les usagers des services publics "ne doivent pas porter de signes religieux"
Le Point.fr - Publié le 24/03/2011 à 10:19 - Modifié le 24/03/2011 à 10:23
Quelques jours avant le lancement du débat sur la laïcité par l'UMP, le ministre de l'Intérieur s'attaque à un épineux sujet.
SOURCE AFP
Les usagers des services publics "ne doivent pas porter de signes religieux", ni "manifester une quelconque préférence religieuse", a déclaré, jeudi matin, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur i>Télé et Radio Classique. Le ministre était interrogé par i>Télé et Radio Classique sur le débat sur la laïcité et l'islam organisé par l'UMP le 5 avril.
"Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus", a-t-il souligné. "Par exemple, on sait qu'à l'hôpital il y a un certain nombre de personnes qui refusent, pour des femmes, des soins prodigués par des hommes. Eh bien, ce n'est pas admissible", a estimé le ministre. "Il ne faut pas une loi, il n'est pas question de faire des lois, il suffit de décrets parfois ou d'instructions", a-t-il dit.
"Ce que j'attends de ce débat (...), c'est que les préoccupations de nos compatriotes non musulmans, qui sont froissés, troublés par un certain nombre d'irruptions de la religion sur l'espace public, sur l'espace social, soient satisfaites, mais qu'en même temps nos compatriotes musulmans trouvent les moyens de vivre leur foi de façon plus paisible", a dit M. Guéant. "Nous savons bien que nos compatriotes sont très choqués par l'organisation de prières dans la rue, et ce n'est pas non plus une situation qui soit facile à vivre pour les musulmans", a-t-il jugé. "La question se pose aussi de la réaffirmation" et de "l'inscription dans des textes de règles concernant le positionnement religieux dans les services publics", a ajouté M. Guéant.
Le Point.fr - Publié le 24/03/2011 à 10:19 - Modifié le 24/03/2011 à 10:23
Quelques jours avant le lancement du débat sur la laïcité par l'UMP, le ministre de l'Intérieur s'attaque à un épineux sujet.
SOURCE AFP
Les usagers des services publics "ne doivent pas porter de signes religieux", ni "manifester une quelconque préférence religieuse", a déclaré, jeudi matin, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur i>Télé et Radio Classique. Le ministre était interrogé par i>Télé et Radio Classique sur le débat sur la laïcité et l'islam organisé par l'UMP le 5 avril.
"Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus", a-t-il souligné. "Par exemple, on sait qu'à l'hôpital il y a un certain nombre de personnes qui refusent, pour des femmes, des soins prodigués par des hommes. Eh bien, ce n'est pas admissible", a estimé le ministre. "Il ne faut pas une loi, il n'est pas question de faire des lois, il suffit de décrets parfois ou d'instructions", a-t-il dit.
"Ce que j'attends de ce débat (...), c'est que les préoccupations de nos compatriotes non musulmans, qui sont froissés, troublés par un certain nombre d'irruptions de la religion sur l'espace public, sur l'espace social, soient satisfaites, mais qu'en même temps nos compatriotes musulmans trouvent les moyens de vivre leur foi de façon plus paisible", a dit M. Guéant. "Nous savons bien que nos compatriotes sont très choqués par l'organisation de prières dans la rue, et ce n'est pas non plus une situation qui soit facile à vivre pour les musulmans", a-t-il jugé. "La question se pose aussi de la réaffirmation" et de "l'inscription dans des textes de règles concernant le positionnement religieux dans les services publics", a ajouté M. Guéant.