En prison lisez la Bible !
C'est bien connu, et contrairement à ce que d'aucuns croient, les Etats-Unis ne sont pas un pays laïque. La religion est présente, de manière latente ou pas, dans les divers rouages de l'administration. Les entités fédérées sont encore plus imprégnées de religion que ne l'est l'Etat fédéral. Le mur de séparation entre les sphères politique et religieuse n'est pas étanche. A l'Ouest rien de nouveau.
Dernier exemple en date : la présence de la Bible dans une prison de Caroline du Sud. Rien de choquant jusque là mais où le bât blesse est que les autres ouvrages sont interdits dans cet établissement pénitentiaire de Moncks Corner, le Berkeley County Detention Center. Ainsi, les admirateurs d'Agatha Christie, de Marc Lévy, du Coran ou bien de la Torah doivent se résoudre à lire les Evangiles comme alternative à la contemplation de murs à la chaleur sans égale.
Cette discrimination fondée sur la religion soulève des questions quant à la conformité à la Constitution américaine qui institue une neutralité de l'Etat en matière de religion (1er Amendement). Cette politique aux doux relents de prosélytisme a rencontré la désapprobation de l'Etat fédéral qui a porté plainte par l'intermédiaire de son Département de la justice.
Depuis 2009, aux dires des défenseurs de la prison, les ouvrages tels que des textes religieux sont permis. Force est toutefois de constater que seule la Bible parvient effectivement à franchir les barreaux. Cela s'expliquerait par le fait que la lecture de la Bible permette « de préserver la santé et la sécurité, ainsi que de servir la poursuite d'objectifs pénologiques légitimes »... God bless them !
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C'est bien connu, et contrairement à ce que d'aucuns croient, les Etats-Unis ne sont pas un pays laïque. La religion est présente, de manière latente ou pas, dans les divers rouages de l'administration. Les entités fédérées sont encore plus imprégnées de religion que ne l'est l'Etat fédéral. Le mur de séparation entre les sphères politique et religieuse n'est pas étanche. A l'Ouest rien de nouveau.
Dernier exemple en date : la présence de la Bible dans une prison de Caroline du Sud. Rien de choquant jusque là mais où le bât blesse est que les autres ouvrages sont interdits dans cet établissement pénitentiaire de Moncks Corner, le Berkeley County Detention Center. Ainsi, les admirateurs d'Agatha Christie, de Marc Lévy, du Coran ou bien de la Torah doivent se résoudre à lire les Evangiles comme alternative à la contemplation de murs à la chaleur sans égale.
Cette discrimination fondée sur la religion soulève des questions quant à la conformité à la Constitution américaine qui institue une neutralité de l'Etat en matière de religion (1er Amendement). Cette politique aux doux relents de prosélytisme a rencontré la désapprobation de l'Etat fédéral qui a porté plainte par l'intermédiaire de son Département de la justice.
Depuis 2009, aux dires des défenseurs de la prison, les ouvrages tels que des textes religieux sont permis. Force est toutefois de constater que seule la Bible parvient effectivement à franchir les barreaux. Cela s'expliquerait par le fait que la lecture de la Bible permette « de préserver la santé et la sécurité, ainsi que de servir la poursuite d'objectifs pénologiques légitimes »... God bless them !
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