Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment : -36%
Aspirateur balai sans fil Dyson V8 Origin
Voir le deal
254.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

L'affaire Tariq Ramadan

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1L'affaire Tariq Ramadan Empty L'affaire Tariq Ramadan Dim 25 Fév - 18:19

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Vous êtes nombreux à vouloir témoigner sur l'affaire Tariq Ramadan mis en prison en France. Ce sujet se porte sur la présomption d'innocence d'un homme, et non sur sa religion, que ce soit bien précisé.

[colr=tomato]La cagnotte de soutien à Tariq Ramadan s'approche des 100 000 euro[/color]

Soutien. En quatre jours, la cagnotte lancée sur internet pour couvrir les frais de justice de Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et incarcéré, a atteint 92 000 euros.

La campagne de soutien à l’islamologue Tariq Ramadan sur internet bat son plein. Après une page Facebook, des comptes Twitter avec le hashtag #FreeTariqRamadan, une pétition en ligne, une levée de fonds a été lancée par ses proches sur la plate-forme de crowdfunding Cotizup, jeudi 22 février. Dimanche 25 février, l’objectif fixé, 90 000 euros, avait déjà été atteint, la somme récoltée atteignant plus de 92 000 euros.

"Chaque soutien compte"
Dénonçant une "machination sans nom", le collectif Free Tariq Ramadan, qui a mis en ligne cette collecte pour couvrir les "procédures juridiques, frais d'avocats, expertises et contre-expertises", insiste : "Chaque soutien compte. C'est pourquoi nous vous appelons à vous mobiliser en contribuant et en partageant cette cagnotte mise en place".

Le jour du lancement de cette cagnotte, la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan avait été rejetée par la justice. Le théologien, mis en examen pour viols et incarcéré depuis le 2 février dernier, clame son innocence et souhaitait sortir de prison pour raisons médicales.
Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

2L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Dim 25 Fév - 18:24

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Tariq Ramadan maintenu en prison, pourquoi ?


C'est une étrange affaire, la présomption d'innocence ne semble pas fonctionner pour lui. Pourquoi ? La cour d’appel de Paris a jugé l’état de santé de l’islamologue compatible avec sa détention provisoire.

Tariq Ramadan n'a pas assisté aujourd'hui à l'audience de la cour d'appel de Paris qui a statué sur son maintien en détention, suivant l'avis de l'expert médical. Celui-ci a jugé «incertain» le diagnostic de ses pathologies.

Tariq Ramadan reste en prison.
La cour d'appel de Paris a tranché hier après-midi, trois jours après avoir pris connaissance de l'expertise médicale qu'elle avait ordonné et qui a jugé l'état de santé de l'islamologue compatible avec sa détention provisoire.

Tariq Ramadan dit souffrir de deux maladies, une sclérose en plaques et une neuropathie (affection de plusieurs nerfs moteurs et sensitifs). Jugeant «incertain» le diagnostic ultérieur de ces pathologies, l'expert médical estime aussi qu'elles ne peuvent s'aggraver brutalement. Il avait été hospitalisé le lendemain de cet examen, durant quatre jours.

Dans un mémoire transmis à la chambre de l'instruction, la défense de M. Ramadan critique un examen effectué «sommairement» jeudi dernier et fait valoir que le médecin ne disposait pas du dossier médical de son client.

L'intellectuel suisse, qui conteste les accusations portées par deux femmes en France contre lui, est écroué à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), d'où il a refusé d'être extrait pour comparaître hier, sans plus de précisions sur ses motifs.

Sa détention a suscité un vif émoi dans une partie des rangs musulmans, certains dénonçant l'impression d'un «deux poids, deux mesures» voire d'un «complot» contre une des rares figures médiatiques de l'islam européen. Lors d'une rare prise de parole publique provenant de responsables musulmans depuis le début de l'affaire, le recteur de la Grande mosquée de Lyon et son homologue de Villeurbanne ont réclamé mercredi la «libération immédiate» de M. Ramadan, petit-fils du fondateur de la confrérie islamiste des Frères musulmans.

M. Ramadan, 55 ans, a été mis en examen le 2 février pour viols, dont l'un sur personne vulnérable, après les plaintes de deux femmes fin octobre, qui ont débouché sur une information judiciaire confiée à trois juges d'instruction.

Les deux plaignantes ont confié aux enquêteurs l'«emprise mentale» qu'exerçait sur elles ce «maître spirituel». Elles ont décrit des rendez-vous ayant soudainement basculé dans des rapports sexuels d'une grande violence sous la contrainte, dans des hôtels en marge des conférences à succès de l'islamologue, le 9 octobre 2009 à Lyon et en mars-avril 2012 à Paris.

La justice craint une fuite à l'étranger
La justice a ordonné le placement en détention provisoire de Tariq Ramadan, car elle craint une fuite à l'étranger ou d'éventuelles pressions sur les plaignantes ou d'autres femmes ayant témoigné sous X – un dispositif destiné à protéger le témoin– lors de l'enquête préliminaire.

Les avocats de M. Ramadan ont proposé diverses garanties pour obtenir sa remise en liberté : la remise de son passeport suisse, le versement d'une caution de 50 000 euros et une obligation de pointer chaque jour au commissariat.

Avant de se rendre à la convocation de la police française le 31 janvier, M. Ramadan n'avait pris publiquement la parole qu'à deux reprises sur cette affaire : sur Facebook, fin octobre, pour dénoncer une «campagne de calomnie» enclenchée par ses «ennemis de toujours», et sur Twitter, début novembre, pour démentir des accusations d'abus sexuels sur mineures publiées par le journal La Tribune de Genève.

Certificats médicaux insuffisants
La défense de M. Ramadan avait produit des certificats médicaux rédigés, après son incarcération, par son neurologue de Genève et par des médecins de Londres, où il réside alternativement.

Ces attestations évoquent une sclérose en plaques et une neuropathie périphérique non identifiée, dont les premiers symptômes auraient été diagnostiqués au Qatar en 2014. L'expert médical qui a jugé son état de santé compatible avec la détention a estimé néanmoins nécessaire de réaliser «un bilan neurologique complet et sérieux qui n'a pas été fait depuis les années que semblent durer les troubles allégués».
Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

3L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Dim 25 Fév - 18:31

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

L'alibi de Tariq Ramadan mis à mal


Tariq Ramadan n'est pas arrivé à Lyon à 18h35 comme il le prétendait mais à 11h15. Son alibi s'est effondré..

Rebondissement dans l'affaire Tariq Ramadan. L'islamologue controversé accusé de viol par deux femmes voit son alibi mis à mal concernant l'agression présumée qui aurait eu lieu à Lyon le 9 octobre 2009, selon la plaignante.

La défense avait notamment argué que Tariq Ramadan, actuellement mis en examen, ne pouvait pas se trouver à Lyon dans l'après-midi quand aurait eu lieu l'agression, puisque son vol n'atterrissait qu'à 18h35. Mais la réservation de billet d'avion censée le démontrer a été égarée dans la procédure.

Rebondissement dans l'affaire Tariq Ramadan. L'islamologue controversé accusé de viol par deux femmes voit son alibi mis à mal concernant l'agression présumée qui aurait eu lieu à Lyon le 9 octobre 2009, selon la plaignante.

La défense avait notamment argué que Tariq Ramadan, actuellement mis en examen, ne pouvait pas se trouver à Lyon dans l'après-midi quand aurait eu lieu l'agression, puisque son vol n'atterrissait qu'à 18h35. Mais la réservation de billet d'avion censée le démontrer a été égarée dans la procédure.

