13-19 juin PSAUMES 38-44

13-19 juin
PSAUMES 38-44.
Obtention de la paix. Jéhovah est le Dieu de paix (1Co 14:33 ; 2Co 13:11 ; 1Th 5:23 ; Hé 13:20) et la Source de la paix (Nb 6:26 ; 1Ch 22:9 ; Ps 4:8 ; 29:11 ; 147:14 ; Is 45:7 ; Rm 15:33 ; 16:20), qui est un fruit de son esprit (Ga 5:22). C’est pourquoi seuls ceux qui sont en paix avec Dieu peuvent obtenir la paix véritable. Les transgressions graves tendent les relations entre Dieu et la personne qui en est perturbée. Le psalmiste déclara : “ Il n’y a pas de paix dans mes os à cause de mon péché. ” (Ps 38:3). Les humains qui désirent chercher et poursuivre la paix doivent donc ‘ se détourner de ce qui est mauvais et faire ce qui est bon ’. (Ps 34:14.) Sans justice, il ne peut y avoir de paix (Ps 72:3 ; 85:10 ; Is 32:17). C’est la raison pour laquelle les méchants ne peuvent avoir de paix (Is 48:22 ; 57:21 ; voir aussi Is 59:2-. En revanche, la paix appartient à ceux qui sont entièrement attachés à Jéhovah, qui aiment sa loi (Ps 119:165) et qui observent ses commandements. — Is 48:18.

À propos de ceux qui le haïssaient et voulaient sa mort, le roi David déclara : “ Tout au long du jour ils marmonnent [forme de haghah] des tromperies. ” (Ps 38:12). Ces ennemis ne méditaient pas de simples pensées passagères, mais des idées profondément enracinées dans leur cœur, car ils étaient portés à réaliser ce dessein méchant. Le rédacteur des Proverbes écrit au sujet de ce genre d’hommes : “ Sans cesse leur cœur médite le pillage et leurs lèvres n’expriment que malheur. ” — Pr 24:2.

L’inquiétude légitime. Il est bien de s’inquiéter de faire ce qui plaît à Jéhovah Dieu afin de ne pas être privé des bénédictions qu’Il réserve à ses serviteurs attachés à lui. Celui qui est coupable d’une faute grave devrait se sentir comme le psalmiste qui a dit : “ Je m’inquiétais de mon péché. ” (Ps 38:18). Une inquiétude légitime à propos d’un péché incite à se confesser, à se repentir et à se retourner de sa mauvaise voie, afin de rétablir de bonnes relations avec le Très-Haut.
Tous les chrétiens devraient s’inquiéter, ou se préoccuper sincèrement, du bien-être spirituel, physique et matériel de leurs compagnons (1Co 12:25-27). C’est ce genre d’inquiétude qui se dégage de la lettre que l’apôtre Jean adressa à Gaïus : “ Bien-aimé, je prie pour qu’en toutes choses tu prospères et que tu sois en bonne santé, tout comme ton âme prospère. ” (3Jn 2). L’apôtre Paul évoqua “ l’inquiétude pour toutes les congrégations ”. (2Co 11:28.) Il se souciait sincèrement de ce que tous demeurent de fidèles disciples du Fils de Dieu jusqu’à la fin.

Nous aurons, nous aussi, la sagesse de retenir nos lèvres, en particulier lorsqu’on nous provoque. “ Qui est lent à la colère a abondance de discernement, assure un proverbe, mais un homme impatient exalte la sottise. ” (Prov. 14:29). Dans une situation éprouvante, répondre hâtivement pourrait nous amener à lâcher des paroles que nous regretterions ensuite. Nos propos risqueraient de sembler stupides, ce qui troublerait notre sérénité.
C’est être prudent que de surveiller ce qu’on dit en présence d’individus mauvais. Dans le ministère, face à des moqueurs, le silence pourrait bien s’avérer la réponse qui convient. De plus, n’est-il pas sage, dans certains cas, de rester silencieux pour ne pas donner à nos camarades de classe ou à nos collègues de travail l’impression que nous approuvons leurs plaisanteries douteuses ou leur langage vulgaire (Éph. 5:3) ? Le psalmiste a écrit : “ Je veux garder ma bouche avec un bâillon, tant que le méchant sera devant moi. ” — Ps. 39:1.
Une personne au “ vaste discernement ” ne trahit pas une confidence (Prov. 11:12). Un vrai chrétien sait tenir sa langue ; il n’ébruite pas les affaires confidentielles. Les anciens doivent être particulièrement circonspects sous ce rapport, afin de garder la confiance de leurs compagnons.

Les lèvres ne disent pas toujours les vrais intentions du cœur,car la bible parle aussi de lèvres doucereuses.
Mais le sage doit faire attention à ce genre de paroles .

Êtes-vous victime d’une injustice ? Peut-être faites-vous partie d’une minorité raciale ou sociale qui est l’objet de divers préjugés. Ou bien, vous pouvez être emprisonné à cause de votre position chrétienne sans compromis. La tendance naturelle consiste à se défendre. Vous pourriez devenir amer et laisser votre cœur se remplir de haine envers les hommes d’une autre race ou envers les autorités. Mais quelle est la bonne attitude pour le chrétien ?
Si vous avez fait tout votre possible auprès des autorités ou tout ce que vous pouviez vous-même pour connaître le soulagement, attendez alors Jéhovah. “Ne dis pas : ‘Je me vengerai.’ Espère en Jéhovah, et il te délivrera.” (Prov. 20:22, AC). Jésus nous a donné un excellent exemple. Quand il était maltraité, il ne menaçait ni n’injuriait ses persécuteurs (I Pierre 2:21-23). Soyez certain que les injustices ne passent pas inaperçues aux yeux de Dieu. Au moment prévu par lui, “les méchants seront retranchés, mais ceux qui espèrent en Jéhovah posséderont le pays”. (Ps. 37:9, AC.) Peut-être avons-nous tendance à attendre ce moment-là avec impatience ; mais, dans son amour, Dieu pense au salut de toutes sortes d’hommes. — I Tim. 2:4.
Avez-vous besoin d’autant d’endurance que ce jeune chrétien d’Europe qui a été arrêté pour la quatrième fois en raison de sa position de neutralité chrétienne après avoir déjà passé treize ans et un jour en prison ? Il a continué à attendre Jéhovah. Il a confiance que “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés”. (II Pierre 2:9.) Il croit que très bientôt Dieu administrera la terre avec justice par l’intermédiaire du Royaume céleste dirigé par Jésus-Christ, le Prince de la paix. Partagez-vous cette foi ?

La Bible renferme de nombreux exemples de prières. Pensez aux nombreuses choses merveilleuses qu’a faites Jéhovah Dieu pour notre bonheur. C’est ce que fit le psalmiste David, qui déclara : “Tu as fait beaucoup de choses, toi, ô Jéhovah, mon Dieu, oui, tes œuvres prodigieuses et tes pensées à notre égard ; nul ne peut t’être comparé. Si j’avais envie de les décrire et d’en parler, elles sont devenues plus nombreuses que ce que je puis raconter.” — Ps. 40:5.
Cela est bien vrai. Pensez à la nourriture que nous mangeons. Ne devons-nous pas en remercier Jéhovah Dieu ? Jésus Christ et l’apôtre Paul ont remercié Dieu pour la nourriture qu’il leur accordait (Mat. 14:19 ; Actes 27:35). À table, on apprend à un enfant à dire “s’il vous plaît” et “merci”. Devrions-nous être moins reconnaissants pour la nourriture que Dieu nous donne ?

Êtes-vous victime d’une injustice ? Peut-être faites-vous partie d’une minorité raciale ou sociale qui est l’objet de divers préjugés. Ou bien, vous pouvez être emprisonné à cause de votre position chrétienne sans compromis. La tendance naturelle consiste à se défendre. Vous pourriez devenir amer et laisser votre cœur se remplir de haine envers les hommes d’une autre race ou envers les autorités. Mais quelle est la bonne attitude pour le chrétien ?
Si vous avez fait tout votre possible auprès des autorités ou tout ce que vous pouviez vous-même pour connaître le soulagement, attendez alors Jéhovah. “Ne dis pas : ‘Je me vengerai.’ Espère en Jéhovah, et il te délivrera.” (Prov. 20:22, AC). Jésus nous a donné un excellent exemple. Quand il était maltraité, il ne menaçait ni n’injuriait ses persécuteurs (I Pierre 2:21-23). Soyez certain que les injustices ne passent pas inaperçues aux yeux de Dieu. Au moment prévu par lui, “les méchants seront retranchés, mais ceux qui espèrent en Jéhovah posséderont le pays”. (Ps. 37:9, AC.) Peut-être avons-nous tendance à attendre ce moment-là avec impatience ; mais, dans son amour, Dieu pense au salut de toutes sortes d’hommes. — I Tim. 2:4.
Avez-vous besoin d’autant d’endurance que ce jeune chrétien d’Europe qui a été arrêté pour la quatrième fois en raison de sa position de neutralité chrétienne après avoir déjà passé treize ans et un jour en prison ? Il a continué à attendre Jéhovah. Il a confiance que “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés”. (II Pierre 2:9.) Il croit que très bientôt Dieu administrera la terre avec justice par l’intermédiaire du Royaume céleste dirigé par Jésus-Christ, le Prince de la paix. Partagez-vous cette foi ?

À L’IDÉE que nous puissions parler à Dieu et qu’il nous écoute, de nombreuses personnes sont confondues. Certaines se sentent incapables de s’adresser à lui correctement ; aussi utilisent-elles un livre de prières qu’elles lisent à diverses occasions. D’autres ont recours aux “langues” et utilisent des mots qu’elles ne comprennent pas. Elles espèrent que l’esprit saint transformera ces mots en une prière agréée par Dieu, prière qu’elles ne comprennent pas elles-mêmes.
Est-ce ainsi que Dieu désire voir ses créatures le prier ?
Certes, Jésus Christ donna cet encouragement : “Continuez à demander, et l’on vous donnera.” (Mat. 7:7). Toutefois, il ne voulait pas dire qu’il fallait répéter constamment la même chose en lisant dans un livre de prières. D’ailleurs, il dit aussi : “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les gens des nations.” (Mat. 6:7). Au contraire, nos prières doivent être spontanées — et pas une récitation de mots que nous ne comprenons pas — et exprimer ce que nous avons à dire à un Dieu glorieux et plein d’amour.
La prière nous permet d’exprimer notre adoration et notre amour pour le Créateur. Nous pouvons lui faire part de nos sentiments et de nos désirs. Le psalmiste écrivit : “Devant lui répandez votre cœur.” — Ps. 62:8.

44:19 — Qu’était “ le lieu des chacals ” ? Le psalmiste faisait peut-être allusion à un champ de bataille, où les chacals venaient se nourrir des tués.