Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Polémique : quand le prêt-à-porter se met à la mode islamique

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Polémique : quand le prêt-à-porter se met à la mode islamique
Plusieurs grandes enseignes proposent pour la première fois des collections de voiles ou de tenues traditionnelles. De quoi faire naître une nouvelle controverse
La marque de prêt-à-porter H&M a récemment dévoilé une publicité dans laquelle une femme voilée est mise à l'honneur. La marque de luxe Dolce Gabbana a quant à elle sortie toute une gamme de voiles de luxe. Et sur le site internet d'une marque britannique, des maillots de bain couvrant l'intégralité du corps y sont mis en vente. Aujourd'hui, le prêt-à-porter se met à la mode islamique et créée la polémique. Pour Ghalia Mansour, c'est une bonne nouvelle chose. Elle fait partie de ces femmes qui portent le voile et aiment la mode. "On est aussi coquette que tout le monde, que toutes les femmes de notre génération, et on aime avoir le choix", confie la jeune femme à France 2.

Une ministre monte au créneau

Mais la ministre des droits des femmes crie au scandale. Pour elle, vendre des tenues islamiques, c'est se rendre complice de l'enfermement de la femme. "Ce que je dis aux marques, c'est attention, ce que vous faites n'est pas responsable. Vous influez, vous agissez sur la société et sur les libertés et les droits des femmes", explique Laurence Rossignol. Même condamnation chez les féministes qui craignent la banalisation du voile.
http://www.francetvinfo.fr/societe/polemique-quand-le-pret-a-porter-se-met-a-la-mode-islamique_1384155.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20160401-[lestitres-coldroite/titre7]

Inconnu



Ca promet.... Shocked

Josué

Josué
Administrateur


La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a dénoncé, mercredi 30 mars sur BFM TV, les marques comme H&M, Uniqlo ou Dolce & Gabbana qui lancent tour à tour des collections de vêtements dits "islamiques". Elle juge en effet "irresponsables" ces enseignes qui "investissent ce marché (…) parce qu'il est lucratif" et qui "se mettent en retrait de leur responsabilité sociale, et d'un certain point de vue font la promotion de l'enfermement du corps des femmes".
Francetv info vous explique ce qu'est la "mode islamique", encore très discrète en France.
A quoi ressemble cette "mode islamique" ?

Elle s'inscrit dans une tendance plus vaste appelée "mode pudique", traduction de l'anglais "modest fashion". C'est un mouvement dans lequel les femmes, au nom de leusr croyances, s'habillent de façon à couvrir leur corps tout en suivant les évolutions de la mode : choix des matières, des coupes, des couleurs…
Les femmes qui adoptent et défendent cette mode veulent "honorer leurs traditions tout en exprimant leur style", décrit le Huffington Post (en anglais). Et la blogueuse Summer Albarcha, dont le compte Instagram (anciennement baptisé "Hipster Hijabis") compte près de 250 000 abonnés, explique "que les vêtements religieux n'ont pas besoin d'être rétrogrades ou uniformes".
http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/c-est-quoi-la-mode-islamique-qui-choque-la-ministre-laurence-rossignol_1383501.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20160403-[lestitres-colgauche/titre2]

Josué

Josué
Administrateur

Refuser la mode “islamique” ?
Le « burkini » enflamme le débat politique. Ce maillot de bain – combinaison couvrant jambes bras et cheveux – est vendu 62,95 € sur le site de la chaîne de magasins britanniques Marks and Spencer.
De quoi s’agit-il ?
C’est l’un des exemples de produits développés par quelques marques occidentales pour conquérir une partie de la clientèle des femmes musulmanes pratiquantes dans le monde. L’été dernier, le japonais Uniqlo a lancé une première collection de vêtements dits « pudiques » en Asie. Ses voiles et tuniques sont aujourd’hui vendus à Londres. En janvier, la marque italienne Dolce et Gabbana a, elle, lancé sa première ligne de voiles et robes longues destinées à la clientèle fortunée des pays arabes.
De nombreuses critiques
Hier, la philosophe Élisabeth Badinter a appelé à boycotter les marques occidentales qui développent des vêtements destinés à concilier mode et préceptes de l’islam, comme le fait de se couvrir les cheveux. Elle a ajouté sa voix à un concert de réprobations qui s’est exprimé tout au long de la semaine. Mercredi, Laurence Rossignol, la ministre des Droits des femmes, a jugé « irresponsable » cette stratégie des marques de vêtements. « Lorsque des marques investissent ce marché […] parce qu’il est lucratif, un marché pour les pays d’Europe, pas un marché pour les pays du Golfe […], elles se mettent en retrait de leur responsabilité sociale, et d’un certain point de vue font la promotion de l’enfermement du corps des femmes », a-t-elle insisté sur RMC.