Lire aussi: Tariq Ramadan: mobilisation grandissante autour de son sort judiciaire

Mais c'est un autre document qui vient relancer le débat sur cet alibi. En effet, le Muslim Post s'est procuré un planning relatif à la conférence qu'avait ce jour-là donné l'islamologue à l'Union des jeunes musulmans. Il indique une arrivée à 11h15 à l'aéroport de Lyon. Selon le média, Tariq Ramadan avait bien à l'origine prévu d'arriver à 18h35 mais aurait par la suite décidé d'avancer son déplacement, ce qui expliquerait l'existence de la réservation perdue.

Mais la valeur de ce nouveau document est à prendre avec précaution. Quand bien même il serait authentifié, il ne démontre pas à lui seul que Tariq Ramadan était bien à Lyon puisqu'il aurait très bien pu changer à nouveau ses projets. Et encore moins qu'il a utilisé ce temps pour agresser sexuellement la victime présumée. En revanche, si les enquêteurs venaient à confirmer qu'il est bien arrivé plus tôt, cela irait dans le sens d'une volonté de dissimuler sa présence à Lyon au moment des faits dénoncés.

Tariq Ramadan a été mis en examen pour viols le 2 février dernier. L'une des deux plaignantes, une femme de 40 ans qui a choisi le pseudonyme de "Christelle" et souffre d'un handicap physique, accuse l'universitaire de l'avoir violée et frappée lors de leur unique rencontre à Lyon en 2009.

La seconde plaignante, Henda Ayari, accuse, elle, Tariq Ramadan de l'avoir violée à Paris en 2012. Cette ancienne salafiste devenue militante féministe avait déjà raconté la scène dans son autobiographie en 2016, mais en désignant son agresseur présumé par un pseudonyme.
Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

4L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Mar 6 Mar - 10:50

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Tariq Ramadan aurait usurpé ses titres universitaires[/size]


Avant Oxford, Ramadan se présentait comme « professeur de philosophie et d'islamologie à l'université de Fribourg ». Alors qu'il n'était même pas assistant.


DE NOTRE CORRESPONDANTE À GENÈVE, IAN HAMEL
Modifié le 05/03/2018 à 13:48 - Publié le 05/03/2018 à 13:22 | Le Point.fr


L'affaire Tariq Ramadan 13766407lpw-13766521-article-franceislamtariqramadan-jpg_5052704_660x281

Un député suisse s'interroge sur la manière dont Tariq Ramadan a pu délivrer un cours à l'université de Fribourg sans avoir le moindre titre universitaire.
© AFP PHOTO / MEHDI FEDOUACH En novembre 2003, lors de l'émission 100 minutes pour convaincre, c'est le clash entre Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et Tariq Ramadan. Pour paraître plus modéré que son frère Hani, favorable à la charia, le prédicateur propose un « moratoire sur la lapidation », provoquant la consternation dans le public comme chez les téléspectateurs. Au début de l'émission, pour le présenter, Olivier Mazerolle déclare : « Vous enseignez l'islam à Genève et la philosophie à Fribourg. » Or, ce n'est pas le cas, il enseigne le français dans le collège de Saussure à Genève.
Malgré la controverse, Tariq Ramadan tient à son moratoire. Dans la page « Débats » du Monde, il publie le 31 mars 2005 un long texte intitulé « Pour un moratoire sur l'application de la charia dans le monde musulman », et signe : professeur de philosophie et d'islamologie à l'université de Fribourg (Suisse). Face à d'autres prédicateurs parfois peu cultivés, cette carte de visite lui permet de se faire passer, en particulier dans les banlieues françaises, pour un éminent universitaire. Or, à cette époque, il ne l'est pas. Le 26 février 2018, le député Xavier Ganioz, vice-président du Parti socialiste fribourgeois, a demandé à l'université de Fribourg de s'expliquer sur les conditions d'arrivée de l'islamologue dans l'institution.

Une heure de cours bénévolement


Reprenant des informations parues dans les médias, l'élu écrit dans son interpellation : « L'accusation de “faux professeur“ est lourde de sens. Elle impliquerait que notre université ait pu se faire berner sur le statut académique de Tariq Ramadan. Elle impliquerait aussi et surtout que les étudiant-e-s qui ont été élèves dudit islamologue aient été trompé-e-s ». Le rectorat de Fribourg a déjà répondu qu'effectivement Tariq Ramadan n'était ni professeur ni même assistant à l'université. Il se serait contenté de proposer bénévolement, une heure par semaine, un exposé sur l'islam. « L'université de Fribourg n'est pas responsable des titres académiques qui ont été attribués à M. Ramadan après son départ en 2004 », ajoute le rectorat.
En 2005, alors qu'il a quitté l'université, Tariq Ramadan continue pourtant dans Le Monde de se présenter comme professeur. « Fribourg n'est qu'une ville de 38 000 habitants. L'université est une véritable institution. Il est important de savoir pourquoi Ramadan a pu exercer son enseignement sans poste officiel de professorat ou d'assistanat. Le contenu de son enseignement était-il connu de la direction de notre université ? » s'interroge Xavier Ganioz. Un recrutement pour le moins contestable.
Charles Genequand, ancien doyen de la Faculté de lettres de Genève et spécialiste du monde arabe, avait refusé la thèse universitaire de Tariq Ramadan, consacrée à Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens. Très remonté contre son ancien élève, Charles Genequand avait traité Tariq Ramadan dans la presse de « pseudo intellectuel », d'« opportuniste vaniteux ». « Ses idées ? poursuivait le professeur : une vision étriquée et assez rétrograde de l'islam. »
En France, le politologue et sociologue Gilles Kepel, spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, n'était guère plus charitable : « Tariq Ramadan est un produit de consommation jetable (…) Ce n'est pas un universitaire, je ne le considère absolument pas comme un collègue », m'avait-il confié alors que j'écrivais La Vérité sur Tariq Ramadan. Sa famille, ses réseaux, sa stratégie (1).

Des réserves sur les cours de biologie


Le petit-fils d'Hassan al-Banna n'avait pas non plus que des amis parmi ses collègues de collège. En 1994, dans Les Musulmans dans la laïcité (2), Il écrivait que « les cours de biologie peuvent contenir des enseignements qui ne sont pas en accord avec les principes de l'islam. Il en est d'ailleurs de même des cours d'histoire et de philosophie ». Il ajoutait : « La gymnastique n'est pas "interdite en soi" aux jeunes musulmanes. Il faut, dans ce dernier cas, discuter des aménagements possibles qui permettraient que soient respectées les convictions des jeunes filles. »
Les professeurs de biologie du collège de Saussure à Genève s'étaient alors demandé dans Le Journal de Genève s'il était moralement possible, d'un point de vue déontologique, « d'enseigner dans une école tout en dénigrant l'enseignement d'une branche dispensée par une partie de ses collègues ».

5L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Mar 6 Mar - 11:02

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Affaire Tariq Ramadan : la conférence espagnole qui fragilise un peu plus sa défense




BuzzFeed a également retracé le parcours de l'islamologue. Dans une enquête publiée ce mardi, le pure-player est en mesure de confirmer que Tariq Ramadan était bien en Espagne les 8 et 9 octobre 2009. Il devait rejoindre Madrid à bord d'un avion parti à 7h05 de Jerez de la Frontera le 9 octobre. Que faisait-il ce jour-là dans cette ville andalouse située à 465 kilomètres au sud de Madrid ? Il y donnait une conférence au musée de la Atalaya, pour la 23e édition du festival "Agora Juvenil", une intervention prévue à 17 heures sur le thème suivant : "L'interculturalité d'un point de vue international."  

BuzzFeed a déniché une preuve infaillible de la présence de Tariq Ramadan à ce festival : une vidéo (encore visible ici) publiée par l'organisation de l'événement où l'on voit l'intervention de l'intellectuel controversé.  

En voici une capture d'écran :
L'affaire Tariq Ramadan Img_0515-54133f4

Tariq Ramadan est accusé de viol par deux femmes. L'une des deux, surnommée Christelle par la presse, l'accuse de l'avoir violée dans l'après-midi du 9 octobre 2009, dans une chambre de l'hôtel Hilton, quelques heures avant sa conférence organisée ce jour-là à l'initiative de l'Union des jeunes musulmans (UJM).

Son alibi est une réservation d'un vol Londres - Lyon qui devait atterrir le 9 octobre à 18h35 à l'aéroport Saint-Exupéry. Selon sa défense, ce vol ne lui aurait pas laissé le temps de retrouver Christelle dans l'après-midi contrairement à ce qu'elle affirme. Le 5 février, Le Parisien révélait que les avocats du théologien avait versé ce document au dossier. «Il est impossible que les faits dénoncés par la plaignante aient été commis, comme elle le prétend, le 9 octobre 2009 dans l'après-midi à l'hôtel Hilton de Lyon puisque Monsieur Ramadan est arrivé à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry le 9 octobre 2009 à 18h35», ont écrit les avocats dans un courrier au parquet en s'appuyant sur cette note.

Mais d'après des documents révélés vendredi par Libération et le Muslim Post, Tariq Ramadan avait fait une deuxième réservation pour le même jour, avec un vol en provenance de Madrid qui devait atterrir à Lyon à 11h15. Ce deuxième vol aurait laissé le temps à Tariq Ramadan de retrouver Christelle. Tariq Ramadan a pris le vol de Londres atterrissant à 11h15 et a menti.
L'affaire Tariq Ramadan Img_0516-5413412

BuzzFeed News a retrouvé la trace de l'islamologue. Si l'on en croit les documents publiés par Libération et le Muslim Post, ce 9 octobre, Tariq Ramadan devait rallier Madrid à bord d'un vol parti à 07h05 de Jerez de la Frontera, en Andalousie. La veille au soir, Tariq Ramadan se trouvait bien à Jerez de la Frontera, à 465 km au sud de Madrid. Il donnait une conférence au musée de la Atalaya, pour la 23e édition du festival «Agora Juvenil». Cette conférence, intitulée «L'interculturalité d'un point de vue international» était programmée à 17h comme en témoigne l'affiche du festival.
L'affaire Tariq Ramadan Img_0514-54133f0

Tariq Ramadan a bien pris la parole dans le cadre de ce festival, nous a confirmé Emilio, un participant du festival qui a assisté à la conférence. Un article de blog qui résume cette édition du festival mentionne d'ailleurs bien la participation de Tariq Ramadan.

Violer une femme et ensuite aller donner une conférence ou encore violer une femme après une conférence et en plus dans un hotel, quel bau modèle pour la racaille. C'est sidérant !

Et la conférence s'est manifestement bien tenue le 8 octobre, comme prévu. Emilio ne se souvient plus de la date précisément et l'une des responsables du conseil de la jeunesse d'Andalousie, organisateur de l'évènement, que nous avons contacté, n'a pas été en mesure de nous répondre dans l'immédiat. Mais le musée où s'est tenu la conférence n'accueillait des évènements programmés dans le cadre de ce festival que le 8 et le 9 octobre. Ceux qui avaient lieu à d'autres dates ne se tenaient pas dans le musée. Or, le 9 octobre, Tariq Ramadan était à Lyon.
La video

Outre cette vidéo, BuzzFeed a retrouvé l'un des participants à la conférence, Emilio, lequel confirme avoir bien assisté au discours de l'islamologue. Une chronologie des faits qui fragilise un peu plus sa ligne de défense. Joint par BuzzFeed, l'un des avocats de Ramadan n'a pas souhaité s'expliquer.

C'est un Tartuffe et le pire la dedans, ce sont ses ouailles qui le défendent bec et ongle. Pathétique.

Une nouvelle expertise médicale de Tariq Ramadan, dont les résultats sont attendus d'ici la fin mars, a par ailleurs été ordonnée mercredi par le juge d'instruction chargé de l'enquête pour vérifier la compatibilité de son état de santé avec sa détention.
Source 6 mars 2018

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

6L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Mer 7 Mar - 23:27

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Tariq Ramadan visé par une troisième plainte pour "viols"



L'affaire Tariq Ramadan Img_0525-5415b4a

JUSTICE – Une femme a déposé plainte ce mercredi 7 mars 2018 à Paris pour viols contre Tariq Ramadan. Elle accuse l’islamologue de lui avoir fait du chantage pour la contraindre à des relations sexuelles violentes entre 2013 et 2014.

Une troisième femme a porté plainte pour "viols" mercredi à Paris contre Tariq Ramadan, a appris LCI de source judiciaire, confirmant une information de L'Express et Europe 1. Cette Française domiciliée dans les Hauts-de-France, âgée d'une quarantaine d'années et qui souhaite garder l'anonymat, affirme être tombée sous l'emprise de l’islamologue et avoir subi une dizaine de viols entre février 2013 et juin 2014.

Des faits qui se seraient déroulés à Paris, Roissy, Lille, Bruxelles et Londres, le plus souvent dans des hôtels en marge des conférences à succès du théologien suisse de 55 ans, selon une source proche du dossier citant la plainte. Comme les deux autres plaignantes, cette femme musulmane affirme avoir été prise dans un engrenage toxique mêlant emprise mentale, menaces verbales et sévices sexuels, explique L’Express.

"J’étais choquée, tétanisée"
D’après cette mère de famille, qui à l’époque vient de se séparer de son compagnon, c’est Tariq Ramadan, dont elle suit la page Facebook, qui aurait engagé la conversation avec elle via le réseau social. Très vite, la correspondance entre Marie* et l'intellectuel serait devenue quotidienne et aurait glissé sur des "échanges plus osés". Selon son récit, elle aurait ensuite rencontré physiquement Tariq Ramadan dans un hôtel de Bruxelles.

Sur Europe 1, la plaignante décrit alors un rapport de domination extrêmement violent, ponctué de multiples humiliations. "J’étais à sa merci", dit-elle. "La surprise de ces actes dégradants était telle que j’étais choquée, tétanisée et j’attendais le matin pour partir." Les autres viols se seraient déroulés à son domicile ou à l’hôtel. "Je devais rester disponible H24 pour lui, être sa ‘soumise’, sa ‘chienne’, sa ‘pute’", raconte-t-elle à la radio.

Tariq, client de prostituées de luxe
Dès le début, Marie aurait confié à Tariq Ramadan "son passé d’escort girl" et avoir fait "partie des femmes rémunérées pour avoir eu des relations sexuelles avec Dominique Strauss-Kahn" dans l'affaire de l'hôtel Carlton de Lille. Des éléments dont il se serait servi pour la contraindre, menaçant de tout révéler à sa famille ou de rendre publiques des photos d'elle nue, poursuit Europe 1:, qui a consulté des SMS reçus par la plaignante et qu’elle attribue à l'islamologue.

D’après son récit, le dernier viol aurait eu lieu en juin 2014 à Lille. Elle dit avoir "failli y rester". Selon son récit, l’homme l'aurait violée à plusieurs reprises et aurait manqué de l’étrangler avec une ceinture en cuir. Tétanisée, elle aurait décidé de ne plus "céder aux menaces" et de ne plus se rendre aux rendez-vous.

*Le prénom a été modifié
Source officielle

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

7L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Ven 9 Mar - 1:04

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Tariq Ramadan également visé par une plainte aux Etats-Unis



L'affaire Tariq Ramadan Img_0536-54172ac

L’affaire Ramadan rebondit outre-Atlantique
Une plainte pour agression sexuelle contre Tariq Ramadan aurait été déposée le mois dernier auprès de la police de Washington, a appris Libération. La plaignante, une Américaine musulmane d’une trentaine d’années, réside actuellement au Koweït. Elle aurait déposé plainte par téléphone dans la soirée du 19 février, pour des faits remontant à la nuit du 30 au 31 août 2013. A cette date, le prédicateur musulman se trouvait dans la capitale américaine, où il participait au 50e congrès de la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA).

Comme il est d’usage aux Etats-Unis, le rapport de police n’indique ni l’identité de la plaignante ni celle de l’accusé. Les deux protagonistes sont désignés par les abréviations R-1 (pour «reporting person», personne déclarante) et S-1 (pour «subject», objet). Une source policière dans la capitale américaine a toutefois confirmé à Libération que S-1 désignait bien Tariq Ramadan. La plaignante accuse le théologien suisse d’avoir «placé son pénis dévêtu contre sa poitrine» et de l’avoir «touchée au niveau du décolleté», le tout «contre sa volonté», détaille la plainte d’une page, que Libération a pu consulter.

Sans plus de précisions, la même source policière confirme que l’enquête, toujours en cours, a été confiée à un inspecteur. Selon la procédure pénale américaine, l’inspecteur décidera, à l’issue de son investigation, s’il y a suffisamment d’éléments pour transmettre le dossier à un procureur fédéral et recommander une mise en examen. Le cas échéant, il reviendra alors au procureur de décider de lancer, ou non, des poursuites judiciaires contre Tariq Ramadan, au nom du District de Columbia, où se trouve Washington.

Employée du département de la Défense
Maître Jonas Haddad, l’ancien avocat de deux des trois femmes qui ont porté plainte pour viols en France contre Tariq Ramadan, confirme l’existence de cette accusatrice américaine, avec qui il a lui-même été en contact. «J’ai été mis en relation avec elle il y a environ deux mois par des sources américaines», déclare-t-il à Libération. Leurs échanges, ajoute-t-il, ont essentiellement porté sur la procédure qu’elle pouvait enclencher aux Etats-Unis.

En novembre dernier, le chercheur britannique Aymenn Jawad Al-Tamimi, spécialiste de la Syrie et du groupe Etat islamique, avait publié sur son site personnel le témoignage d’une femme présentée comme une amie proche, qui racontait avoir été agressée sexuellement par Tariq Ramadan le 31 août 2013 à Washington. A Libération, il confirme que c’est son amie qui a déposé plainte mi-février. Et ajoute que cette dernière ne souhaite pas s’exprimer dans les médias.

Dans son récit, la jeune femme raconte qu’elle travaillait comme «instructrice culturelle» pour le Département américain de la Défense, chargée «d’enseigner l’Islam et la culture moyen-orientale» aux militaires. «Je n’avais pas l’impression d’avoir les connaissances ou le bagage nécessaires en matière d’études islamiques pour transmettre la vérité à mes étudiants», ajoute-t-elle. C’est la raison, dit-elle, qui l’a poussée à contacter Tariq Ramadan via Facebook, en mars 2012. Après des échanges de messages suivis de plusieurs mois sans contact, leurs échanges reprennent à l’été 2013. Le théologien informe alors la jeune femme de sa présence, fin août, à Washington.

Après avoir suggéré – sans succès – une rencontre autour d’un déjeuner, la jeune femme raconte avoir finalement accepté de rencontrer le prédicateur dans sa chambre d’hôtel, peu avant 2 heures du matin, le 31 août 2013. C’est là que l’agression sexuelle aurait eu lieu. L’ensemble des éléments de ce récit ont été confirmés à Libération par une autre source judiciaire, également en contact avec l'accusatrice. Sollicités par nos soins, les avocats du théologien n'ont pas donné suite à notre demande.

Le 15 février, l’avocate et essayiste américaine Rabia Chaudry avait publié le message suivant sur son compte Facebook : «Aujourd’hui, j’ai signalé une victime musulmane de Tariq Ramadan à un procureur fédéral aux Etats-Unis. Je devine qu’il y en aura davantage.» La victime présumée mentionnée par Rabia Chaudry est-elle celle qui a déposé plainte le 19 février ? S’agit-il d’une autre affaire ? Une seule certitude : le message de l’avocate diffère en deux points des éléments officiels recueillis par Libération. Sur la date, d’abord, le message datant du 15 février, soit quatre jours avant le dépôt de plainte. Ensuite, elle évoque un signalement «à un procureur fédéral» alors que les faits ont été rapportés à la police. Rabia Chaudry n’a pas souhaité répondre à nos multiples sollicitations. Contacté également par Libération sur d’éventuels contacts entre la justice française et la police américaine, le parquet de Paris a indiqué ne pas avoir d'éléments sur cette affaire.

C'est la quatrième plainte portant sur des violences sexuelles qui est déposée à l'encontre de Tariq Ramadan.
L'islamologue suisse controversé est déjà inculpé et incarcéré depuis un mois dans l'Hexagone pour des faits similaires.
Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

8L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Sam 10 Mar - 21:53

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

La vérité sur la thèse universitaire de Tariq Ramadan


Le prédicateur salafiste a bien obtenu un doctorat de lettres en islamologie arabe à l'université de Genève... En menaçant et en criant au racisme.
L'affaire Tariq Ramadan Img_0543-5418f4f

Quand Tariq Ramadan propose comme sujet de doctorat une thèse sur Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens, Charles Genequand, son directeur de thèse, se doute que son élève risque de donner une vision plutôt favorable de son grand-père. Mais prenant connaissance d'une première version de son travail, il s'étrangle. Le prédicateur loue la profonde spiritualité et l'immense humanité d'Hassan al-Banna, ignorant totalement les violentes campagnes antisémites menées par la Confrérie.

Il ne cite même pas les « 50 demandes du programme des Frères musulmans de 1936 », toujours d'actualité. Parmi elles, « contrôler le comportement personnel des fonctionnaires », « considérer la fornication comme étant un crime grave qui nécessite une sanction légale », ou encore « confisquer les romans d'excitation ainsi que les livres qui sèment le doute sur la foi ».
Spécialiste de la philosophie arabe médiévale (il a fait sa thèse sur Averroès), Charles Genequand demande en 1994 à Tariq Ramadan d'apporter de multiples corrections à son mémoire de pré-doctorat. Mais ce dernier refuse.

De la racaille
Pire que tout, « il harcèle les membres du jury pour obtenir [sa thèse] au plus vite » (1). L'étudiant va même jusqu'à menacer un autre membre du jury, Ali Merad, professeur émérite à l'université de la Sorbonne Nouvelle Paris-III. Résultat, trois membres du jury démissionnent. Que fait Tariq Ramadan ? Il se lance dans la théorie du complot : c'est parce qu'il est arabe que l'université lui refuserait sa thèse !

Actif dans les campagnes électorales
Il reçoit le soutien du sociologue Jean Ziegler. Internationalement connu depuis la publication de La Suisse lave plus blanc, qui met en cause le blanchiment d'argent, Jean Ziegler est député socialiste au niveau fédéral. Sa compagne, Erica Deuber-Ziegler, est députée communiste au Grand Conseil (le parlement genevois). Ils mobilisent aussitôt leurs amis, politiques, intellectuels, universitaires. Il faut savoir que, lors des campagnes électorales, Tariq Ramadan et l'un de ses frères n'ont pas ménagé leur peine pour faire élire Jean Ziegler, maniant la colle et distribuant des tracts.  

Face à une mobilisation de la gauche (elle est minoritaire dans le canton, mais majoritaire en ville de Genève), l'université prend peur, elle craint le scandale.
L'affaire Tariq Ramadan Img_0545-5418ff2

La Cité de Calvin n'aime pas les polémiques autour de l'islam, d'autant qu'elle accueille beaucoup de riches Saoudiens, Koweïtiens et Émiratis. En catimini, la faculté décide de constituer un second jury afin de donner « une nouvelle chance » à Tariq Ramadan. Tâche particulièrement complexe, les candidats ne se bousculent pas en Suisse francophone. C'est finalement un Allemand, Reinhard Schulze, professeur d'islamologie et de philologie orientale à l'université de Berne, qui hérite de la difficile mission « de faire admettre à Tariq Ramadan qu'il devait modifier sa thèse afin qu'elle devienne acceptable pour un jury d'université ». Cela va mettre plusieurs années.

Fermeture des portes de l'université
Reinhard Schulze n'a jamais été convaincu par le travail de son élève.
Mais il accepte que ce dernier puisse interpréter à sa manière l'histoire des idées. La thèse, intitulée « Aux sources du renouveau musulman. D'al-Afghâni à Hassan al-Banna, un siècle de réformisme islamique », explique, sans rire, que les Frères musulmans, qui considèrent « tout contact mixte en tête à tête comme un crime susceptible d'être sanctionné », ont bien apporté un réel renouveau à la pensée islamique… Le jury fait le « job » et accepte la thèse en 1999, mais il ne lui accorde même pas la mention « très honorable », ce qui signifie en langage universitaire que les portes des facultés de Suisse sont fermées à Tariq Ramadan.

Le prédicateur obtient malgré tout la possibilité de présenter un exposé bénévolement une heure par semaine à l'université de Fribourg, ce qui va lui permettre de se présenter comme professeur d'université en France. La thèse est publiée en France aux éditions Tawhid en 2002, préfacée par Alain Gresh, rédacteur en chef du Monde diplomatique.

Tariq Ramadan a usurpé ses titres universitaires
Tariq Ramadan ne donne bien évidemment pas la même version de cette affaire rocambolesque. Dans Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, il assure que Charles Genequand a été désavoué. « Le doyen de l'époque et le collège des professeurs lui ont donné tort sur sa gestion du dossier et ont demandé la reconstitution d'un jury », assure-t-il (2).

Théologie de la libération
Pourquoi Jean Ziegler a-t-il remué ciel et terre pour le prédicateur controversé ? Affaire de contexte. Dans les années 90, Tariq Ramadan militait à gauche, sinon à l'extrême gauche, flirtant avec les trotskystes. Il réussissait souvent à convaincre que les Frères musulmans, persécutés en Égypte, étaient des humanistes, non violents, à l'idéologie comparable à celle des chrétiens progressistes d'Amérique du Sud, adeptes de la théologie de la libération. Le prédicateur multipliait les contacts avec des figures connues du christianisme, comme l'abbé Pierre, Mère Teresa, monseigneur Gaillot, les membres du groupe d'amitié islamo-chrétienne, ou encore le père Christian Delorme, le « curé des Minguettes » dans la région lyonnaise.

Notes
(1) Ian Hamel, La Vérité sur Tariq Ramadan. Sa famille, ses réseaux, sa stratégie. Éditions Favre, 358 pages.
(2) Aziz Zemouri, L'Archipel, 2005.

Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

9L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Mer 14 Mar - 15:44

Josué

Josué
Administrateur

[size=34]La pensée de Ramadan, "un système plus maraboutique que théologique" [/size]
 Par Claire Chartier, publié le 14/03/2018 à 14:13 , mis à jour à 15:41


L'affaire Tariq Ramadan Haoues-seniguer_6030062
Selon Haoues Seniguer, Ramadan se garde bien de s'exprimer sur de nombreux points de théologie.
 
Frédéric Pétry / Hans Lucas


L'islamologue Haoues Seniguer, maître de conférences en Sciences politiques à l'IEP de Lyon, décrypte les ambivalences du discours de Tariq Ramadan.


Depuis trente ans, Tariq Ramadans'affiche en prédicateur "réformiste" occidentalo-compatible. 

https://www.lexpress.fr/actualite/la-pensee-de-ramadan-un-systeme-plus-maraboutique-que-theologique_1991979.html

10L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Jeu 15 Mar - 8:48

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Tariq Ramadan : des études en Égypte à géométrie variable[/size]


Il affirme être diplômé de la prestigieuse université al-Azhar au Caire. Or, il y a quelques années, il déclarait ne pas avoir passé de diplôme en Égypte.


DE NOTRE CORRESPONDAT À GÉNÈVE, IAN HAMEL
Publié le 15/03/2018 à 07:00 | Le Point.fr



Tariq Ramadan, un islamologue aux diplômes de plus en plus contestés...
Christelle, l'une des femmes qui accusent Tariq Ramadan de l'avoir violée et brutalisée, raconte qu'en 2009 le prédicateur lui propose de l'épouser par Skype pour un mariage temporaire, avant d'aller à la mosquée à Lyon… Elle est en France, lui dans une chambre d'hôtel à Rotterdam. « Il m'a dit que ses études islamiques lui donnaient le droit de le faire », raconte telle dans une interview donnée à Vanity Fair. Sur son site internet, Tariq Ramadan écrit qu'il a « suivi une formation intensive en études islamiques classiques avec des savants de l'université al-Azhar du Caire », et surtout, qu'il a « obtenu 7 ijazat dans 7 disciplines différentes ». L'ijazat est une autorisation d'enseigner les sciences de l'islam. C'est aussi une certification de mémorisation du Coran.
Lire également sur ce sujet : « La vérité sur la thèse universitaire de Tariq Ramadan »
Très régulièrement, le petit-fils d'Hassan al-Banna se prévaut de ses études dans cette prestigieuse université islamique fondée au Caire en 969, selon le calendrier chrétien. Al-Azhar se veut la plus haute autorité de l'islam sunnite. Dans Le Matin dimanche, du 7 juin 2009, édité en Suisse, Tariq Ramadan est présenté comme « docteur ès lettres (islamologie-arabe) à Genève et au Caire ». Interviewé par Paris Match le 31 janvier 2011, il déclare : « Au début des années 1990, quand je faisais mes études en sciences islamiques à l'université d'al-Azhar au Caire. J'avais 28 ans et suivais un cursus intensif. »

[size=33]Je ne désirais pas un diplôme [/size]

Né en 1962 à Genève, Tariq Ramadan a bien séjourné un peu plus d'une année en Égypte en 1992-1993 pour suivre une formation islamique. Mais à son retour, ses proches du Centre islamique de Genève comme ceux du Foyer culturel musulman, qu'il a créé, ne se souviennent pas de l'avoir entendu parler de ses études à al-Azhar. D'ailleurs dans L'Islam en question, qu'il coécrit en 2002 avec Alain Gresh, le rédacteur en chef du Monde diplomatique, Ramadan ne mentionne pas non plus la prestigieuse université. « Je décide alors d'aller suivre une formation islamique au Caire, dont les portes étaient à nouveau ouvertes pour nous. Je voulais aussi que mes enfants connaissent leurs origines, leur langue, leur religion », dit-il.
Lire aussi : « Tariq Ramadan aurait usurpé ses titres universitaires »
En 2005, dans l'ouvrage Faut-il faire taire Tariq Ramadan ? (1), il se montre encore plus précis : « J'ai suivi des cours intensifs pendant quatorze mois, que j'ai complétés lors de mes différents séjours. Sur un total de vingt mois d'études intensives et de cours individuels, j'ai pu couvrir le champ de formation des cinq années d'études de sciences islamiques dispensées dans les universités spécialisées. » Et surtout, il ajoute : « C'était mon but, mais je ne désirais pas un diplôme. Seul le contenu de la formation m'intéressait. » Non seulement Tariq Ramadan ne parle pas d'al-Azhar, mais il reconnaît ne pas avoir passé d'examens en Égypte !

