, en estimant que, pour l’éviter, l’Europe doit relancer la « créativité » et savoir accepter en son sein « une saine division », rapporte l’AFP. Le pape a ainsi évoqué le risque que des régions comme l’Ecosse et la Catalogne fassent « sécession ».

« Le pas que l’Europe doit franchir pour retrouver la force qu’elle a eue dans ses racines est un pas de créativité et de saine désunion (...), c’est à dire donner plus d’indépendance, plus de libertés aux pays de l’Union européenne, a-t-il recommandé. Il y a quelque chose qui ne va pas dans une union massive, lourde. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Cherchons à recréer. »

Les évêques européens ont également fait part de leur inquiétude. « Le retrait volontaire d’un de ses membres est douloureux et a des conséquences pour tous les autres. Il faudra maintenir, utiliser et développer à l’avenir les multiples liens culturels et spirituels qui existent entre nous. Nous le savons : l’Europe est plus que l’Union européenne », a affirmé le président de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne, le cardinal Reinhard Marx, qui a signifié à la fois le « respect » dû au référendum britannique et le « regret » des évêques européens quant à son résultat, selon l’agence Apic.

Nationalisme
C’est vers les prochains mois que se porte l’attention des évêques européens, soucieux que les négociations concrètes sur le retrait et ses modalités s’accompagnent de la part de toutes les parties concernées d’un sens de la responsabilité et de mesure. « En particulier, les plus faibles et les plus vulnérables, ni au Royaume-Uni, ni dans l’Union européenne, ne doivent être victimes de ce processus », écrivent-ils.

« La décision des électeurs britanniques confronte l’Union et ses Etats membres à la question de leurs objectifs et de leurs devoirs. L’Union européenne a besoin d’un nouveau départ. Nous avons besoin en quelque sorte de "repenser" l’Europe. Les réflexions sur le développement futur de l’Union européenne doivent donc s’appuyer sur une participation élargie de la société. »

En particulier, les évêques s’inquiètent de la montée des nationalismes, dont le Brexit est un avatar. Il ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde, estime la Comece : « Nous nous y opposerons en tant qu’Eglise de toutes nos forces. »

« Ce pays va entrer en récession ». Voici le constat alarmant dressé par le fondateur et président de Virgin Group à la suite du référendum sur le Brexit.

Le Brexit continue de soulever de vives inquiétudes dans le monde des affaires. Pour Richard Branson, le fondateur et président de Virgin Group, est une grave erreur pour son pays qui désormais court au désastre.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211073846604-brexit-le-royaume-uni-court-au-desastre-salarme-richard-branson-2010428.php?epmXvxGBWwYk60sg.99#xtor=RSS-38

Les Églises chrétiennes du Royaume-Uni plaident pour la "réconciliation"
LAURENCE FAURE
CRÉÉ LE 24/06/2016 / MODIFIÉ LE 24/06/2016 À 17H02

Alors qu'elles étaient elle-même divisées en interne, durant la campagne entre le camp du Leave et celui du Remain, les Églises anglicanes et catholiques appellent les Britanniques à une démarche de réconciliation. Elles alertent aussi sur la « vulnérabilité » des migrants économiques à la suite du vote.

À peine connu le vote des Anglais en faveur du Leave , l’Église (anglicane) d'Angleterre ( Church of England ) a diffusé  une « prière pour la réconciliation après le Référendum sur l'Union Européenne » , recommandée aux pasteurs pour leurs offices, dimanche 26 juin, ainsi qu'aux particuliers et aux « petits groupes de prière » . Une réaction et un texte qui peuvent sembler certes « banals » de la part d'une institution religieuse mais dont le contenu donne une idée de la fébrilité des débats des derniers mois outre-Manche et de la tension sociale qu'ils ont amené.  Alors que la question de l'indépendance de l'Écosse (et de son maintien dans l'UE) refait surface et que David Cameron provoque la colère d'une partie de ses pairs en annonçant que le processus de divorce avec l'UE...

Alors si les églises se mêlent de politique ou va ton maintenant!