« Stigmatiser » les musulmanes
« Est-ce que la France n’a pas d’autre souci, alors qu’elle combat le terrorisme, que de stigmatiser les femmes musulmanes ? Y en a ras-le-bol ! », a rétorqué Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM). « Est-ce qu’un ministre a le droit de s’ingérer dans la manière dont une femme souhaite s’habiller, dans la mesure où elle respecte les lois de la République et qu’elle ne cache pas son visage ? » Seul le voile dissimulant le visage, de type niqab ou burqa, est proscrit dans l’espace public depuis 2011, l’interdiction de tout signe religieux ostentatoire (dont le hidjab) devant en outre être respectée par les agents publics et les élèves des établissements scolaires laïcs depuis 2004.
Un marché lucratif
La mode « modeste » ou « pudique » est un marché qui se chiffre en centaines de milliards d’euros à l’échelle mondiale. Après les produits alimentaires halal et la finance islamique, le secteur de la mode offre des perspectives lucratives aux entreprises. La « modest fashion » pèse 230 milliards de dollars, et pourrait atteindre 327 milliards de dollars en 2020.
http://www.ledauphine.com/religion-et-croyance/2016/04/03/refuser-la-mode-islamique

Josué

Josué
Administrateur

« Ma famille m’a dit que j’étais inconsciente de porter le voile »
LE MONDE | 16.05.2016 à 13h42 • Mis à jour le 16.05.2016 à 17h32 |
Ramah, 53 ans, sort le précieux tissu de son sac et déplie la longue robe en crêpe de mousseline rose sur le comptoir de la boutique. « J’ai un mariage, je cherche un foulard pour aller avec ma robe. Vous avez ça ? » La discussion s’engage entre la cliente et la vendeuse, glissant indifféremment du « tu » au « vous », du français à l’arabe, et d’une confidence à un avis tranchant sur un foulard jugé mal assorti.
Cette boutique de prêt-à-porter sans prétention et « ouverte à tous », située au cœur de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), fait partie des bonnes adresses que se conseillent les femmes à la recherche de hidjabs et vêtements longs jugés plus à la mode et raffinés que dans les boutiques spécialisées.
Dans l’allée, les clientes déambulent au milieu des longues robes multicolores et des bacs où s’alignent, soigneusement pliés, plusieurs dizaines de foulards. Ici, le voile est moins le symbole qu’il est devenu depuis la loi de 2004 sur son interdiction à l’école qu’un accessoire du quotidien, voire de coquetterie, qui se décline dans toutes les couleurs et toutes les matières.
Le temps d’une demi-heure ou plus, les clientes échappent aux regards de travers et aux polémiques, qui ne manquent pas de les rattraper à l’extérieur. A la fin de mars, un article du Parisien consacré aux « marques qui se mettent à la mode islamique » et la réaction de Laurence Rossignol, la ministre des familles et des droits des femmes (qui avait comparé les femmes choisissant de porter le foulard à des « nègres qui étaient pour l’esclavage »), avaient de nouveau mis le feu aux poudres.
Lire aussi : Islam et laïcité : le schisme de la gauche
« Au départ, j’étais contre »
Dans la boutique de Saint-Denis, en ce samedi, jour de marché, les clientes sont venues tantôt seules, tantôt en famille ou entre copines, selon l’emploi du temps ou l’opinion de leur entourage, parfois rétif.
Céline, 22 ans, est accompagnée de sa mère, Zohra. Quand, à 16 ans, elle a décidé de porter le hidjab afin de « prolonger [s]a pratique religieuse », sa mère s’est raidie. « Au départ, j’étais contre, je vous cache pas, raconte la quinquagénaire aux cheveux lâchés. A cette époque, je n’étais pas du tout dans la religion. » Elle a mis du temps à comprendre la décision de sa fille, à qui elle s’était juré de ne « pas donner de prénom musulman » après qu’une assistante sociale lui avait affirmé, à son retour d’Algérie des années plus tôt, qu’« avec un nom pareil elle n’irait jamais loin ».
Zohra craignait que le choix de sa fille ne condamne son avenir. « J’avais peur qu’elle ne trouve pas de travail et qu’elle soit regardée de travers. Le foulard joue énormément, on vous juge par rapport à votre tenue et tout ce qui se passe. Or pour certains, aujourd’hui, “foulard” signifie “terroriste” », déplore-t-elle.
Il a fallu bien des discussions pour que Céline parvienne à vaincre ses réticences. « Et puis un jour, je me suis dit : “Pourquoi je refuse qu’elle fasse quelque chose à cause du regard des autres ?” »