Plus de séjour en Égypte


« Tariq Ramadan n'est pas un arabisant de première force. De toute façon, il n'aurait pas eu le niveau pour pouvoir suivre des études à al-Azhar », assure le politologue Gilles Kepel, auteur de l'ouvrage Le Prophète et le Pharaon. « Imaginez un complexe immense. Tariq Ramadan est sans doute entré dans l'enceinte de cette université. Il a pu prendre des cours privés avec un enseignant d'al-Azhar. Mais sa formation est plus que succincte. D'ailleurs, aucun théologien des pays musulmans ne l'a jamais pris au sérieux », déclare de son côté Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE. Ces deux arabisants ne sont pas les seuls à s'étonner que Tariq Ramadan ne parle pas couramment arabe. Ce qui paraît pourtant indispensable pour un islamologue.
Après 1992-1993, Tariq Ramadan aurait-il pu retourner au pays de ses ancêtres pour passer des examens ? Sur son site internet, le prédicateur évoque lui-même le 9 juillet 2013 son « refus de [se] rendre en Égypte dont j'ai été banni depuis 18 ans ». Tout récemment, sur le site LeMuslimPost, Aymen Ramadan, le frère aîné de Tariq, rappelait qu'en 1995, à la mort de leur père, Saïd Ramadan, « les autorités égyptiennes n'ont pas accepté que mes frères Bilal et Tariq accompagnent notre père à sa dernière demeure ».

Une sombre histoire d'argent


Comment expliquer que le petit-fils du fondateur des Frères musulmans n'ait même pas remis les pieds en Égypte au moment de la victoire de Mohamed Morsi, le candidat de la confrérie, en 2012 ? Toujours sur son site, le prédicateur donne maladroitement un prétexte : il savait avant tout le monde que les militaires allaient reprendre le pouvoir… En suivant la même logique, les socialistes européens ne se seraient pas rendus au Chili en 1970, craignant que le président Allende ne se fasse renverser par le général Pinochet. « En fait, Tariq Ramadan n'était surtout pas le bienvenu en Égypte. Il y a eu de sombres histoires d'argent entre la confrérie et les Ramadan », explique Alain Chouet, autrefois en poste à Genève.
En 1999, Richard Labévière, alors journaliste à la télévision suisse romande, publiait Les Dollars de la terreur (2). Il racontait, sans être démenti depuis, qu'à la mort de Saïd Ramadan en août 1995, « la famille s'est partagé une somme apparemment considérable que Saïd Ramadan avait en gestion pour le compte des Frères musulmans d'Égypte ». Selon Richard Labévière, cet argent aurait favorisé l'implantation de Tariq Ramadan en France et le développement de la maison d'édition Tawhid à Lyon, qui édite les ouvrages de la famille.

11L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Jeu 15 Mar - 9:49

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Tariq Ramadan, le plus habile des Frères musulmans



L'affaire Tariq Ramadan Img_0616-542066e
Légende photo :
Image extraite d’une vidéo tournée lors de l’inauguration en janvier 2012 du centre de recherche sur la charia dirigé par Tariq Ramadan (à droite) au Qatar. Le centre de Ramadan est intégré à la Qatar Foundation. À gauche, Youssef Qaradawi, guide spirituel des Frères Musulmans et président de l’Union mondiale des savants musulmans. Au milieu, Cheika Mozah, présidente de la Qatar Foundation et l’une des épouses de l’émir qui régnait au Qatar au moment où la photo a été prise. En 2016, Youssef Qaradawi est classé au 32e rang du palmarès des 500 musulmans les plus influents dans le monde. Cheika Mozah et Tariq Ramadan sont également dans la liste des 500 musulmans les plus influents à un rang indéterminé. (Point de Bascule)

Depuis une année, celui que médias et mosquées affectionnent tant, en Suisse en particulier, siège dans la vitrine mondiale de l’obscurantisme islamique.

Le plus habile des Frères musulmans a en effet été propulsé au patrimoine mondial de l’islamité au printemps 2015. Mais Tariq Ramadan est entré si discrètement dans cette Union mondiale des savants musulmans (UMSM) que la nouvelle, annoncée dans sa bio par l’heureux élu, a échappé près d’une année aux vigiles du radicalisme. L’Union ne le mentionne d’ailleurs pas encore parmi ses membres.

Cet organisme (en anglais International Union for Muslim Scholars basé au Qatar, représente la plus haute instance des Frères musulmans en matière de charia et de jurisprudence (fiqh). Par exemple, lorsque telle innovation conduit les croyants à se demander : est-ce que ceci est permis, interdit ou toléré, le Conseil éclaire l’humanité anxieuse. Il prend par ailleurs des positions sur l’actualité.

Le groupe d’exégètes comprend des têtes connues et chenues, à commencer par celui qui l’a créé en 2004, Youssef Al-Qaradawi
Il le préside.

Guide spirituel des Frères Musulmans et du sunnisme en général, il milite pour le triomphe de l’islam sur la planète. C’est un scaphandrier émérite du Coran, des Hadiths et des exégèses dans lesquels il plonge dès qu’une question se pose à l’islam. Ses fatwas sont très appréciées.

Tariq le bien-aimé des bienpensants est un vieux compagnon d’Al-Qaradawi pour lequel il a souvent exprimé son admiration
Il a participé avec ce fanatique à diverses actions d’islamisation, dont la préface d’un «Recueil de fatwas» pathétique, tout empreint de misogynie et d’intolérance, destiné aux musulmans d’Europe. C’est un produit exclusif du «Conseil des fatwas et de la recherche» présidé lui aussi par Qaradawi. Celui-ci a célébré en 2012 un nouveau centre de recherche islamique au Qatar, dont Ramadan est le directeur.

Ghannouchi remplacera Qaradawi

Au congrès de l’Union à Istanbul, en août 2014, l’émotion est à son comble
Qaradawi qui pense sa fin proche (il a 89 ans) déclare : «Je ne vous verrai peut- être plus l’an prochain». Et il laisse en guise de testament deux actions à mener pour «faire progresser l’Oumma» en ce XXIème siècle :

d’abord autoriser les femmes à aller prier à la mosquée. Oui, la question est encore discutée et intéresse beaucoup de croyants.
Deuxième sujet à porter à l’agenda : que les musulmans s’engagent davantage dans la propagation de l’islam, surtout que les chrétiens sont eux «très actifs».
Lire Qaradawi suscite une irrésistible envie de défendre la démocratie et son humanisme

Pour goûter la saveur d’un Etat islamique, rien ne vaut la lecture de l’ouvrage du grand maître : «Le licite et l’illicite en islam*.»

Au programme de Qaradawi :
le mépris des autres -les mécréants-,
la haine des juifs,
la servitude des femmes,
les châtiments corporels,
la condamnation à mort,
une litanie d’interdits et d’obligations absurdes…
Ce livre, best-seller dans les communautés musulmanes d’Occident, devrait être davantage lu par les « infidèles » : il suscite une irrésistible envie de défendre la démocratie et son humanisme.

A Istanbul, les savants ont prudemment élu le successeur d’Al Qaradawi. Ce sera Rached Ghannouchi, autre Frère musulman au sinistre parcours, dirigeant depuis plus de 30 ans du parti Ennahda de Tunisie. De la bonne graine d’islamiste.

On trouve encore dans cet aréopage le pionnier de la Confrérie des Frères musulmans au Canada, l’hyperactif Jamal Badawi, membre lui aussi du Conseil européen de la fatwa et de la recherche. Le site Poste de Veille nous décrit ses hauts faits.

Très proche de la section terroriste des Frères musulmans du Hamas, le conseil a élu ses principaux leaders, Ismail Haniyeh et Khaled Mishaal..

Une ambition qui le perdra ?
L’ambition sans limites de Tariq Ramadan qui voudrait entre autres imposer au monde musulman sa vision de l’islamisation de l’Occident, le pousse à frayer avec les pires enragés de l’islam totalitaire. On cherchera donc vainement dans ses œuvres un soutien à ceux qui voudraient au contraire purger cette religion de ses sectarismes, tels Rachid Benzine, Mohammed Arkoun ou Abdelwahab Meddeb.

Il préfère en rester à une nouvelle lecture du Coran et des Hadiths qui fait découvrir au monde que tout ce que l’Occident a cru inventer en matière de droits de l’homme, d’écologie ou de pacifisme, était en fait contenu dans sa doxa. Et si quelque chose le gêne dans la lecture, il fait appel au contexte, avec une démonstration assez faible. Mais on imagine que Qaradawi avait d’autres raisons –l’art oratoire et le succès du tartuffe en Occident- pour le coopter dans l’Union mondiale.

Tariq semble insubmersible
Lorsque j’ai lu son livre d’entretiens avec Jacques Neyrinck (« Peut-on vivre avec l’Islam ?* »), je l’ai senti tanguer. Lorsque j’ai lu «Frère Tariq*» de Caroline Fourest, j’ai cru qu’il allait couler. Lorsque je l’ai vu poursuivre son alliance avec Youssef Al-Qaradawi, j’ai pensé qu’il serait démasqué. Rien de tout cela ne s’est produit. Il faudrait des forces plus puissantes pour cette tâche.

De Mossack Fonseca aux Frères musulmans : un rêve
Et justement, cette nuit, j’ai fait un rêve. Des médias de plus de 80 pays représentant près de 400 journalistes se sont unis pour retracer le réseau des groupes qui œuvrent à détruire les démocraties -et d’autres régimes moins démocratiques- afin de leur substituer le règne de la charia. Sont ainsi autopsiés sur le plan mondial les Frères musulmans, les wahhabites, les salafistes et autres Mili Görus.

Les courageux médias décrivent leurs stratégies d’infiltration et démasquent leurs complices en Europe, aux USA, en Australie. Ils révèlent leurs modes de financement, les mosquées qu’ils contrôlent, leurs liens avec les prêcheurs de haine et les mouvements terroristes, le nom de leurs leaders.

Les investigateurs médiatiques n’ont pas bénéficié des données d’une Mossack Fonseca, mais d’informations révélées par des sites qui depuis des années informent à leur niveau sur cette toile d’araignée et ses malfaisants. (1)

Le résultat, qui a fait l’effet d’une bombe, est formidable. Un bémol cependant : contrairement à la dénonciation des paradis fiscaux, cette opération comprenait quelques risques. Certains des héros médiatiques doivent se cacher pour préserver leur vie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : ©️ Mireille Vallette pour Dreuz.info.

(1) globalmbwatch.com

counterjihadreport.com

islamism-map.com

ikhwan.whoswho

conspiracywatch.info

shariahfinancewatch.org

islamisation.fr



http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

12L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Jeu 15 Mar - 11:20

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

La face cachée de Tariq Ramadan



L'affaire Tariq Ramadan Anthologie-errences-tariq-ramadan
Menaces, insultes, diffamation. Tous les musulmans qui ne font pas allégeance au petit-fils d’Hassan Al-Banna, Tariq Ramadan, déclenchent son courroux.

En septembre 1994, Tariq Ramadan, professeur de français dans un collège de Genève, crée l’association Musulmans, Musulmanes de Suisse (MMS) et se bombarde président, sans tenir compte du fait que la plupart des musulmans de Suisse ne viennent pas d’Afrique du Nord mais de Turquie, de Bosnie, du Kosovo, et vivent en Suisse alémanique. Dès le 16 décembre 1994, Tariq Ramadan organise le premier congrès du MMS. Les musulmans ne se bousculent pas pour répondre à son appel. Qu’à cela ne tienne, il fait venir par bus entiers de l’Hexagone des militants de l’union des organisations islamiques de France (UOIF), proches des Frères musulmans, notamment Malika Dif et Hassan Iquioussen.

Mais une journaliste du magazine suisse L’Hebdo révèle le pot aux roses, titrant « Les musulmans de Suisse étaient… français ». Elle raconte qu’à l’intérieur du congrès, les non musulmans et les journalistes auraient été traités d’« insectes ». Tariq Ramadan ne s’en relève pas. Il décide d’abandonner la Suisse pour la France.

Faux professeur à Fribourg
Aujourd’hui encore, le petit-fils d’Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens, peine à se faire entendre sur les bords du lac Léman. Le Centre islamique de Genève, créé en janvier 1961 par Saïd Ramadan, le gendre d’Hassan Al-Banna, aujourd’hui dirigé par son fils Hani Ramadan, le frère de Tariq, est considéré par beaucoup de musulmans comme une secte obscurantiste. C’est sans doute la seule mosquée en Europe appartenant exclusivement à une seule famille, les Ramadan. Quant à Tariq Ramadan, il n’a pas laissé que de bons souvenirs en Suisse. Enseignant, il séchait très souvent sa classe, critiquait ses collègues. Dans son livre Les Musulmans dans la laïcité, publié en 1994, il écrit en page 175 que les cours de biologie, d’histoire et de philosophie « peuvent contenir des enseignements qui ne sont pas en accord avec les principes de l’islam ».

Et surtout, il adresse des chroniques dans les journaux, notamment dans « Le Monde », pour réclamer « un moratoire sur l’application de la charia ». Il se présente comme « professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg ». Or, il n’est ni professeur, ni même assistant. Tariq Ramadan se contente de donner bénévolement chaque semaine un exposé d’une heure sur l’islam aux étudiants fribourgeois. Néanmoins, c’est cette carte de visite biaisée qui lui permet de se faire passer à l’étranger pour un universitaire. « Malgré un bagage intellectuel assez léger, Ramadan se prévaut aujourd’hui d’enseigner à Oxford. Il oublie simplement de préciser que sa chaire universitaire est financée intégralement par le Qatar », souligne Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE. Pour mémoire, en sortant son chéquier, l’un des fils de Kadhafi avait obtenu un doctorat d’une université britannique, ne se donnant même pas la peine de le rédiger lui-même.

Des guetteurs sur la Toile
Charles Genequand, spécialiste du monde arabe à l’université de Genève, n’a jamais été convaincu par le sérieux de Tariq Ramadan. Il lui a refusé sa thèse portant sur le réformisme islamique et Hassan Al-Banna. Les raisons ? Tariq Ramadan tentait de faire passer son grand-père pour un Gandhi musulman. « Non seulement, il refusait d’apporter des corrections à sa thèse, mais il harcelait les membres du jury pour l’obtenir au plus vite », se souvient Charles Genequand.

L'affaire Tariq Ramadan Img_9922-5354a23

Témoignage confirmé par Ali Merad, professeur émérite à l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III et auteur de trois « Que sais-je ? » sur l’islam. Tariq Ramadan est allé jusqu’à le menacer d’une plainte universitaire s’il n’obtenait pas son doctorat. « J’ai été directeur de thèse pendant près de quarante ans en France, en Belgique, en Suisse. Je n’ai jamais vu un étudiant se conduire de la sorte », a témoigné Ali Merad (1). À cette époque, Tariq Ramadan décrochait lui-même son téléphone pour insulter et menacer tous ceux qui n’appréciaient pas à sa juste mesure son talent.

Aujourd’hui, il peut compter sur des dizaines de guetteurs sur la Toile. « Il suffit que j’écrive trois lignes sur Internet un peu critique vis-à-vis de Tariq Ramadan pour que je reçoive immédiatement une cinquantaine de messages plus que désagréables de la part de ses sbires », dénonce Ahmed Benani, politologue et anthropologue à l’université de Lausanne, décédé voici un an. « Tariq Ramadan n’est qu’une icône télévisuelle. Où sont ses travaux universitaires ? Aucun chercheur, qu’il s’agisse d’Olivier Roy, de Gilles Kepel, de Rachid Benzine, de feu Mohammed Arkoun ou d’Abdelwahab Meddeb ne l’a jamais pris au sérieux », lâche Ahmed Benani, qui a connu à Genève Saïd Ramadan, le père d’Hani et de Tariq Ramadan, disparu en 1995.

Les musulmans privés de parole
Même son de cloche de la part de Mohamed-Chérif Ferjani, islamologue et professeur à l’université Lyon-2. « Les insultes ? Je ne prends même plus le temps de les lire. En revanche, Tariq Ramadan n’ose pas m’affronter directement. J’ai dénoncé ses multiples mensonges dans mon livre Le politique et le religieux dans le champ islamique (2) ». Pour enjoliver l’image d’Hassan Al-Banna, Tariq Ramadan gomme systématiquement le caractère militaire et violent des Frères musulmans, en traduisant par exemple « jundî », non pas par « soldat », mais par « militant », et « katîba » par « cercle » au lieu de « brigade » ou « phalange ». Plus grave, il oublie de rappeler qu’Hassan Al-Banna prônait le califat « comme la seule forme possible de l’Etat islamique ». « Une bonne partie des attaques sur Internet sont pilotées par des professeurs d’université français. Ils demandent à leurs étudiants-chercheurs d’insulter tous ceux qui émettent des doutes sur les compétences de Tariq Ramadan », assure Mohamed-Chérif Ferjani.

« Bien évidemment, Tariq Ramadan a beau jeu de prétendre qu’il n’y ait pour rien. Mais je constate qu’il n’a jamais pris ses distances avec les insultes et les menaces proférées par ses acolytes. Ces derniers s’en prennent tout spécialement aux intellectuels d’origine musulmane. Le but est de créer un climat détestable et de tout faire pour empêcher les musulmans, qui ne partagent pas les idées de Ramadan, de s’exprimer », commente Haoues Seniguer, maître de conférence en science politique à Sciences Po Lyon. « C’est d’autant plus désagréable que les écrits de ce personnage méprisant manquent terriblement d’épaisseur scientifique. Un élément significatif : les lacunes révélatrices en matière de culture islamologique où les références à des penseurs tels que Rachid Benzine, Nasr Hâmid Abû Zayd, ou Mohamed Arkoun sont systématiquement absentes, voire écartées, car elles ne cadrent pas avec son système idéologique global ».

L'affaire Tariq Ramadan Img_0543-5418f4f
La bouche tordue par la haine
Même son de cloche de la part de Dominique Avon, agrégé d’histoire, licencié d’arabe, professeur à l’université du Maine, spécialiste des religions : « Dans Muhammad, vie du prophète, Tariq Ramadan s’en tient à un discours de traditionniste en présentant Adam comme le premier prophète ! Adam est une figure mythique, aucun autre universitaire un peu sérieux n’oserait écrire ce genre de chose », souligne-t-il, ajoutant que « celui qui se présente comme islamologue n’utilise jamais la moindre source académique pour parler des premiers siècles de la religion musulmane ». Ses seules références sont le Coran, les Hadiths (les actes et les paroles du prophète) non soumis à la critique historique, et quelques commentateurs médiévaux soigneusement sélectionnés.

Face à des contradicteurs, Tariq Ramadan abandonne très vite son sourire de miel, pour éructer, la bouche tordue par la haine. Le docteur Bakary Sambe, enseignant-chercheur au centre d’étude des religions, UFR des civilisations, arts et communication, à l’université Gaston Berge, à Saint-Louis du Sénégal, en a fait la triste expérience. « Alors qu’en France, il se vante d’être pleinement européen. En Afrique, il désigne l’Occident comme l’origine de tous les maux des musulmans. Sur l’intervention française au Mali, il adopte exactement la même position que les Frères musulmans, le Tunisien Rachid Ghannouchi et l’Egyptien Mohamed Morsi », rappelle Bakary Sambe. Mais pour s’être opposé à Tariq Ramadan, l’universitaire sénégalais a été présenté comme « anti-arabe » et même « pro-israélien », dans des écrits adressés à des étudiants musulmans, jusqu’aux Etats-Unis. « J’ai été obligé d’écrire un article en anglais pour contrer tous les mensonges que Tariq Ramadan proférait à mon égard », dénonce le chercheur africain.

Source : Ian Hamel, « La vérité sur Tariq Ramadan. Sa famille, ses réseaux, sa stratégie », Editions Favre, 2007.
Mohamed-Chérif Ferjani, « Le politique et le religieux dans le champ islamique », Fayard, 2005.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

13L'affaire Tariq Ramadan Empty Re: L'affaire Tariq Ramadan Dim 18 Mar - 15:06

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Mais de quoi est malade Tariq Ramadan ?



Emprisonné en France pour viols
À peine incarcéré en France pour viols aggravés, Tariq Ramadan demanda sa remise en liberté immédiate pour cause de maladie.
Les spécialistes ne trouvèrent rien.
Tariq Ramadan par l'intermédiaire de ses avocats annonce à la presse qu'il aurait une sclérose en plaques.
Une petition islamiste est lancée pour la libération du martyr innocent Tariq Ramadan, pourtant bien reconnu salafiste et violeur.
Nouvelle réunion de spécialistes autour de la santé de Tariq Ramadan, tout va bien.
Source

Mais alors de quoi souffre Tariq Ramadan ? Diverses annonces autour de l'imposteur universitaire sont surprenantes !

Maladie mentale
C'est la thèse Suisse où il enseignait illégalement.
"Pour le malade mental Tariq Ramadan, l'Europe a absolument besoin des migrants pour son économie."
Exact, dans une étrange conférence en Suisse, Tariq Ramadan annonça... "le génocide des suisses".
Source archive

Le Sida
Elle circule dans l'Internet, sur YouTube. Tariq Ramadan avoue avoir le Sida "et cela ne te regarde pas."
L'affaire Tariq Ramadan Img_0626-54240a0

La sclérose en plaque
La détention aurait fragilisé la santé de l’islamologue inculpé pour viols. Au point qu’il se rend en ambulance à la cour d’appel.
Source

Une maladie inconnue
Ce n'est pas une plaisanterie, Tariq Ramadan affirme souffrir "en plus d'une maladie inconnue."
Tariq Ramadan souffrirait d’une sclérose en plaque et d’une maladie non identifiée. L’information a été dévoilée par «Le Parisien», le 14 février, et confirmée à «L’Express» par une source proche du dossier.

Serial violeur
C'est la seule chose clinique dont on soit sûr en mars 2018. 4 plaintes pour viols barbares sont à son actif.
Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum