Évangéliques tziganes: que savez-vous de la place qu'occupe la musique dans la Bible?
Actuellement, il existe une communauté religieuse composé exclusivement de "chrétiens" d'origine tsigane (gitane), et ils sont connu en France comme l'association "Vie et lumière" (204 lieux de culte en France). Ils sont connu en Espagne comme 'l'église de "filadelfia" ' (mot grec qui signifie "affection, ou amitié fraternelle).
Je suis conscient que tous aiment profondément leurs musiques -que ce soit le flamenco, le jazz manouche, ou d'autres- mais conscient aussi que leurs pasteurs leurs interdisent la musique dans la vie de tous les jours, même pour les mariages -quoique je ne pense pas que tout le monde suive ce précepte a la lettre- la musique est acceptée seulement pendant leurs réunions cultuelles.
Je connais assez bien leurs mouvement, car j'ai moi même eu des conversations avec leurs pasteurs. Et, connaissant bien certains de leurs adeptes (ou fidèles ou adhérents, ou comme ils veulent se faire appeler), je sais que certains "ont du zèle pour Dieu" et sont sincères dans leurs foi (Romains 10:2).
Ainsi, je me suis décidée a faire cet article, non pas pour critiquer ou pour juger, chose que je n'ai pas reçu le droit de faire, mais pour exposer humblement ce que je sais sur la Bible, et plus particulièrement, au sujet de la place de la musique dans la Bible.
Dans cet article, on examinera les questions suivantes:
La musique faisait-elle partie intégrante de la vie des Israélites?
Il y a-t-il dans la Bible, des indices qui prouvent que fêter les mariages est non-chrétien?
La musique d'Adam jusqu'à Nehémia
Bien qu'on ne trouve le mot hébreu pour "musique" bien après la genèse, ont trouve cependant des détails qui nous permettent de savoir que la musique était courante, ou pour le moins pratiqué, bien avant le déluge, et ce dans la vie de tous les jours.
A ce sujet, on lit ceci dans la Bible, a propos d'un certain Youbal : "il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau" (Genèse 4:21 _Louis Segond (1910)).
Il peut être question ici de l’invention des premiers instruments, voire de la création d’une sorte de profession musicale.
Il semble que dans les temps patriarcaux cet art faisait partie intégrante de la vie, à en juger par le fait que Labân voulait fêter en musique le départ de Jacob et de ses filles.
On lit dans la Bible : "Pourquoi as-tu pris la fuite en cachette, m'as-tu trompé, et ne m'as-tu point averti? Je t'aurais laissé partir au milieu des réjouissances et des chants, au son du tambourin et de la harpe." (Genèse 31:37 _Louis Segond (1910)).
Le récit que nous donne la Bible en Juge 11:34, nous montre que les retours de bataille victorieux de Yiphtah (Jephthé) furent célébrés par des chants accompagnés d’instruments : "Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses." (Louis Segond (1910))
Et cela a également été le cas pour les retours de bataille victorieux David et de Saül (voir 1 Samuel 18:6, 7).
La Bible rapporte que Saül, le premier roi d’Israël, avait recours à la musique pour soulager ses angoisses (1 Samuel 16:14-23).
La Bible nous dit que, des siècles plus tard, quand Nehémia inaugura la muraille de Jérusalem, les chanteurs lévites, accompagnés de tous les instruments, contribuèrent beaucoup à la joie de l’événement (voir Nehémia 12:27-42).
Il est intéressant de noter que, d’après un bas-relief assyrien, le roi Sennakérib réclama en guise de tribut au roi Hizqiya des chanteurs et des chanteuses. — Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 121.
La musique et les premiers chrétiens
Bien que les Écritures grecques chrétiennes ne lui accordent pas autant de place que les Écritures hébraïques, la musique n’y est pas laissée de côté ni oubliée.
La nuit précédant son exécution, Jésus et ses apôtres ont conclu leur repas par des chants (Marc 14:26). Quelle voix le “ Fils de David ” devait avoir, lui qui avait connu les chants glorieux de la cour céleste de Dieu !
Luc rapporte que Paul et Silas chantaient en prison, et Paul encouragea ses compagnons croyants à chanter des chants de louange à Jéhovah (Actes 16:25 ; Éphésiens 5:18, 19 ; Colossiens 3:16).
De plus, ce que dit Paul en 1 Corinthiens 14:15 laisse entendre que le chant était un aspect habituel du culte des chrétiens.
Jésus a lui-même assisté “ une grande réception ”.
La Bible dit : "Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi. Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux. " (Luc 5:29 _(Louis Segond (1910))
Mais la Bible dit même que Jésus a assisté à un grand festin de mariage: "Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples." (Jean 2:1, 2 _(Louis Segond (1910))
D'après ce qu'on a analyser sur les Israélites, on peut facilement déduire les noces comprenait de la musique et de la danse.