Interpellée par la décision de sa fille, Zohra a « fait ses recherches », puis suivi des cours coraniques pendant quatre ans. « Aujourd’hui je suis pratiquante. C’est ma fille qui m’y a amenée », explique-t-elle.
L’interdiction, en 2012, d’accompagner les sorties d’école pour les mères voilées a aussi pesé. Scandalisée, cette assistante scolaire assure que « face à cela, on se met encore plus dans la religion ». Aujourd’hui, Zohra se « prépare » à porter le voile, « quand [elle] aura le déclic ».
Lire aussi : Hijab Day à Sciences Po : « Je ne pensais pas que c’était à ce point électrique »
La crainte d’être attaquée
La peur pour sa fille n’est pas retombée pour autant. Mais, depuis les attentats de janvier et de novembre 2015, elle a changé de nature pour laisser place à celle, plus pressante encore, d’être prise pour cible. Chaque soir, Zohra guette le coup de fil de sa fille lorsque celle-ci sort du travail.
« On reste au téléphone jusqu’à ce qu’elle soit rentrée. La nuit, une femme voilée, on ne sait jamais. » Elle marque une pause, puis reprend : « Regardez comment on vit, où on en est arrivé, dans un pays laïque… »
A son côté, Céline opine dans un demi-sourire, l’air désolé : « Les gens ont peur des femmes voilées, mais les femmes voilées ont aussi peur des gens, alors… Et nous aussi on a peur des terroristes, on prend le métro comme tout le monde. »
Les statistiques ont beau afficher une baisse des actes contre les musulmans, toutes les femmes interrogées racontent la même angoisse, qu’elles habitent à Saint-Denis, où a eu lieu un assaut des forces de l’ordre contre des terroristes ayant perpétré les attentats du 13 novembre, ou ailleurs.
Au quotidien, chacune compose comme elle le peut avec les « remarques agressives » et la « peur d’être attaquée ». Une cliente essaie de se « faire discrète » et évite un quartier du cœur de Paris depuis qu’une de ses copines s’y est fait agresser. Une autre se souvient de cet homme qui, au lendemain des attentats, a crié sur son passage qu’il allait « cramer son voile ». Une vendeuse raconte, encore sous le choc, le jour où l’une de ses amies, voilée, s’est fait « agresser au couteau » après le 13 novembre.
Dora, qui travaille dans la boutique depuis six ans, pensait « depuis un moment » à porter le voile, quand les terroristes ont frappé Paris et Saint-Denis. « Après ce qui s’est passé, j’ai un peu douté. Mais je me suis dit : “Tu pratiques, tu restes correcte, il doit se passer ce qu’il se passera.” Mais je ne revendique pas spécialement », raconte-t-elle.
« Française et libre »
Les attentats du 7 janvier 2015 avaient déjà eu lieu quand Laura, 22 ans, a décidé de mettre le hidjab. Depuis, cette employée d’une crèche municipale, venue faire du shopping en solitaire, dit aussi avoir « très peur ». Mais pour elle le foulard est une façon de « vivre [s]a foi et de [s]e protéger du regard des hommes, parfois pesant ». Elle se souvient de s’être sentie « libre et plus sereine » la première fois qu’elle l’a mis.
Comme en réponse à Manuel Valls, le premier ministre, qui voit dans le voile un « asservissement de la femme », Laura revendique le fait d’être « française et libre ». « Personne ne m’a obligée à le porter. Je me protège du regard des autres, mais ça ne veut pas dire que je vais me mettre à l’écart de la société, au contraire », explique-t-elle.
Au début, elle s’est heurtée à l’incompréhension de son entourage : « Ma famille m’a dit que j’étais inconsciente, qu’on pouvait être musulmane sans porter le voile, que ce n’était pas le moment, parce que je pouvais me faire agresser ou refuser dans certains métiers. » Sa mère, kabyle, ne l’a jamais mis. Son copain, musulman, était lui aussi réticent. « Il estime que la religion est intime et voyait ça comme de la provocation. Mais ce n’est pas le cas », défend-elle.
« Coquette », Laura, en jean et blouson, s’habille « un peu partout », mais vient régulièrement dans cette boutique, « parce qu’il y a de jolis foulards ». « Une semaine, j’en ai acheté quinze ! Maintenant, j’essaie de faire attention et de me fixer un budget. Il faut que le foulard soit joli, parce que c’est important de ne pas avoir l’air négligée », explique-t-elle.
Lire aussi : Elisabeth Badinter appelle au boycott des marques qui se lancent dans la mode islamique

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/16/les-gens-pensent-qu-avec-le-foulard-on-va-etre-mechant_4920294_3224.html#g2YUEEWit6oGVd5x.99

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum