Rachid Abou Houdeyfa, à la tête d'une mosquée à Brest, fait l'objet d'une enquête préliminaire. Retour sur ses affaires parfois surprenantes...
Les motivations de l'enquête préliminaire diligentée par le parquet de Brest à l'encontre de l'imam de Pontanézen, Rachid Abou Houdeyfa, ne tiennent pas seulement aux fréquentations surprenantes que lui prêtent les services de renseignements. Les investigations des policiers, auxquels l'autorité judiciaire a confié le soin de cette enquête, visent aussi et surtout à faire la lumière sur le train de vie du religieux et les affaires qu'il réalise en marge de son service à la mosquée Sunna.
Du commerce en ligne
À la tête de l'épicerie Salam (9, rue Degas à Brest), de janvier 2003 à décembre 2004, comme le confirme le registre des sociétés que nous avons consulté, Rachid El Jay, le vrai nom de l'imam, continue à faire du commerce... online. Il met ainsi en vente des dizaines de ses prêches sur Internet. On y retrouve plus de vingt CD et DVD de prédications portant sur les cinq piliers de l'islam : la chahada (profession de foi), le hadj (le pèlerinage), le jeûne (notamment au moment du ramadan), le zakat (l'aumône) et la prière. Mais aussi sur des sujets aussi divers que l'adolescence, la crainte de la mort et le culte du mal (à travers la figure maléfique du sheitan). Il y aborde même des thèmes moins attendus : la cigarette, la paresse et « quelques trésors pour être un bon commerçant » (sic).
Ces vidéos, qui se vendent entre 3 et 20 euros, via le site IqraShop-Orientica, propriété de la société à responsabilité limitée Globacom, dont le siège est enregistré à Argenteuil, se retrouvent également dans plusieurs boutiques islamiques. Notamment rue Jean-Pierre Timbaud (dans le 11e arrondissement de Paris), que gère également cette entreprise, créée en 2010.
(...) Lire la suite sur LePoint.fr
Les motivations de l'enquête préliminaire diligentée par le parquet de Brest à l'encontre de l'imam de Pontanézen, Rachid Abou Houdeyfa, ne tiennent pas seulement aux fréquentations surprenantes que lui prêtent les services de renseignements. Les investigations des policiers, auxquels l'autorité judiciaire a confié le soin de cette enquête, visent aussi et surtout à faire la lumière sur le train de vie du religieux et les affaires qu'il réalise en marge de son service à la mosquée Sunna.
Du commerce en ligne
À la tête de l'épicerie Salam (9, rue Degas à Brest), de janvier 2003 à décembre 2004, comme le confirme le registre des sociétés que nous avons consulté, Rachid El Jay, le vrai nom de l'imam, continue à faire du commerce... online. Il met ainsi en vente des dizaines de ses prêches sur Internet. On y retrouve plus de vingt CD et DVD de prédications portant sur les cinq piliers de l'islam : la chahada (profession de foi), le hadj (le pèlerinage), le jeûne (notamment au moment du ramadan), le zakat (l'aumône) et la prière. Mais aussi sur des sujets aussi divers que l'adolescence, la crainte de la mort et le culte du mal (à travers la figure maléfique du sheitan). Il y aborde même des thèmes moins attendus : la cigarette, la paresse et « quelques trésors pour être un bon commerçant » (sic).
Ces vidéos, qui se vendent entre 3 et 20 euros, via le site IqraShop-Orientica, propriété de la société à responsabilité limitée Globacom, dont le siège est enregistré à Argenteuil, se retrouvent également dans plusieurs boutiques islamiques. Notamment rue Jean-Pierre Timbaud (dans le 11e arrondissement de Paris), que gère également cette entreprise, créée en 2010.
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