La musique dans l'organisation invisible de Dieu
Le mythe qui attribue la création de la musique a des démons est un véritable outrage à l’Être suprême.
D’après la Bible, il y a de la musique et des chants dans les cieux mêmes, où des créatures célestes jouent, figurément parlant, de la harpe et chantent des louanges autour du trône de Jéhovah (Révélation 5:9 ; 14:3 ; 15:2, 3).
C’est Jéhovah Dieu qui a fait don de la musique aux hommes, implantant dans leur cœur le sens musical et le besoin irrépressible d’exprimer leurs sentiments en jouant d’un instrument ou en chantant. Pour l’homme de foi, la musique est avant tout un “ don de Dieu ”. (Jacques 1:17).
Conclusion
La Bible condamne-t-elle les plaisirs? Absolument pas.
Selon la Bible, il y a “ un temps pour rire (...) et un temps pour bondir ”. (Ecclésiaste 3:4.)
Et il est intéressant de préciser, que le mot hébreu traduit ici par “ rire ” peut sous d’autres formes être rendu par “ jouer ”, “ amuser ”, “ célébrer ” ou même “ plaisanter ”.
Bien sûr, il faudra être sélectif a l'heure de choisir de la musique, car certaines possèdent des paroles impropres pour un chrétien; néanmoins, ce n'est pas le cas de toutes les musiques et de toutes les chansons.
Manifestement, ni les Israélites, ni même Jésus n’étaient des "rabat-joie". La Bible ne nous interdit pas de prendre du bon temps.
Dieu est un “ Dieu heureux ”. (1 Timothée 1:11.) Son culte devrait donc être une source de plaisir et non jeter une ombre de morosité sur la vie
Dieu avait dit aux Israélites : " Pendant sept jours tu célébreras la fête pour Jéhovah ton Dieu dans le lieu que Jéhovah choisira, car Jéhovah ton Dieu te bénira dans tous tes produits et dans toute action de ta main ; oui, tu ne seras que joyeux. "(Deutéronome 16:15).
Nous sommes naturellement pleins d’enthousiasme et d’énergie que nous extériorisons dans les distractions.
Des distractions bien choisies et avec équilibre sont plus qu’un amusement. Elles sont un moyen d’apprendre et de mûrir.
Non, n'ayez pas peur : que ce soit "Parrita", ou "Camaron" ou "Farina" ou d'autres, Dieu ne nous punira pas pour écouter leurs musiques et savourer ce don qu'il nous a fait.
Actuellement, il existe une communauté religieuse composé exclusivement de "chrétiens" d'origine tsigane (gitane), et ils sont connu en France comme l'association "Vie et lumière" (204 lieux de culte en France). Ils sont connu en Espagne comme 'l'église de "filadelfia" ' (mot grec qui signifie "affection, ou amitié fraternelle).
Je suis conscient que tous aiment profondément leurs musiques -que ce soit le flamenco, le jazz manouche, ou d'autres- mais conscient aussi que leurs pasteurs leurs interdisent la musique dans la vie de tous les jours, même pour les mariages -quoique je ne pense pas que tout le monde suive ce précepte a la lettre- la musique est acceptée seulement pendant leurs réunions cultuelles.
Je connais assez bien leurs mouvement, car j'ai moi même eu des conversations avec leurs pasteurs. Et, connaissant bien certains de leurs adeptes (ou fidèles ou adhérents, ou comme ils veulent se faire appeler), je sais que certains "ont du zèle pour Dieu" et sont sincères dans leurs foi (Romains 10:2).
Ainsi, je me suis décidée a faire cet article, non pas pour critiquer ou pour juger, chose que je n'ai pas reçu le droit de faire, mais pour exposer humblement ce que je sais sur la Bible, et plus particulièrement, au sujet de la place de la musique dans la Bible.
Dans cet article, on examinera les questions suivantes:
La musique faisait-elle partie intégrante de la vie des Israélites?
Il y a-t-il dans la Bible, des indices qui prouvent que fêter les mariages est non-chrétien?
La musique d'Adam jusqu'à Nehémia
Bien qu'on ne trouve le mot hébreu pour "musique" bien après la genèse, ont trouve cependant des détails qui nous permettent de savoir que la musique était courante, ou pour le moins pratiqué, bien avant le déluge, et ce dans la vie de tous les jours.
A ce sujet, on lit ceci dans la Bible, a propos d'un certain Youbal : "il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau" (Genèse 4:21 _Louis Segond (1910)).
Il peut être question ici de l’invention des premiers instruments, voire de la création d’une sorte de profession musicale.
Il semble que dans les temps patriarcaux cet art faisait partie intégrante de la vie, à en juger par le fait que Labân voulait fêter en musique le départ de Jacob et de ses filles.
On lit dans la Bible : "Pourquoi as-tu pris la fuite en cachette, m'as-tu trompé, et ne m'as-tu point averti? Je t'aurais laissé partir au milieu des réjouissances et des chants, au son du tambourin et de la harpe." (Genèse 31:37 _Louis Segond (1910)).
Le récit que nous donne la Bible en Juge 11:34, nous montre que les retours de bataille victorieux de Yiphtah (Jephthé) furent célébrés par des chants accompagnés d’instruments : "Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses." (Louis Segond (1910))
Et cela a également été le cas pour les retours de bataille victorieux David et de Saül (voir 1 Samuel 18:6, 7).
La Bible rapporte que Saül, le premier roi d’Israël, avait recours à la musique pour soulager ses angoisses (1 Samuel 16:14-23).
La Bible nous dit que, des siècles plus tard, quand Nehémia inaugura la muraille de Jérusalem, les chanteurs lévites, accompagnés de tous les instruments, contribuèrent beaucoup à la joie de l’événement (voir Nehémia 12:27-42).
Il est intéressant de noter que, d’après un bas-relief assyrien, le roi Sennakérib réclama en guise de tribut au roi Hizqiya des chanteurs et des chanteuses. — Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 121.
La musique et les premiers chrétiens
Bien que les Écritures grecques chrétiennes ne lui accordent pas autant de place que les Écritures hébraïques, la musique n’y est pas laissée de côté ni oubliée.
La nuit précédant son exécution, Jésus et ses apôtres ont conclu leur repas par des chants (Marc 14:26). Quelle voix le “ Fils de David ” devait avoir, lui qui avait connu les chants glorieux de la cour céleste de Dieu !
Luc rapporte que Paul et Silas chantaient en prison, et Paul encouragea ses compagnons croyants à chanter des chants de louange à Jéhovah (Actes 16:25 ; Éphésiens 5:18, 19 ; Colossiens 3:16).
De plus, ce que dit Paul en 1 Corinthiens 14:15 laisse entendre que le chant était un aspect habituel du culte des chrétiens.
Jésus a lui-même assisté “ une grande réception ”.
La Bible dit : "Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi. Et, laissant tout, il se leva, et le suivit. Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux. " (Luc 5:29 _(Louis Segond (1910))
Mais la Bible dit même que Jésus a assisté à un grand festin de mariage: "Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples." (Jean 2:1, 2 _(Louis Segond (1910))
D'après ce qu'on a analyser sur les Israélites, on peut facilement déduire les noces comprenait de la musique et de la danse.
La musique dans l'organisation invisible de Dieu
Le mythe qui attribue la création de la musique a des démons est un véritable outrage à l’Être suprême.
D’après la Bible, il y a de la musique et des chants dans les cieux mêmes, où des créatures célestes jouent, figurément parlant, de la harpe et chantent des louanges autour du trône de Jéhovah (Révélation 5:9 ; 14:3 ; 15:2, 3).
C’est Jéhovah Dieu qui a fait don de la musique aux hommes, implantant dans leur cœur le sens musical et le besoin irrépressible d’exprimer leurs sentiments en jouant d’un instrument ou en chantant. Pour l’homme de foi, la musique est avant tout un “ don de Dieu ”. (Jacques 1:17).
Conclusion
La Bible condamne-t-elle les plaisirs? Absolument pas.
Selon la Bible, il y a “ un temps pour rire (...) et un temps pour bondir ”. (Ecclésiaste 3:4.)
Et il est intéressant de préciser, que le mot hébreu traduit ici par “ rire ” peut sous d’autres formes être rendu par “ jouer ”, “ amuser ”, “ célébrer ” ou même “ plaisanter ”.
Bien sûr, il faudra être sélectif a l'heure de choisir de la musique, car certaines possèdent des paroles impropres pour un chrétien; néanmoins, ce n'est pas le cas de toutes les musiques et de toutes les chansons.
Manifestement, ni les Israélites, ni même Jésus n’étaient des "rabat-joie". La Bible ne nous interdit pas de prendre du bon temps.
Dieu est un “ Dieu heureux ”. (1 Timothée 1:11.) Son culte devrait donc être une source de plaisir et non jeter une ombre de morosité sur la vie
Dieu avait dit aux Israélites : " Pendant sept jours tu célébreras la fête pour Jéhovah ton Dieu dans le lieu que Jéhovah choisira, car Jéhovah ton Dieu te bénira dans tous tes produits et dans toute action de ta main ; oui, tu ne seras que joyeux. "(Deutéronome 16:15).
Nous sommes naturellement pleins d’enthousiasme et d’énergie que nous extériorisons dans les distractions.
Des distractions bien choisies et avec équilibre sont plus qu’un amusement. Elles sont un moyen d’apprendre et de mûrir.
Non, n'ayez pas peur : que ce soit "Parrita", ou "Camaron" ou "Farina" ou d'autres, Dieu ne nous punira pas pour écouter leurs musiques et savourer ce don qu'il nous a fait.