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Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine?

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chico.
Yirmeyah Jérémie
philippe83
Aude
samuel
danylou
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine?
Writer personnel médical Quotidien | 22 Octobre 2010 @ 09:46 EDT
es chercheurs ont constaté que la maladie d'Alzheimer peuvent être transmises par le sang chez les humains, mais les enquêtes plus doit être fait que l'étude initiale a été menée sur des souris.

Une étude menée par Lary Walker à l'Université Emory et Mathias Jucker à l'Université de Tübingen et de leurs collègues, les conclusions ont indiqué que les plaques du cerveau qui ressemblent à la maladie d'Alzheimer sont formées chez la souris lorsque la protéine qui est responsable de cette maladie est injecté dans le ventre.


Il n'ya pas si longtemps (l'année 2006) que le même groupe de chercheurs ont découvert qu'ils pouvaient déclencher des plaques d'Alzheimer chez des souris en bonne santé qui ont été injectés avec des échantillons de plaque d'autres souris.

Dans leur deuxième expérience, le groupe a mis au point la protéine bêta-amyloïde dans des quantités importantes de souris génétiquement modifiées (similaires aux plaques formées dans la maladie d'Alzheimer), qui ils ont extrait de ces souris quand ils avaient deux ans, et injecté dans la paroi de l' abdomen de souris transgéniques. D'autre part, une autre série de souris ont été injectées avec des tissus cérébraux sains.

En comparant les deux groupes après une période de sept mois, les chercheurs ont constaté que les souris injectées avec des tissus cérébraux sains avaient un cerveau normal, tandis que ceux injectés avec des tissus qui ont la protéine bêta-amyloïde a développé des plaques très semblables à celles constatées chez les personnes atteintes d'Alzheimer.

Et depuis la bêta-amyloïde a été injecté dans l'estomac, causé la plaque dans leur cerveau, une question importante a été posée: Peut-être transmis la maladie d'Alzheimer chez les humains par transfusion sanguine?

danylou

danylou

scratch

samuel

samuel
Administrateur

ce n'est qu'au stade de l'étude pour le moment.

Josué

Josué
Administrateur

Les stocks de sang sont au plus bas en ce début de vacances d'été. La Croix-Rouge suisse lance un appel au don à la population. Une pénurie qui perdurerait contraindrait les hôpitaux à repousser certaines opérations.
"Jamais pendant ces cinq dernières années les stocks n'ont été aussi bas qu'aujourd'hui", écrit Transfusion CRS Suisse dans un communiqué lundi. Le manque de sang actuel est dû à des besoins inattendus de divers hôpitaux. La période de vacances d'été se caractérise en outre toujours par une baisse des dons.

La Croix-Rouge appelle instamment la population à donner son sang durant les quatre prochaines semaines. Une campagne d'affichage sera également organisée sur les trains Intercity et RER. La dernière fois que les centres de transfusion ont été confrontés à une telle situation remonte à l'été 2006, lors de la Coupe du monde de football et en raison d'une chaleur estivale inattendue.


La Croix-Rouge suisse a besoin de 1245 dons du sang en moyenne par jour. [DR]
La Croix-Rouge suisse (CRS) a besoin de 1254 dons du sang en moyenne par jour pour faire face à la demande des hôpitaux. Celle-ci est largement couverte, sauf durant les vacances d'été.

Moins de dons en Suisse
De manière générale, les Suisses ont moins donné de sang l'an dernier qu'en 2009. Le centre de transfusion de la Croix-Rouge a enregistré 376'000 dons, soit 1,3% de moins que l'année précédente. L'approvisionnement des hôpitaux en produits sanguins a cependant pu être assuré en tout temps. En revanche, 2010 a été une année fructueuse pour la Fondation cellules souches du sang (ancien Registre suisse des donneurs de moelle). Elle a enregistré 4500 nouveaux donneurs, tandis que 81 transplantations initiales de cellules souches du sang - un record ont été effectuées.

Aucun cas de contamination par le VIH ou l'hépatite C n'a eu lieu en 2010 lors de transfusions. Le dernier cas remonte à 2001. Le Service de transfusion de la Croix-Rouge suisse a fusionné au début de l'année 2011 avec la Fondation cellules souches du sang.

agences/cab

samuel

samuel
Administrateur

le sang sauve des vies mais plus personne ne veux donné son sang.
un paradoxe de notre société.

Aude

Aude

La maladie d'Azheimer est consécutive à la vaccination avec comme conservateur le thimerosal un dérivé mercuriel selon plusieurs études . Le vaccin contre la grippe est le + dangereux.
Les amalgames dentaires à base de mercure sont aussi en cause.

http://www.non-au-mercure-dentaire.org/actualites-non-au-mercure.php?tag=Articles+Scientifiques

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et on pourrait rajouter la maladie de crosfel-Jacob qui dans quelques années fera peut-être parler d'elle à cause de la transfusion sanguine....
A+

Josué

Josué
Administrateur

Un train pour informer sur la maladie d'Alzheimer
Quand Aloïs Alzheimer a découvert la maladie portant désormais son nom, il n'imaginait sans doute pas qu'elle deviendrait un des problèmes de santé publique les plus aigus du XXIe siècle: 800.000 malades en France, plus de 35 millions dans le monde et des chiffres qui ne font qu'augmenter avec l'espérance de vie. Pourtant, encore aujourd'hui bien peu de personnes connaissent les enjeux liés à cette affection, les symptômes réels, la durée d'évolution, les lésions du cerveau qu'elle entraîne, les aides mises à la disposition des malades et de leurs familles… C'est tout l'objectif du train Alzheimer 2011, lancé pour la deuxième année à l'initiative de Train Expo SNCF, qui sillonnera la France dès mercredi, à l'occasion de la Journée mondiale contre la maladie, avec des étapes dans quinze villes, pour informer la population.
Lésions cérébrales précises
Parrainé par la chanteuse Patricia Kaas et le réalisateur Claude Lelouch, le train, qui partira mercredi de la gare du Nord, à Paris, en présence de Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, rejoindra Metz vendredi, puis Strasbourg, Dijon, Chambéry, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Limoges, Angers, Rennes, Caen, pour terminer son périple à Lille, le 6 octobre. À Paris, il sera accessible au public mercredi à partir de 14 heures.
Le train sera composé de sept voi¬tures consacrées à la maladie et à la recherche. Il permettra à ses visiteurs d'apprendre que cette affection, qui se traduit par la perte progressive de la mémoire et une détérioration lente des fonctions intellectuelles, est caractérisée par des lésions cérébrales précises. En particulier par l'apparition de plaques d'amyloïde entre les neurones et une accumulation de neurofibrilles à l'intérieur de ces cellules nerveuses conduisant à leur destruction. Les experts restent cependant partagés sur l'origine de ces lésions. Sont-elles la cause ou seulement la conséquence de la maladie?
Une des voitures est consacrée au Plan Alzheimer (doté de 1,6 milliard d'euros), élaboré sur les bases des travaux du professeur Joël Ménard, qui vise à améliorer la qualité de vie des malades et de ceux qui les aident, leur famille, conjoint ou enfant en général, dans 70% des cas. Si pour l'instant la médecine reste impuissante à enrayer la maladie, il est clair qu'une prise en charge adaptée permet d'optimiser le confort des malades, en palliant notamment leur perte d'autonomie. En particulier, une consultation d'annonce de la maladie, notamment à la famille, a été mise en place: il s'agit de mieux l'éclairer sur l'accompagnement médical, psychologique et social dont le malade pourra bénéficier. Une porte d'entrée unique dans le système de prise en charge est d'ores et déjà proposée dans certains départements à travers les MAIA (Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer).
Des experts dans le train pourront répondre à toutes les questions. Selon ses organisateurs, le train Alzheimer «fera un focus sur les solutions concrètes de prise en charge sociale, destinées à faciliter le parcours du malade». Sur le plan scientifique, il passera en revue les apports de l'imagerie cérébrale pour diagnostiquer la maladie et permettre un suivi des malades. À chaque étape, des informations pratiques et adresses utiles seront proposées aux malades ou à leurs familles.

Josué

Josué
Administrateur

Le lien entre tranquillisants et Alzheimer n'est pas prouvé
Selon une enquête de Sciences et Avenir, les benzodiazépines favoriseraient l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Une théorie remise en cause par de nombreux médecins. Ils critiquent notamment la validité scientifique de l'étude sur laquelle s'appuie le dossier.
"Une véritable bombe". C'est en ces termes que le mensuel Sciences et Avenir parle dans son numéro d'octobre de son scoop. Dans un pays où la consommation de tranquillisants et de somnifères est un sport national, le magazine scientifique a publié une étude exclusive menée par le Pr Bernard Bégaud, pharmacologue et épidémiologiste, selon laquelle les benzodiazépines, l'une des catégories de ces médicaments, favorisent l'apparition d'Alzheimer. Une consommation régulière de cette classe de médicaments, comprenant notamment le Valium, le Xanax ou le Lexomil, majorerait de 20 à 50% le risque de voir la maladie se déclencher.
Mais quelques jours après la publication du magazine, les premières critiques apparaissent. En substance: l'étude sur laquelle s'appuie le dossier n'aurait aucune valeur scientifique. Elle n'a pas été publiée au préalable dans une revue scientifique reconnue. "Nous avons volontairement prolongé notre étude de plusieurs semaines, pour procéder à de multiples vérifications supplémentaires tant ces résultats sont alarmants!", se défend le Pr Bégaud dans le magazine. Or, l'étape de la publication scientifique - qui comporte notamment une phase de relecture par des spécialistes faisant autorité dans leur domaine - s'avère indispensable pour certifier du bien-fondé d'une étude. "Leur rôle est de poser des questions, de demander aux auteurs de préciser des zones d'ombres. Les relecteurs peuvent aussi estimer que le travail comporte un certain nombre de faiblesses ou manque d'originalité", explique le médecin généraliste qui tient le blog Docbuzz.
Alerter l'opinion
Le Pr Bernard Bégaud lui-même, qui n'a pas répondu aux sollicitations de LEXPRESS.fr et ne souhaite plus répondre à la presse, a critiqué sur France Info le traitement de son étude par Sciences et Avenir peu après la sortie du magazine. Il a diffusé un communiqué dans lequel il indique souhaiter minimiser l'impact des révélations: "L'étude bordelaise dont il est fait mention est en cours d'analyse finale; ses résultats définitifs ne sont pas connus. Elle n'est donc pas encore soumise à publication. La règle qui s'impose à tout scientifique est de ne pas communiquer ou commenter des résultats dans ces conditions", écrit-il dans ce communiqué. S'il confirme avoir collaboré avec le magazine en lui fournissant des informations, son équipe le dit très déçu par la manière dont l'enquête a été présentée. "Il savait qu'un article allait paraître dans le magazine mais il n'imaginait pas que Sciences et Avenir en ferait un tel usage. Il a l'impression d'être dépossédé de son étude", confie son assistante.
Dominique Leglu, la directrice de la rédaction de Sciences et Avenir, assure pourtant à LEXPRESS.fr avoir travaillé à chaque étape de l'élaboration du dossier présenté à la Une avec le médecin. Elle reconnait avoir publié ces recherches sans attendre la validation d'une revue scientifique, elle explique avoir pris cette décision, en accord avec le Pr Bégaud, dans l'intérêt de la santé publique. "Les résultats de cette étude étaient si accablants, qu'il était de notre devoir de la publier pour tirer la sonnette d'alarme", affirme-t-elle. D'autant que selon elle, les résultats de l'étude interviennent après d'autres conclusions similaires tirées de recherches précédentes sur ce sujet. "Les orthodoxes absolus de la publication scientifique oublient que huit autres études allant dans ce sens ont été publiés", assure-t-elle. Mais c'est là que le problème se corse car argument est réfuté par le Pr Bégaud lui-même dans son communiqué de presse: "Plusieurs autres études ont, depuis 15 ans, été menées sur le sujet, aucune ne pouvant conclure, du fait de leur caractère observationnel, à un lien de causalité direct entre consommation de benzodiazépines et risque de démence."
Prouver le lien de cause à effet
Ces remarques sur la forme se doublent d'interrogations sur le fond. De nombreux médecins estiment sur Internet qu'on ne peut établir de lien de cause à effet entre la prise de tranquilisants et la survenue de la maladie d'Alzheimer. "Il est quasiment impossible de trouver un lien de cause à effet indiscutable entre l'exposition à une situation et la survenue d'une pathologie", assure sur le blog DocteurJd, le médecin et journaliste Jean-Daniel Flaysakier. Et le Dr Dominique Dupagne d'ajouter sur son blog Atoute: "Rien ne permet en 2011 d'affirmer que les tranquillisants favorisent la maladie d'Alzheimer. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a une association statistique entre leur prise et la survenue de la maladie." Le Pr Bégaud préconise lui-même, dans son interview à France info, d'utiliser le conditionnel pour parler des conclusions de son étude.
La directrice de la rédaction de Sciences et Avenir, Dominique Leglu, se défend d'avoir fait un tel raccourci dans son magazine: "Une enquête épidémiologique tend à montrer une tendance et non pas un fait de causalité. Il s'agit d'interpréter des statistiques pour mettre en valeur un mouvement. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous n'avons pas utilisé le verbe 'provoquer' mais 'favoriser' sur notre couverture. Cela montre qu'il y a une action indirecte entre les benzodiazépines et l'Alzheimer mais pas forcément de causalité directe", assure Dominique Leglu.
Affaire à suivre au moment de la parution de l'article dans une revue scientifique. Si parution il y a...
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/alzheimer-le-lien-avec-les-tranquillisants-n-est-pas-prouve_1039718.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20111012--112153216@161594656-20111012170927

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Cette semaine, une chaire d'étude scientifique sur l'alzheimer a déterminé que la maladie était causé par une protéine anormale nommée "Tau". Ainsi donc, la maladie d'alzheimer en sur le point de passer de "maladie mortelle" à "maladie chronique", ce dernier signifiant que moyennant un traitement, on peut cesser la dégradation.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

Les pertes de mémoire sont l’un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer… Mais d’autres symptômes doivent vous alerter ! Voici ce qui doit vraiment vous inquiéter.
Des problèmes de mémorisation

"La mémoire dite "à court terme" (qui stocke temporairement les informations) est souvent perturbée très tôt dans la maladie d’Alzheimer. C’est un signe assez caractéristique", explique Luc Buée, directeur de recherche à l’Inserm spécialiste de la maladie. Repères : Une personne bien portante peut, en moyenne, retenir 5 à 9 informations différentes au niveau de sa mémoire à court terme. Une personne atteinte en retient 2 ou 3… voire 0. Quand s’inquiéter ? Si la personne répète plusieurs fois "Quel jour sommes-nous ?", "Quelle heure est-il ?" ou encore "Que faisons-nous aujourd’hui ?"… Et cela, alors qu’on lui a déjà répondu quelques minutes plus tôt. Même chose, si elle oublie ce qu’elle a fait la veille ou qu’elle égare des objets à peine rangés.

Josué

Josué
Administrateur

Boire trois tasses de café par jour réduirait les risques de développer la maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’a montré une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
Pour se faire, des chercheurs américains de l’université de South Forida ont suivi 124 hommes et femmes âgés de 65 à 88 ans pendant 4 ans. A la fin de l'étude, les personnes ayant développé le plus de troubles cérébraux associés à la maladie d’Alzheimer avaient un taux de caféine deux fois moins élevé. Selon les scientifiques, la caféine améliorerait la mémoire et permettrait de diminuer le nombre de plaques toxiques dans le cerveau, responsables de la maladie d'Alzheimer.
Cette découverte soulève un espoir contre cette maladie dont l’expansion se poursuit de jour en jour, notamment à cause d'une population vieillissante et de solutions insuffisantes.

Josué

Josué
Administrateur

La maladie d'Alzheimer est une maladie évolutive, se développant en moyenne sur une dizaine d'années, parfois plus. Les traitements permettent de ralentir cette progression. Pour en savoir plus sur les différentes phases par lesquelles passe le malade, les explications du Pr François Blanchard, professeur à l'université de médecine de Reims, chef du service de médecine interne et gérontologie au CHU Maison-Blanche de Reims.
Alzheimer: la période 'silencieuse' ou pré-clinique

'Lorsque les premiers symptômes apparaissent, la maladie a déjà commencé à faire son oeuvre dans le cerveau depuis au minimum 10 ans.', explique le Pr François Blanchard, gérontologue. 'Cette période est silencieuse, il n'y pas de signe clinique. Pendant toute ce laps de temps, la personne vit tout à fait normalement sans rien de remarquable, ni pour elle, ni pour son entourage. Les connaissances actuelles ne permettent pas d'identifier ceux qui ont des lésions infra cliniques et feront plus tard une maladie de ceux qui ont aussi des lésions infra cliniques mais ne feront jamais de maladie.'

Josué

Josué
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Du vin rouge contre la maladie d’Alzheimer
Le 24/05/2012 - Bénédicte Demmer, journaliste santé


Le vin rouge pourrait protéger de la maladie d’Alzheimer. C'est en tout cas ce que vont tenter de démontrer des chercheurs de l’Université de Georgetown (Washington, Etats-Unis). Ils vont précisément analyser les effets du resvératrol chez des patients atteints de démence légère à modérée. Cette molécule contenue dans les raisins rouges a démontré qu'elle pouvait être bénéfique sur les neurones de souris en prolongeant la durée de vie des cellules nerveuses. C'est maintenant au tour des humains d'être analysés. Une moitié des sujets de l'étude recevra pendant un an de fortes doses de resvératrol, deux fois par jour, sous forme de gélules. L'autre, un simple placebo.
Une étude très prometteuse, mais qui demande encore beaucoup de temps pour confirmer les effets escomptés. « Les lésions (associées à une maladie d'Alzheimer, ndlr) apparaissent plusieurs années, voire dizaines d'années avant l'apparition des symptômes. Entre-temps, les patients compensent. Avec le resvératrol nous sommes dans la catégorie des produits qui permettraient [...] de retarder l'apparition des symptômes et de maintenir les phénomènes de compensation. Nous n'aurons donc pas de réponse avant longtemps. Restons prudents », a préconisé le Pr Bruno Dubois, neurologue à la Pitié-Salpêtrière (Paris), interrogé par Lefigaro.fr.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé

Josué

Josué
Administrateur

Aluminium : un poison dans notre maison
Le 10/05/2012 - Florence Massin, journaliste santé - Validé par Dr Pierre Souvet
Réagissez ! - 3 commentaires
Considéré comme inoffensif, l’aluminium s’est imposé dans tous nos produits de consommation (aliments, médicaments, cosmétiques...). Or, de plus en plus d'études démontrent qu'il serait responsable de cancers, de maladie d'Alzheimer, de Parkinson... Réponses avec le Dr Pierre Souvet, Président de l'Association santé environnement France.
Aluminium dans l'eau : une augmentation de cas d'Alzheimer



En 2000, l'étude PAQUID* a montré que le risque de contracter la maladie d'Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l'eau est riche en aluminium (plus de 0,1mg/litre). Or, en France, la norme est de 0,2mg/litre d'eau potable, soit le double !
D'où ça vient : Il est ajouté du sulfate d'aluminium dans le traitement de l'eau potable pour la rendre transparente.
En quoi est-il nocif : L'aluminium se fixe sur les tissus cérébraux**, accélère leur vieillissement et détruit le système nerveux. « C'est un neurotoxique avéré. Il passe dans le sang, se fixe dans le cerveau et y reste. A force d'en absorber, cela entraîne des troubles neurologiques », explique le Dr Souvet.
Des solutions : A Paris, l'aluminium a été remplacé par du chlorure ferrique, une substance inoffensive.

* Etude menée par l'Inserm, réalisée dans les départements de la Gironde et de la Dordogne
** On a découvert depuis 1976 que l'aluminium pouvait entraîner une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. Lors de ces traitements, l'aluminium présent dans l'eau du liquide de dialyse passait directement dans le sang, et le cerveau. Les personnes atteintes souffraient de troubles de langage, de troubles moteurs, de convulsions... Depuis, de nombreuses autres études ont montré la nocivité de l'aluminium sur le cerveau.

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Josué

Josué
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Comment reconnaître Alzheimer ?
Le 17/09/2008 à 23:00 - Aurélie Blaize, journaliste santé - Validé par Dr Catherine Solano

Les pertes de mémoire sont l’un des signes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer… Mais d’autres symptômes doivent vous alerter ! Voici ce qui doit vraiment vous inquiéter.
Des problèmes de mémorisation

"La mémoire dite "à court terme" (qui stocke temporairement les informations) est souvent perturbée très tôt dans la maladie d’Alzheimer. C’est un signe assez caractéristique", explique Luc Buée, directeur de recherche à l’Inserm spécialiste de la maladie. Repères : Une personne bien portante peut, en moyenne, retenir 5 à 9 informations différentes au niveau de sa mémoire à court terme. Une personne atteinte en retient 2 ou 3… voire 0. Quand s’inquiéter ? Si la personne répète plusieurs fois "Quel jour sommes-nous ?", "Quelle heure est-il ?" ou encore "Que faisons-nous aujourd’hui ?"… Et cela, alors qu’on lui a déjà répondu quelques minutes plus tôt. Même chose, si elle oublie ce qu’elle a fait la veille ou qu’elle égare des objets à peine rangés.

Josué

Josué
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Alzheimer : les aliments "miracle"
Le 10/01/2013 à 14:12 - Aurélie Blaize, journaliste santé - Validé par Pascal Cassan

Le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer doublerait tous les 20 ans. Chocolat, café, bière… Certains aliments ont démontré qu’ils pouvaient la prévenir. Voici la liste des plus essentiels à vos neurones !
Un petit café, ça fait du bien !

Plusieurs recherches ont démontré que la caféine pouvait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. D’abord en 2009 où une étude présentée lors du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie a annoncé que des souris ayant pris l’équivalent de 5 tasses de café par jour avaient obtenu de meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’habilité mentale mais aussi, qu’au niveau cérébral, elles avaient 50% moins de plaques de protéines amyloides. Puis en 2012 où des scientifiques américains ont démontré sur une centaine de femmes et d’hommes que boire trois tasses de café par jour protégeait du développement de troubles cérébraux liés à la maladie d’Alzheimer.
En pratique : Il est recommandé d’avoir une consommation modérée de café, soit trois par jour maximum.

Josué

Josué
Administrateur

Maladie d'Alzheimer : l'Europe se mobilise
Le Point.fr - Publié le 28/03/2013 à 17:06
7 millions d'Européens sont atteints par cette maladie neurodégénérative qui touche la moitié des personnes de plus de 85 ans. Un défi immense.
Par ANNE JEANBLANC
Il y a urgence. En 2013, plus de 24 millions de personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer dans le monde, selon les dernières estimations. Chaque année, 4,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués, soit un toutes les 7 secondes. En Europe, cette redoutable affection et les maladies apparentées (d'autres formes de démence) touchent près de 7 millions de personnes et concerne environ 20 millions d'aidants familiaux. Un gigantesque problème de santé publique, en termes de coûts, et un défi pour la recherche que l'Europe s'attelle à relever.

Lancée en 2011 et coordonnée par la France, l'action Alcove - Alzheimer COoperative Valuation in Europe - se conclut aujourd'hui avec la publication de recommandations destinées à préserver la qualité de vie, l'autonomie et les droits des malades et de leurs aidants. Ces recommandations suivent quatre axes. D'abord, "améliorer et harmoniser le recueil des données épidémiologiques". Car le fait de mieux connaître la maladie permettra de mieux la gérer.

Dignité

Alcove a notamment permis de faire le point sur les données disponibles en Europe en matière de prévalence de la maladie. Ses équipes ont ainsi confirmé la surexposition des personnes vivant avec la maladie d'Alzheimer aux neuroleptiques ; elle est encore plus importante en institution qu'ailleurs (de 25 à 60 % des personnes atteintes qui vivent en établissement sont exposées aux neuroleptiques). L'excès de prescription concerne également les autres psychotropes, dont les antidépresseurs.

Alcove insiste sur la nécessité de mettre en place une stratégie globale pour les troubles du comportement et de respecter le droit ainsi que la dignité des personnes. Ce qui inclut la prise en compte de leurs souhaits avant la maladie et une fois leur démence déclarée. Pour cela, un dialogue permanent entre les équipes soignantes, le malade et son entourage est indispensable.

Recherche

D'autre part, un groupe européen de quatorze laboratoires universitaires et de scientifiques travaillant pour des PME industrielles s'apprête à combiner les connaissances biologiques et génétiques pour mieux étudier le vieillissement du cerveau humain et les pathologies les plus fréquemment liées à l'âge. Une attention toute spéciale sera portée à la maladie d'Alzheimer, avec pour but d'identifier et de valider de nouvelles cibles thérapeutiques et de nouveaux marqueurs biologiques permettant de dépister et suivre l'affection. Ce programme de recherche européen de quatre ans est coordonné à l'Inserm par le professeur Michel Simonneau.

Baptisé AgedBrainSYSBIO, il a été officiellement lancé le 18 mars à Paris. Financé par la Commission européenne, il regroupe des équipes de renommée internationale travaillant en Belgique, en Estonie, en France, en Allemagne, en Israël, au Royaume-Uni et en Suisse. Leur but est non seulement de mieux comprendre les processus complexes à l'origine du déclin cognitif avec l'avancée en âge, mais aussi ceux qui sont à l'oeuvre dans les maladies neurodégénératives, à commencer par Alzheimer, qui touche près de 50 % des adultes de plus de 85 ans.

Le projet AgedBrainSYSBIO s'appuiera sur un vaste ensemble de découvertes, plus ou moins récentes, et les croisera avec d'autres bases de données sur le vieillissement. Son but est de trouver des solutions pour les malades. Malheureusement, il faudra encore s'armer de patience ...

Josué

Josué
Administrateur

Alzheimer : les aliments "miracle"
Réagissez ! - 2 commentaires
Le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer devrait doubler tous les 20 ans. Chocolat, café, bière… Certains aliments ont démontré qu’ils pouvaient la prévenir. Voici la liste des plus essentiels à vos neurones !
Un petit café, ça fait du bien !

Plusieurs recherches ont démontré que la caféine pouvait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. D’abord en 2009 où une étude présentée lors du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie a annoncé que des souris ayant pris l’équivalent de 5 tasses de café par jour avaient obtenu de meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’habilité mentale mais aussi, qu’au niveau cérébral, elles avaient 50% moins de plaques de protéines amyloides. Puis en 2012 où des scientifiques américains ont démontré sur une centaine de femmes et d’hommes que boire trois tasses de café par jour protégeait du développement de troubles cérébraux liés à la maladie d’Alzheimer.
En pratique : Il est recommandé d’avoir une consommation modérée de café, soit trois par jour maximum.
Le 10/01/2013 - Aurélie Blaize, journaliste santé - Validé par Patrick Wolf, hygiéniste nutrithérapeute

Josué

Josué
Administrateur

De la vitamine B contre la maladie d'Alzheimer ?

alzheimer,mémoire,vitamine
Selon une étude scientifique britannique, la vitamine B, pourrait protéger notre cerveau contre le déclin cognitif, un des symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Plusieurs études ont déjà montré que les patients victimes de la maladie d'Alzheimer avaient un taux trop élevé d'homocystéine. Cet acide ralentirait la fabrication de l'acetylcholine dans notre cerveau, un composé organique qui préserve la mémoire. Ce problème pourrait être régulé grâce à la vitamine B. Lors de leur expérience, les chercheurs ont étudié pendant 2 ans 271 volontaires victimes de signes prématurés de déclin cognitif. Certains ont pris des pilules regroupant les trois groupes de vitamine B (B6, B12 et l'acide folique) alors que d'autres ont pris un simple placebo. Résultat ? Le premier groupe avait 50% de risque en moins d'être victimes de déclin cérébral. Il pourrait donc y avoir un intérêt à privilégier les aliments enrichis en vitamines B(abats, produits laitiers, oeufs, poisson...) et à envisager une supplémentation pour les personnes âgées.
Source : Gwenaëlle Douaud, Preventing Alzheimer’s disease-related gray matter atrophy by B-vitamin treatment, Proceeding of the National Academy of Sciecnes Of the USA, 29 janvier 2013.

Josué

Josué
Administrateur

Du champagne pour prévenir la maladie d'Alzheimer ?

alzheimer,mémoire
Selon une étude anglaise, consommer une à trois coupes de champagne par semaine pourrait ralentir le déclin cognitif et prévenir le développement de maladies neuro-dégénératives comme l'Alzheimer.

Voilà un remède plaisant, mais un peu coûteux ! Selon les scientifiques de l'Université de Reading (Grande- Bretagne), le champagne contient des antioxydants appelés "phénols" qui pourraient stimuler les zones cérébrales responsables de la mémoire spatiale et de l'apprentissage. Appelées "hippocampe" et "cortex", celles-ci se nourrissent de protéines dont le niveau diminue naturellement avec l'âge, provoquant le déclin cérébral et parfois la démence. Les phénols auraient justement la capacité de relever le taux de ces protéines. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont administré 1,78ml de champagne à des souris pendant 6 semaines. Ils ont pu constater une amélioration de la mémoire spatiale grâce aux protéines renouvelées. Cependant, il faudra encore attendre avant de déboucher une bouteille car les scientifiques essaient maintenant de voir si ces résultats sont adaptables à l'Homme.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

Source : Giulia Corona, Phenolic Acid Intake, Delivered Via Moderate Champagne Wine Consumption, Improves Spatial Working Memory Via the Modulation of Hippocampal and Cortical Protein Expression, Antioxidants & redox Signaling

Josué

Josué
Administrateur

L'anesthésie générale augmenterait le risque d'Alzheimer
Des chercheurs français ont fait le lien entre l'anesthésie générale et un risque multiplié de démences. La première dans le monde étant la maladie d'Alzheimer.
C'est en reprenant l'étude des Trois cités menée sur plus de 9000 personnes de 65 ans ou plus que Francois Sztark et Catherine Helmer ont observé un lien entre anesthésie générale et développement de démences. Ainsi 37% des participants qui avaient eu une anesthésie générale lors d'une opération avaient déclaré une démence sur les 10 ans de recherche, contre 32% dans l'autre groupe. Les produits anesthésiants pourraient générer une inflammation des neurones, favorisant alors la formation des plaques amyloides, principale caractéristique de l'Alzheimer. En mars dernier, des chercheurs québécois montraient chez des souris que l'anesthésie générale provoquait un enchevêtrement dans les neurones, également signe d'Alzheimer. Pour les auteurs français, il est urgent de mettre en place une prise en charge postopératoire des patients âgés après une anesthésie générale. De plus, ils recommandent aux chirurgiens de privilégier des anesthésies locales chez les plus de 65 ans.
Source : European Society of Anaesthesiology.

Josué

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Alzheimer : les aliments "miracle"
Le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer devrait doubler tous les 20 ans. Chocolat, café, bière… Certains aliments ont démontré qu’ils pouvaient la prévenir. Voici la liste des plus essentiels à vos neurones !
Un petit café, ça fait du bien !

café alzheimerPlusieurs recherches ont démontré que la caféine pouvait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. D’abord en 2009 où une étude présentée lors du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie a annoncé que des souris ayant pris l’équivalent de 5 tasses de café par jour avaient obtenu de meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’habilité mentale mais aussi, qu’au niveau cérébral, elles avaient 50% moins de plaques de protéines amyloides. Puis en 2012 où des scientifiques américains ont démontré sur une centaine de femmes et d’hommes que boire trois tasses de café par jour protégeait du développement de troubles cérébraux liés à la maladie d’Alzheimer.
En pratique : Il est recommandé d’avoir une consommation modérée de café, soit trois par jour maximum.

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Alzheimer : boire deux tasses de chocolat chaud par jour peut préserver la mémoire

Les résultats d’une étude américaine montrent que boire deux tasses de chocolat chaud par jour pendant un mois, stimule la circulation du sang vers le cerveau.



Voilà une nouvelle perspective dans la recherche contre la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs de l’Harvard Medical School ont découvert que boire deux tasses de chocolat chaud par jour, stimule l’afflux sanguin vers le cerveau et améliore certaines déficiences cognitives. Pour cela, ils ont étudié les cas de 60 personnes âgées de 73 ans en moyenne. Parmi eux, 17 souffrent de problèmes de circulation sanguine vers le cerveau. Ils ont d'abord effectué un test de vitesse de mémoire. Ensuite, pendant un mois, chacun a dû boire deux tasses de chocolat chaud par jour. Résultat ? Le flux sanguin s’est amélioré pour 88% des participants.

Les personnes atteintes d’une déficience de flux sanguin ont enregistré une amélioration de 8,3%. Mieux encore ! En repassant de nouveau le test de vitesse, tous les participants ont amélioré leur temps de 51 secondes. Lorsque certaines zones du cerveau ont besoin d’un afflux sanguin plus important pour accomplir certaines tâches, on appelle ça "le couplage neurovasculaire". Interrogé par la revue Medical News Today, le professeur Farzaneh Sorond, auteur de l’étude, pense que "ce couplage neurovasculaire peut jouer un rôle important dans maladies telles que la maladie d’Alzheimer".


Source: Neurovascular coupling, cerebral white matter integrity, and response to cocoa in older people, Neurology, 2013.

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Alzheimer : un possible diagnostic dix ans avant les premiers symptômes
C'est une bonne nouvelle dans la recherche pour prévenir la maladie d'Alzheimer. Des chercheurs américains aurait découvert une anomalie qui se manifesterait dix ans avant les premiers symptômes.



Selon l’étude publiée dans la revue Annal Neurology, il serait possible de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer, dix ans avant l’apparition des premiers symptômes. Une diminution du taux de mitochondrie, dans le liquide céphalo-rachidien témoignerait d’une prédisposition à développer la maladie. La mithocondrie fournit l’énergie nécessaire aux cellules qui nourrissent les neurones de notre cerveau. Si elle diminue, les cellules meurent et entraînent le déclin de notre cerveau. Hors, selon les scientifiques, la baisse de mitochondrie est l'un des phénomènes qui précède l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il serait donc possible d’utiliser cette anomalie comme indicateur préventif. Le Docteur Ramon Trulla, à la tête de cette étude, espère maintenant entamer des recherches afin de trouver un moyen de stopper cette anomalie pour empêcher la progression de la maladie et découvrir un traitement.

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Alzheimer : six conseils pour l’éviter !
Vous avez des troubles de mémoire ? Certaines vitamines, certains poissons, mais aussi certaines activités comme les mots croisés ou la lecture préviendraient Alzheimer ! Nos conseils pour l’éviter.

Alzheimer : optez pour les vitamines E et C

Certaines vitamines sont conseillées pour prévenir la maladie d’Alzheimer. C’est le cas par exemple des vitamines E et C ! Selon deux études publiées en 2002 dans le Journal of American Medical Association (JAMA), leurs propriétés antioxydantes favoriseraient la prévention de cette maladie. L’apport conseillé en vitamine E est de 12 mg par jour, et pour la vitamine C de 110 mg par jour. - Les aliments riches en vitamine E sont : les huiles végétales, les céréales, les fruits secs (noix, amandes, etc.), la patate douce, les mangues. - Les aliments riches en vitamine C sont : cassis, poivron, citron, chou-fleur, melon, orange...

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Alzheimer : savoir ou pas ?
JOSÉPHINE BATAILLE
CRÉÉ LE 20/09/2013 / MODIFIÉ LE 20/09/2013 À 17H46
La maladie d'Alzheimer touche environ 800 000 personnes en France et ce chiffre ne cesse de s'accroître. Faut-il se faire dépister ? Quels sont les enjeux éthiques du diagnostic précoce ? Le professeur Emmanuel Hirsch répond à la Vie à l'occasion de la journée d"Alzheimer du 21 septembre.

90 % des Français seraient prêts à se faire diagnostiquer la maladie d'Alzheimer si c'était possible. C'est ce que révèle l'étude réalisée par TNS-SOFRES pour l'Espace Ethique Alzheimer qui l'a rendue publique cette semaine, à l'occasion de son université d'été Alzheimer. L'enjeu est de taille, pour la réflexion. Car le nombre de malades ne cesse de s'accroître. 1,2 % de la population française est diagnostiquée de la maladie d'Alzheimer (entre 750 000 et 850 000). 250 000 personnes sont diagnostiquées tous les ans et l'on estime qu'en 2050, ce sera 3 % de la population qui sera concerné. Dans le monde, c'est un nouveau cas toutes les sept secondes. Cette maladie, liée à l'allongement de la vie, est la plus fréquente des formes de démences. Or, désormais, la médecine prédictive, fondée sur des tests de prédisposition notamment, est en train de se banaliser. Et l'on sait tous les avantages qu'il y a à traiter le plus précocement possible les malades.

Pour autant, la maladie d'Alzheimer a des caractéristiques bien spécifiques. A quoi bon savoir, s'il n'y a pas de traitement possible? Actuellement, les médecins encouragent les personnes présentant de possibles symptômes (troubles de mémoire, du sommeil, de l'humeur) à consulter au sein d'un centre mémoire. Cela permet d'être rassuré (deux personnes sur trois ne sont pas atteintes), ou bien, le cas échéant, d'être accompagné au mieux dans l'anticipation de l'évolution de la maladie, avec les aides physiques, financières, institutionnelles adéquates. Cela permet aussi d'avoir l'opportunité de participer à des essais thérapeutiques. Parallèlement à l'effort porté sur un diagnostic précoce, les chercheurs travaillent sur les causes et mécanismes de la maladie ; on parle déjà de tests génétiques de susceptibilité, ce qui posera la questoin d'un dépistage en l'absence de symptômes.

A partir de quand informer ? Et qui informer d'une maladie qui a un impact majeur sur les proches ? Faut-il savoir ou pas ? Analyses, à la veille de la journée consacrée à la maladie, du professeur Emmanuel Hirsch, le directeur de l'Espace éthique Alzheimer.

Pourquoi savoir ?

Les maladies de l'esprit sont des maladies de la liberté. Exposées au risque de ne plus pouvoir décider pour elles-mêmes, les personnes veulent pouvoir s'organiser, tant vis à vis de leurs proches que sur le plan économique. La question de la connaissance renvoie à la capacité d'anticiper et de maîtriser son destin. Savoir permet de développer une attitude proactive, de mobiliser ses forces contre la maladie, mais aussi de s'approprier une liberté là où, justement, la maladie vient l'entraver. L'idée, c'est que plus on anticipera, plus on pourra être reconnu dans les choix qu'on aura posés — d'où l'importance d'améliorer le dispositif des directives anticipées.

Pendant un temps par le CCNE a estimé qu'il n'était pas éthique de recourir à des tests génétiques concernant une maladie pour laquelle on n'avait pas de traitement (à moins qu'il y ait un risque de la transmettre). Aujourd'hui on a évolué culturellement ; nous sommes dans un contexte très médicalisé où l'idée de diagnostic précoce se banalise, avec l'idée que si on intervient précocement, on aura plus d'efficacité au niveau des traitements. C'est très important, notamment en cancérologie. Le diagnostic précoce permet aussi de suivre les malades et d'observer les mécanisme de la maladie, donc c'est fondamental pour la recherche.

Quelles sont les ambivalences de la volonté de savoir ?

Ce qui est insupportable, c'est le doute. Les gens veulent savoir pour sortir du doute, lorsqu'ils présentent des symptômes inquiétants, quitte à apprendre le pire. Mais qu'est ce que cela signifie de savoir, et comment en pratique un malade peut-il s'organiser pour s'approprier ce savoir ? Nous devons y réfléchir sérieusement. Dans une société qui a sacralisé l'esprit et l'intelligence, les démences constituent une véritable perte de son intégrité ; apprendre que l'on est en est atteint n'a pas les mêmes incidences que de se découvrir une autre maladie. Savoir que l'on est Alzheimer, c'est savoir que l'on sera dépendant de ses proches. Que dire aux aidants ; veulent-ils savoir eux aussi, et rentrer au plus tôt dans cette logique ? L'enquête Sofres que nous venons de réaliser nous a énormément surpris. Elle établit que 90 % des Français voudraient faire un test de diagnostic précoce si cela existait, alors même qu'il n'y a pas de traitement. Les gens disent qu'ils veulent savoir, même s'ils n'ont pas d'antécédents familiaux, et qu'ils ont conscience qu'un test est marqué par l'incertitude. Nous sommes, depuis la loi du 4 mars 2002, dans une logique de démocratie sanitaire. On parle de droit à l'information du patient. La question de l'autonomie de la personne a été érigée en priorité. De fait, le paternalisme médical n'est plus toléré."

La connaissance de sa maladie et de son évolution est aussi une clé d'entrée dans le débat sur la mort assistée...

Alzheimer est une maladie de la grande dépendance, où l'on anticipe que l'on ne sera plus soi, et où l'on se demande quel regard la société posera sur soi. Il y a évidemment un impact sur la conception de sa propre dignité. Pour certains, Alzheimer c'est la mort dans la vie ; la mort psychique ; cela fait partie du discours habituel des malades. Donc peut se poser la question de l'euthanasie. Je pense qu'il faut moins s'interroger sur la mort que sur la vie qu'on propose. Il faut rendre possible la vie jusqu'au bout, en se demandant comment la personne pourra vivre l'instant présent. Qu'en sera-t-il du relationnel, de la vie à domicile, sera-t-elle dans un lien enfermant, ou d'ouverture à la société... ?"

La question est politique

Eminemment. C'est pour cela que cette université d'été Alzheimer est un important moment démocratique. Il y a une euthanasie sociale qui ne nous donne plus droit d'exister dans la société. Certains pays ont apporté des réponses très solidaires à ces situations. Nous, avons posé dans la loi le principe de l'autonomie, pas de l'interdépendance des personnes. Il faut réfléchir à cela pour que la démence ne soit pas un moment de déqualification sociale. La question économique est aussi de premier ordre, en ce qui concerne un maladie chronique. Quel reste à charge pour les familles ? Quelles pressions des laboratoires pour le développement de tests de susceptibilité ?

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Alzheimer : respirer du beurre de cacahuètes pour détecter la maladie ?

Une étude américaine a développé une méthode singulière pour détecter les débuts d'Alzheimer : renifler du beurre de cacahuètes.


Le beurre de cacahuètes continue de faire parler de lui en médecine ! Lors d'une recherche sur les méthodes de diagnostic précoce des démences dégénératives, des scientifiques de Floride (Etats-Unis) ont inventé un test olfactif capable de confirmer un diagnostic d'Alzheimer. L'ingrédient clé : le beurre de cacahuètes.
Menée par Jennifer Stamps, une étudiante diplômée de l'University of Florida, l'étude a testé la sensibilité de l'odorat dans chaque narine de sujets ayant les yeux, bouches et narines opposées fermés. Avec une règle, la chercheuse a mesuré la distance à laquelle chaque patient était capable de détecter l'odeur du beurre de cacahuètes. Après une pause de 90 secondes, l'autre narine était testée.

Au moment des tests cliniques, les chercheurs ignoraient si les sujets avaient été diagnostiqués d'Alzheimer ou d'un autre type de déterioration mentale. Cependant, après avoir comparé les mesures métriques avec les niveaux de troubles cognitifs des sujets, les résultats étaient frappants : les patients dans les premiers stades d'Alzheimer ont démontré une différence significative entre leurs narines gauche et droite, dans leur capacité à sentir un pot de beurre de cacahuètes ouvert. L'odorat de la narine gauche était gravement troublé; pour y sentir l'odeur de beurre de cacahuètes, le pot devait être en moyenne plus près de 10 cm du nez que pour la narine droite. Pendant le test, les sujets atteints d'autres types de troubles cognitifs n'ont pas montré cette disparité entre les narines.

Un test qui tend déjà à être amélioré

Dans le passé, la perte de l'odorat a été reliée à la maladie d'Alzheimer. Alors que le diagnostic peut être difficile - particulièrement dans les premiers stades, quand la détection est cruciale pour prévenir les dommages sur la mémoire -, un nombre croissant de recherches suggère qu'un test olfactif rapide pourrait être utilisé pour identifier ce signal alarmant. Jennifer Stamps a trouvé l'idée de créer un test olfactif d'Alzheimer en essayant de concevoir une méthode simple et peu coûteuse pour détecter la maladie. Mais elle admet que le test au beurre de cacahuètes dans sa forme actuelle à des limites. "Pour l'instant, nous pouvons utiliser le test pour confirmer le diagnostic", explique la chercheuse. "Mais nous projetons d'étudier des patients ayant de faibles troubles cognitifs, afin de voir si le test pourrait être employé pour prédire ceux qui auront la maladie d'Alzheimer".

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Un lien entre la bedaine et l'Alzheimer ?
La bedaine n'est décidément pas bonne pour la santé ! Une recherche démontre que les personnes ayant trop de graisses abdominales seraient près de quatre fois plus à risque de perdre la mémoire et d'être atteints de démence en vieillissant.


Vous n'arrivez pas à perdre du ventre ? Une nouvelle recherche menée à Chicago va peut-être vous remotiver. Des scientifiques ont en effet démontré que les gens ayant trop de graisses abdominales sont trois fois et demie plus à risque de subir des pertes de mémoire et d'être atteints de démence. Pourquoi ? A cause d'une protéine appelée PPAR-alpha. Explications : cette protéine qui contrôle le métabolisme des graisses dans le foie est aussi présente dans le centre de la mémoire du cerveau (l'hippocampe) et contrôle ainsi les processus de mémorisation et d'apprentissage. Les scientifiques ont constaté que les personnes ayant de la bedaine ont des niveaux inférieurs de protéine PPAR-alpha. En fait, à l'inverse des gens qui n'ont pas de surpoids, ils épuisent leurs niveaux de protéine dans le foie, mais aussi dans le corps tout entier, y compris leurs cerveaux. D'où un déficit cognitif possible.

Une solution ?

Les scientifiques estiment que leur découverte pourrait conduire à la mise au point d'injections permettant d'améliorer l'apprentissage et la mémoire chez les personnes atteintes de démence. "Alors que les souris déficientes en PPAR-alpha sont pauvres au niveau de la mémoire et de l'apprentissage, l'injection de PPAR dans l'hippocampe améliore ces fonctions" a justifié le Dr Kalipada Pahan, un des auteurs de l'étude cité par le Dailymail. D'autres recherches doivent maintenant être menées pour voir comment il est possible de maintenir le niveau de cette protéine dans le cerveau pour préserver la mémoire.

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Une découverte immense dans la maladie d'Alzheimer

En scannant 8 millions de mutations génétiques, des chercheurs ont réussi à identifier 11 gènes impliqués dans la maladie d'Alzheimer. Une avancée de plus qui offre de nouveaux espoirs pour traiter la maladie.


La recherche sur Alzheimer progresse de plus en plus. Onze nouveaux gènes de la maladie viennent d'être découvert par l'unité mixte de recherche (UMR) Inserm-Institut Pasteur de Lille-Université Lille Nord de France "Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement ". Ces gènes permettent de mieux cerner le profil génétique des personnes qui risquent de développer la maladie, mais c'est aussi un pas de plus vers de nouveaux médicaments qui limiteront les effets négatifs de cette susceptibilité génétique.

Les revues scientifiques regorgent de recherches sur la susceptibilité génétique de telle ou telle pathologie, mais concernant Alzheimer, des études sur les jumeaux ont démontré que l'origine de cette maladie neurodégénérative était à 60% génétique. "C'est en 1995 que le premier gène de susceptibilité génétique à la maladie d'Alzheimer a été découvert, raconte le Pr Philippe Amouyel, directeur de l'unité mixe de recherche 744 et co-auteur de l'étude. Puis il a fallu attendre 15 ans pour en découvrir 9 autres. Et là, en trois ans, ce sont 11 autres gènes qui ont été découverts d'un coup".
Une accélération de l'histoire qui est due à la collaboration de plusieurs équipes de recherches mais aussi à l'évolution des technologies, notamment les nanotechnologies.

100 laboratoires, 189 chercheurs, 14 pays

La centaine de laboratoires qui ont collaboré à ces travaux ont d'abord mis en commun toutes leurs données. Ainsi, ils ont pu comparer 17 000 malades d'Alzheimer, 37 000 témoins non malades et repérer les mutations génétiques qui les différencient. Dans un deuxième temps, ils ont vérifié leurs résultats en comparant une nouvelle fois plus de 8 500 malades à 11 312 témoins. Un travail immense grâce auquel ils ont pu retrouver ces 11 gènes de la maladie d'Alzheimer, et 13 autres qui doivent encore être contrôlés.

Cette "méga" analyse génétique apporte des confirmations, notamment sur le rôle des protéines Tau et amyloïde, mais également "cela permet de faire de vraies découvertes, de tomber sur des choses auxquelles ont ne s'attendait pas", insiste le Pr Amouyel. Des gènes du système immunitaire semblent par exemple jouer un rôle dans la maladie d'Alzheimer, de même que pour Parkinson et la sclérose en plaques.

L'Inserm n'hésite pas à affirmer que leur trouvaille constitue "une avancée majeure dans la compréhension de la maladie d'Alzheimer" et que cela s'inscrit dans "la plus grand étude internationale jamais réalisée sur la maladie d'Alzheimer".

Source : Meta-analysis of 74,046 individuals identifies 11 new susceptibility loci for Alzheimer's disease, Nature genetics, 27 octobre 2013

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Alzheimer : un test de diagnostic par les yeux ?

Une recherche américaine suggère que la maladie d'Alzheimer affecterait la rétine de la même manière que le cerveau. Pour l'instant étudié sur des souris, ce phénomène pourrait ouvrir la voie à un test de diagnostic de la maladie par les yeux.



Une nouvelle découverte pourrait aider à diagnostiquer la maladie d'Alzheimer : elle tuerait les cellules des yeux en même temps que celles du cerveau. On pourrait alors la détecter grâce à un test simple et peu coûteux chez un opticien !
Les techniques employées dans le diagnostic, incluant des tests de la mémoire et des scanners du cerveau, sont loin d'être parfaits et la preuve définitive de la maladie est seulement donnée par un examen du cerveau après le décès du patient... Voilà pourquoi simplifier et accélérer le diagnostic pourrait permettre à beaucoup plus de gens de recevoir l'aide dont ils ont besoin.

L'équipe du Dr Scott Turner, de l'université de Georgetown (Etats-Unis), a tiré profit du fait que la rétine, le "film" sensible à la lumière à l'arrière de l'oeil, est une extension directe du cerveau. C'est aussi la seule partie du cerveau qui est directement accessible. Leurs tests sur des souris révèlent que les couches sur la rétine étaient jusqu'à 49% plus fines chez les animaux génétiquement conçus pour développer la maladie d'Alzheimer, comparé aux animaux sains du même âge.

Lors de la conférence annuelle de la Society for Neuroscience de San Diego, le Dr Turner a expliqué que la recherche n'en est qu'à ses prémices et qu'il doit prouver que les même mécanismes sont à l'oeuvre chez l'homme. Si oui, il serait possible d'utiliser des équipements déjà employés pour repérer d'autres problèmes d'oeil, afin de détecter la maladie d'Alzheimer.

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Alzheimer : son origine dans le cerveau découverte

Grâce à l'imagerie par IRM fonctionnelle, des chercheurs américains ont pu identifier dans quelle zone du cerveau se déclarait la maladie d'Alzheimer ainsi que la façon dont elle se propageait.


De précedentes études avaient démontré que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer apparaissaient dans une certaine zone du cortex cérébral. Les chercheurs du centre médical de l'Univeristé de Columbia à New-York, aux Etats-Unis, viennent de localiser avec plus de précision le point de départ de la pathologie, grâce à l'IRM fonctionnelle. Il s'agit du cortex entorhinal latéral.

Pour cela, l'équipe de scientifiques a suivi 96 seniors. Après 3 ans et demi, 12 d'entre eux étaient atteints de cette maladie. En comparant les premiers clichés pris du cerveau des volontaires aux plus récentes images, les chercheurs ont remarqué une baisse d'activité dans cette zone de l'encéphale. Au fur et à mesure de la progression de la pathologie, d'autres zones montraient des faiblesses, dont le cortex pariétal, responsable de l'orientation dans l'espace.

Les auteurs de l'étude, publiée das la revue Nature Neuroscience, ont également démontré que la présence, en grande quantité, de deux protéines déjà reliées à la maladie par de précédentes recherches, était à l'origine de disfonctionnement du cortex entorhinal latéral.

Grâce à ces travaux, un diagnostic plus précoce pourrait devenir envisageable. Des tests pourraient permettre de détecter la maladie avant même l'apparition des premiers symptômes

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Un test en 15 minutes pour repérer les premiers signes d'Alzheimer

Des chercheurs américains ont mis au point un questionnaire réalisable chez soi qui mettrait en évidence les premiers signes de perte de mémoire.


Et si 5 petites questions permettaient de déceler les premiers signes de la maladie d'Alzheimer ? Des chercheurs de l'université de l'Ohio, aux Etats-Unis, viennent de mettre au point un court questionnaire dans ce sens. Les personnes âgées en bonne santé pourront y répondre avant d'apporter leur résultat à leur médecin qui pourra ainsi suivre l'évolution de leurs capacités mentales.

D'une simple demande de date d'un évènement précis à un calcul de la monnaie à récupérer lors d'achats au supermarché, les niveaux des questions s'échelonnent. Les patients doivent même expliquer en quoi selon eux un tire-bouchon et un marteau se ressemblent.

Les mêmes résultats que les tests classiques de diagnostic

Afin de tester l'efficacité de leur questionnaire, les chercheurs américains l'ont envoyé à plus de 1000 personnes âgées de 50 ans et plus. Les résultats indiquaient que 28% d'entre elles souffraient d'une légère perte de la fonction mentale. Les tests de diagnostic classiques de la maladie d'Alzheimer arrivaient aux mêmes conclusions sur le même groupe. Pour les auteurs de l'étude, il pourrait ainsi permettre de remarquer plus tôt les premiers symptômes de la pathologie et entamer un traitement plus précoce.

Mais ce test fait déjà débat. Le Dr Simon Ridley, membre de l'Alzheimer's Research UK, a tenu à préciser au DailyMail que "le test n'est pas conçu pour diagnostiquer la démence. Les personnes qui sont inquiètes au sujet de leur mémoire devraient demander l'avis d'un médecin plutôt que de tenter un auto-diagnostic grâce à un test à la maison."

Publié par Sarah Frise, rédactrice santé le Lundi 13 Janvier 2014 à 16h57

Josué

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Quelles sont les grandes avancées récentes de la recherche sur le cerveau ?
Depuis une quinzaine d’années, l’imagerie médicale a permis de remettre l’homme au cœur des recherches en neurosciences. Grâce aux innovations techniques, nous avons fait de grands progrès dans l’observation de l’organisation des fonctions cognitives complexes du cerveau humain : le langage, les émotions, le raisonnement abstrait.

Quels progrès dans les traitements ?
En matière thérapeutique, il y a eu des avancées dans le domaine des stimulations cérébrales. En plaçant des électrodes dans des parties très spécifiques du cerveau, par exemple, on a pu faire arrêter de trembler des patients qui tremblaient beaucoup. C’est un dispositif du même type que le pacemaker cardiaque : avec une stimulation électrique permanente (une pile sous la peau), on améliore le vécu du patient. Ce traitement, utilisé dans les maladies de Parkinson quand les médicaments ne sont plus efficaces, pourrait se développer pour d’autres pathologies psychiatriques comme les Toc (troubles obsessionnels compulsifs) ou les grands déprimés. Pour les patients en très grave dépression et résistants aux médicaments, ces traitements semblent donner des résultats intéressants.

Où en est-on des recherches sur la maladie d’Alzheimer ?
Pour l’instant, nous sommes un peu dans une impasse. Bien qu’on travaille sur une centaine de molécules pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, il n’y a pas actuellement de médicament qui réponde à nos attentes. Les résultats sont à ce jour assez décevants.

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Alzheimer : la protéine REST va peut-être tout changer
Une protéine active pendant le développement fœtal et réactivée par le vieillissement protégerait le cerveau de la maladie d’Alzheimer.


Des chercheurs de l’université de Harvard (Etats-Unis) viennent de découvrir l’existence d’une protéine qui pourrait être responsable du développement de la maladie d’Alzheimer. Active lors de la vie fœtale, cette protéine nommée REST, est réactivée plus tard dans la vie pour protéger les neurones d’agressions extérieures, notamment celles causées par d’autres protéines.

Un taux de protéines en chute libre chez les malades

En analysant les données cérébrales lors de précédentes études sur la maladie d’Alzheimer, les scientifiques ont constaté que les cerveaux des adultes de 20 à 35 ans contenaient peu de protéine REST. Ceux de 73 à 106 ans en avaient en revanche une grande quantité. Mais chez les personnes atteintes de la maladie, ce taux chutait dans certaines zones telles que l’hippocampe et le cortex préfrontal, responsables de l’apprentissage et de la mémoire.

Pour les chercheurs, un niveau élevé de REST permettrait à une personne de résister à la maladie d’Alzheimer. "Si on pouvait activer ce gène (qui code la production de la protéine) de résistance aux agressions avec des médicaments, on pourrait appréhender la maladie beaucoup plus tôt, a déclaré le Pr Bruce Yankner, auteur principal de l’étude. Puisque cette maladie se manifeste tard dans la vie, repousser son apparition ne serait-ce que de quelques années pourrait avoir un impact important."

Les résultats de ces recherches ont été publiés dans la revue Nature.

Publié par Sarah Frise, rédactrice santé le Vendredi 21 Mars 2014 à 14h10
alzheimerMaladiesprotéinecerveau

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La caféine a un effet protecteur sur certaines pathologies cérébrales, et notamment la maladie d'Alzheimer. C'est ce que viennent de démontrer le docteur David Blum chargé de recherche à l'Inserm et ses collègues du laboratoire Alzheimer & Tauopathies de Lille*. Qui plus est à des doses habituelles. Alors, certes, les résultats publiés dans la revue américaine Neurobiology of Aging n'ont été obtenus que chez la souris. Mais ils devraient mettre du baume au coeur à tous ceux (et celles) qui consomment régulièrement ce breuvage.
Alzheimer
Tout d'abord, pour comprendre l'intitulé du laboratoire, il faut savoir que les altérations cognitives observées dans la maladie d'Alzheimer sont le résultat de deux types de lésions : les plaques amyloïdes qui se forment à l'extérieur des neurones et des protéines tau anormales qui s'accumulent à l'intérieur des cellules nerveuses en dégénérescence. C'est pourquoi les spécialistes classent cette affection dans la famille plus vaste des tauopathies. Autre précision : il est désormais bien connu que la consommation habituelle de caféine réduit le déclin cognitif au cours du vieillissement et le risque de développer une démence. Mais les effets de la caféine sur les pathologies liées à la protéine tau n'étaient jusqu'à présent pas clairement élucidés.

Effets bénéfiques

Les travaux des chercheurs lillois ont été effectués avec de jeunes souris transgéniques qui développent progressivement avec l'âge une neurodégénérescence liée à la protéine tau. Ces petits rongeurs ont reçu de la caféine par voie orale pendant dix mois. Résultat : "Les souris traitées par la caféine ont développé une pathologie moins importante du point de vue de la mémoire, des modifications de la protéine tau, mais également de la neuro-inflammation", explique David Blum, dans le communiqué de l'Inserm. La dose de caféine délivrée était modérée, équivalant à deux tasses de café par jour chez l'homme.

Cette étude fournit donc la preuve expérimentale d'un lien entre la consommation de caféine et les pathologies liées à cette fameuse protéine tau. Elle indique également que la caféine exercerait ses effets bénéfiques sur différents dysfonctionnements cérébraux impliqués dans la maladie d'Alzheimer. Le Dr Christa Müller de l'université de Bonn, qui a codirigé ces travaux, a développé une molécule qui mime l'effet de la caféine. Selon l'AFP, cette dernière serait même plus efficace que la caféine chez les souris prédisposées à la maladie.

"Ces travaux vont dans le sens d'une contribution importante des facteurs environnementaux dans le développement de la maladie d'Alzheimer", conclut David Blum. "Au vu de ces résultats, nous souhaitons maintenant, d'une part, identifier la cible moléculaire responsable des effets bénéfiques de la caféine et, d'autre part, mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer." Les espoirs suscités par ces travaux sont d'autant plus importants qu'une récente étude américaine a également montré l'effet du café sur les plaques amyloïdes.

* Unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille-2/Université Lille-Nord de France) dirigée par le Dr. Luc Buée

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Décès de 17 personnes prenant un traitement de la schizophrénie
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17 personnes ayant pris le médicament neuroleptique Xeplion® pour soigner leur schizophrénie sont mortes, au Japon. Ce traitement disponible en France a été commercialisé sur l'archipel en novembre dernier.



En 5 mois, 17 personnes ayant pris le médicament Xeplion® sont mortes d'infarctus du myocarde, d'embolies pulmonaires ou de suffocations sur l'archipel japonais. Les décès sont survenus environ 40 jours après l'injection du médicament. Fabriqué par l'Américain Johson&Johnson, ce traitement de la schizophrénie a été prescrit à 10700 personnes depuis sa mise sur le marché au Japon le 19 novembre 2013. Sans confirmé que le médicament était bien la cause de ces 17 décès, le fabricant a recommandé aux médecins d'utiliser le Xeplion® avec beaucoup de précaution, d'autant que la substance active - le palmitate de palipéridone - reste dans le corps pendant au moins 4 mois après avoir été injectée. Ils ne doivent pas prescrire le Xeplion® avec d'autres médicaments antipsychotiques comme on ne sait pas quels pourraient être les effets de cette combinaison.

Un médicament disponible en France

En 2011, la firme Janssen-Cilag (laboratoire du groupe Johnson&Johnson) a obtenu une autorisation de mise sur le marché européenne de la palipéridone injectable à libération prolongée (Xeplion®), pour le traitement à long terme de la schizophrénie. La palipéridone n'est par contre pas disponible en France sous forme orale. Parmi les effets indésirables les plus souvent rapportés : insomnie, céphalée, anxiété, agitation, pris de poids, sensation de vertige, nausée, constipation.

Publié par La rédaction le Jeudi 10 Avril 2014 à 09h23
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Alzheimer : être agité pendant son sommeil pourrait être un signe annonciateur
Etre agité pendant que l'on rêve est un trouble du sommeil qui pourrait prédire l'apparition d'une maladie neurologique comme Alzheimer.


Bouger, crier, parler pendant un rêve... Ces signes sont des troubles du sommeil paradoxal. Selon les chercheurs de l'Université de Toronto (Canada), dans 80% des cas, ils annonceraient le début d'une dégénérescence des neurones pouvant conduire à des maladies neurologiques comme Parkinson ou Alzheimer.

Un trouble qui se propagerait dans tout le cerveau
Normalement pendant la phase de sommeil paradoxale, les muscles du corps sont temporairement inactifs et paralysés. Selon les scientifiques, les personnes agitées pendant leur sommeil subiraient une dégénérescence neuronale qui empêcherait la paralysie des muscles. Elle "pourrait d'abord affecter les zones du cerveau qui contrôlent le sommeil avant de se propager jusqu'au stade de la démence et de la maladie d'Alzheimer" explique John Peever, professeur de biologie et auteur de l'étude. Néanmoins, dans leurs recherches les scientifiques ne précisent pas le nombre de cas étudiés. Mieux vaut donc ne pas paniquer pour le moment.

Source : Breakdown in REM sleep circuitry underlies REM sleep behavior disorder, Trends in Neurosciences, John Peever, mai 2014

Josué

Josué
Administrateur

Des chercheurs américains ont découvert une forme variante de la maladie d'Alzheimer. Elle ne se manifesterait pas par des troubles de la mémoire et toucherait une grande partie des patients...

Et si la maladie d'Alzheimer n'entraînait pas forcément une perte de mémoire ? Les chercheurs de la Mayo Clinic (Etats-Unis) déclarent avoir découvert une autre forme de la maladie. Cette variante épargnerait l'hippocampe, la partie du cerveau responsable de la mémoire. Les résultats de l'étude montre que sur 1821 cerveaux, 11% étaient atteints de cette variante. Les chercheurs estiment que sur les 5,2 millions d'Américains atteints d'Alzheimer, 600 000 seraient touchés par cette forme.

Des symptômes "bizarres"
Les patients atteints de la forme variante de la maladie qui ont été étudiés étaient majoritairement des hommes. Les symptômes diffèrent de la version originale et ont été qualifiés de "bizarres" par les scientifiques. Ils rapportent des accès de colère, la sensation d'être contrôlé par une force étrangère, une dysfonction du langage et le sentiment de ne pas contrôler ses membres. "La plupart d'entre eux ont une mémoire presque normale et les médecins ne soupçonnent pas une maladie neurologique", explique le Dr Murray, chef de l'étude. Cela implique donc qu'ils ne reçoivent pas le bon, voire aucun traitement. Plus de recherches se poursuivent maintenant afin de créer des médicaments adéquates à cette variante.

Source: Atypical form of Alzheimer's disease may be present in a more widespread number of patients, Eurekalert, 1 mai 2014

Josué

Josué
Administrateur

Alzheimer : les aliments à éviter
Eau du robinet : n'en abusez pas !

En 2000, l'étude PAQUID* a montré que le risque de contracter la maladie d'Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l'eau est riche en aluminium (plus de 0,1mg/litre).
Pourquoi : Le sulfate d'aluminium est ajouté lors du traitement de l'eau potable pour la rendre transparente. Mais l'aluminium se fixe sur les tissus cérébraux**, accélérant son vieillissement et détruisant le système nerveux. "C'est un neurotoxique avéré. Il passe dans le sang et se fixe dans le cerveau et y reste. A force d'en absorber, cela entraîne des troubles neurologiques", explique le Dr Souvet, président de l'ASEF.
Quelles préventions : Rendez-vous sur le site www.sante.gouv.fr/eau-potable.html qui vous donne la teneur en aluminium de l'eau de votre commune. Vous pouvez boire différentes eaux en la filtrant, en achetant de l'eau de source.

* étude menée par l'Inserm, réalisée dans les départements de la Gironde et de la Dordogne
** On a découvert depuis 1976 que l'aluminium pouvait entraîner une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. Lors de ces traitements, l'aluminium présent dans l'eau du liquide de dialyse passait directement dans le sang, et le cerveau. Les personnes atteintes souffraient de troubles de langage, de troubles moteurs, de convulsions... Depuis, de nombreuses autres études ont montré la nocivité de l'aluminium sur le cerveau.

chico.

chico.

Alzheimer : les aliments à éviter
Plusieurs études ont démontré que certains aliments pouvaient favoriser le développement de la maladie d'Alzheimer. Explications avec le Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste.



Viande rouge : réduisez les doses

Une étude espagnole en 2013* sur 815 personnes suggère que le fer contenu dans la viande rouge augmente le stress oxydatif** et joue un rôle dans le développement de la maladie d'Alzheimer.
Pourquoi : bien qu'essentiel au bon fonctionnement de nos cellules, l'étude montre que le fer est nocif en trop grandes quantités dans l'organisme. Il favorise la formation de radicaux libres et peut endommager les tissus, notamment du cerveau qui y est très sensible.
Le conseil de la nutritionniste : "Le fer reste indispensable. Consommez de la viande ou des œufs riches en fer 5 fois/semaine à raison d'une fois/jour, et mangez du poisson les 2 autres jours. Vos besoins sont ainsi couverts sans stress oxydatif" indique le Dr Béatrice de Reynal.

*Romeu M, Aranda N, Giralt M, Ribot B, Nogues MR, Arija V. Diet, iron biomarkers and oxidative stress in a representative sample of Mediterranean population. Nutr J. 2013.
** le stress oxydatif est une agression de nos cellules par des molécules instables, appelées radicaux libres. C'est un facteur d'inflammation et de mutations cellulaires, en cause dans des maladies comme le cancer notamment.

Josué

Josué
Administrateur

une vidéo sur cette maladie.
http://www.lepoint.fr/video/video-une-signature-pour-alzheimer-pour-un-meilleur-diagnostic-de-la-maladie-01-07-2014-1842273_738.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20140701

samuel

samuel
Administrateur

Maladie d'Alzheimer : enfin un diagnostic simplifié et fiable
Le Point.fr - Publié le 01/07/2014 à 12:59
VIDÉO. Actuellement, 36 % des diagnostics sont erronés, ce qui inquiète inutilement les patients et amène à prescrire des traitements parfois inutiles.


Pendant longtemps, il a fallu attendre le décès pour établir avec certitude le diagnostic de la maladie d'Alzheimer. © DURAND

Le chiffre a de quoi surprendre : plus d'un tiers des patients prétendument Alzheimer ne souffrent pas de cette redoutable affection neurodégénérative. En même temps, cette situation s'explique aisément : pendant longtemps, les médecins n'ont pas disposé de moyens fiables et simples pour reconnaître cette maladie, surtout aux stades les plus précoces. Les travaux menés depuis une dizaine d'années par une équipe internationale de neurologues, coordonnée par le professeur Bruno Dubois*, vont enfin faciliter le dépistage. Publiés dans The Lancet Neurology, ils seront aussi utiles pour la recherche (en particulier l'évaluation des effets des médicaments) que pour le traitement des patients.

En France, le nombre global de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer et d'autres démences est estimé entre 750 000 et 1 million, et il devrait atteindre 1,3 à 1,4 million en 2030. L'Alzheimer commence à se manifester par des problèmes de mémoire. Puis viennent des difficultés à s'orienter dans l'espace et le temps, des troubles du comportement et une perte d'autonomie. Mais ces symptômes ne sont pas spécifiques de cette affection. Et tout l'enjeu est de savoir distinguer cette pathologie des autres formes de démence.

En 2005, un groupe international de neurologues, coordonné par Bruno Dubois à l'Inserm, s'est réuni pour redéfinir les critères diagnostiques établis en 1984. Jusqu'alors, il fallait attendre la mort d'un patient pour établir avec certitude le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, après l'examen des lésions dans son cerveau. Et de son vivant, on ne pouvait évoquer qu'une probabilité de cette pathologie et seulement à un stade tardif. En 2007, l'équipe internationale a fait voler en éclats ces concepts. Les chercheurs ont introduit de nouveaux critères diagnostiques, en particulier des biomarqueurs. Il s'agit de véritables signatures de la pathologie, présentes dès les premiers symptômes.

Effets délétères sur les conclusions des études

Avec ces nouveaux éléments, les chercheurs se sont aperçus que "36 % de leurs patients inclus dans un essai thérapeutique sur la base d'anciens critères cliniques n'avaient pas la maladie d'Alzheimer", rapporte Bruno Dubois. Un coup de tonnerre ayant au moins deux conséquences. D'abord, ces personnes n'ont pas reçu le bon traitement et/ou la bonne prise en charge. Ensuite, la mauvaise sélection des patients a eu des effets délétères sur les conclusions des études destinées à évaluer l'efficacité des nouveaux médicaments. Depuis 2007, beaucoup d'études ont été publiées sur le sujet. Et le groupe international a décidé d'analyser cette littérature pour rendre plus simple et plus fiable l'algorithme de diagnostic de la maladie d'Alzheimer.

"On est au bout du chemin, on arrive à l'essentiel, à quelque chose d'épuré, émanant d'un consensus international", indique le professeur Dubois. Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer repose désormais sur "un seul couple de critères clinico-biologiques pour tous les stades de la pathologie". Ce résultat est important, tout d'abord pour la recherche (essais thérapeutiques, caractérisation de la pathologie, suivi de cohortes de patients...). Mais en dehors de la recherche, l'utilisation des biomarqueurs - qui est onéreuse et/ou demande de réaliser des examens invasifs, comme des ponctions lombaires - reste pour l'instant limitée aux patients jeunes ou aux cas difficiles ou complexes dans des centres experts.

samuel

samuel
Administrateur

Un test sanguin pour dépister Alzheimer?
Mis à jour à 13:25
Des chercheurs britanniques ont identifié un groupe de 10 protéines sanguines qui pourrait permettre avec une certitude de 87% un dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer.

Des chercheurs britanniques travaillent sur un test sanguin qui pourrait aider à dépister la maladie d'Alzheimer (Photo: AFP Photo d'illustration)
Un groupe de 10 protéines sanguines identifiées par des chercheurs britanniques ouvrirait la voie à un test sanguin sur les risques de voir certains patients développer Alzheimer.

«Alzheimer commence à affecter le cerveau bien des années avant que le patient ne soit diagnostiqué comme malade. Beaucoup de nos traitements échouent parce que la prescription des médicaments intervient lorsque le cerveau a déjà été gravement atteint», a déclaré Simon Lovestone de l'Université d'Oxford qui a conduit les recherches avec le 'King's College' de Londres.

«Un simple test sanguin pourrait nous aider à identifier les patients à un stade beaucoup plus précoce pour mener de nouveaux essais avec l'espoir de développer un traitement», a-t-il dit.

Le coût de la maladie d'Alzheimer, forme la plus commune de démence sénile, est évalué à 604 milliards de dollars (540 milliards de francs) chaque année au niveau mondial. Elle concerne actuellement 44 millions de personnes et ce nombre devrait être multiplié par trois d'ici 2050, estime l'association «Alzheimer's Disease International».

Un test sanguin serait la solution

Plusieurs grands groupes pharmaceutiques dont Roche , Eli Lilly, Merck et Johnson & Johnson travaillent à découvrir les causes de cette maladie et à mettre au point des traitements pour stopper son évolution. Au cours des 15 dernières années, plus d'une centaine de traitements expérimentaux se sont soldés par des échecs.

Selon Simon Lovestone et les chercheurs qui ont participé à l'étude, la raison de ces échecs tient au fait que les traitements interviennent trop tard, à un moment où les malades souffrent d'une affection trop avancée.

Un test sanguin utilisable avant l'apparition des symptômes aiderait les chercheurs à sélectionner les patients sur lesquels mener des essais cliniques et vérifier l'efficacité des traitements expérimentaux.

«Une précision de 87%»

L'étude dirigée par Simon Lovestone a porté sur 1148 personnes dont 476 souffraient de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont analysé 26 protéines pour lesquelles un lien avait été établi avec la pathologie.

L'équipe de recherche a établi que 16 de ces 26 protéines avaient un lien fort avec la dégénérescence cérébrale soit dans le cadre d'une atteinte cognitive modérée ou d'Alzheimer.

En menant une seconde batterie d'examens, les chercheurs ont isolé une combinaison de 10 protéines capable de prédire avec une précision de 87% si une personne souffrant d'une atteinte cognitive modérée développerait Alzheimer dans un délai d'un an.

(ats)

Josué

Josué
Administrateur

Alcool : jamais d'excès !

En 2009, lors de la conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer, les résultats d'une étude* sur près de 3000 participants américains de 75 ans et plus ont montré que si la consommation modérée d'alcool (1 à 2 verres/jour) réduit le risque de démence chez les personnes âgées, une consommation excessive (au-delà de 3 verres/jour) présente l'effet inverse et peut causer des lésions cérébrales pouvant entraîner Alzheimer.
Et ceci, indépendamment du type de boisson alcoolisée (vin, bière, apéritifs...).
Pourquoi : "L'éthanol, contenu dans l'alcool, a un effet vasodilatateur. Il peut durablement perturber la circulation sanguine dans le cerveau et altérer le système nerveux", explique le Dr de Reynal.

*Regular moderate alcohol intake has cognitive benefits in older adults, 13 juillet 2009.

Psalmiste

Psalmiste

Avez vous vu ce que l'on sert à boire dans les cafés en Chine (je crois que c'est en Chine) ?

Ben le nouveau truc à la mode c'est de boire une poche de sang !

Psalmiste

Psalmiste

Voir le lien : http://espace-zapping.com/articles/chine-poche-de-sang-servie-dans-un-cafe-comme-une-nouvelle-boisson-13002/

samuel

samuel
Administrateur

Un test sanguin pour dépister Alzheimer?
Mis à jour le 8.07.14
Des chercheurs britanniques ont identifié un groupe de 10 protéines sanguines qui pourrait permettre avec une certitude de 87% un dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer.


Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine? Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_2_3_22382169_2_topelement


Des chercheurs britanniques travaillent sur un test sanguin qui pourrait aider à dépister la maladie d'Alzheimer (Photo: AFP Photo d'illustration)
Un groupe de 10 protéines sanguines identifiées par des chercheurs britanniques ouvrirait la voie à un test sanguin sur les risques de voir certains patients développer Alzheimer.
«Alzheimer commence à affecter le cerveau bien des années avant que le patient ne soit diagnostiqué comme malade. Beaucoup de nos traitements échouent parce que la prescription des médicaments intervient lorsque le cerveau a déjà été gravement atteint», a déclaré Simon Lovestone de l'Université d'Oxford qui a conduit les recherches avec le 'King's College' de Londres.
«Un simple test sanguin pourrait nous aider à identifier les patients à un stade beaucoup plus précoce pour mener de nouveaux essais avec l'espoir de développer un traitement», a-t-il dit.
Le coût de la maladie d'Alzheimer, forme la plus commune de démence sénile, est évalué à 604 milliards de dollars (540 milliards de francs) chaque année au niveau mondial. Elle concerne actuellement 44 millions de personnes et ce nombre devrait être multiplié par trois d'ici 2050, estime l'association «Alzheimer's Disease International».
Un test sanguin serait la solution
Plusieurs grands groupes pharmaceutiques dont Roche , Eli Lilly, Merck et Johnson & Johnson travaillent à découvrir les causes de cette maladie et à mettre au point des traitements pour stopper son évolution. Au cours des 15 dernières années, plus d'une centaine de traitements expérimentaux se sont soldés par des échecs.
Selon Simon Lovestone et les chercheurs qui ont participé à l'étude, la raison de ces échecs tient au fait que les traitements interviennent trop tard, à un moment où les malades souffrent d'une affection trop avancée.
Un test sanguin utilisable avant l'apparition des symptômes aiderait les chercheurs à sélectionner les patients sur lesquels mener des essais cliniques et vérifier l'efficacité des traitements expérimentaux.
«Une précision de 87%»
L'étude dirigée par Simon Lovestone a porté sur 1148 personnes dont 476 souffraient de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont analysé 26 protéines pour lesquelles un lien avait été établi avec la pathologie.
L'équipe de recherche a établi que 16 de ces 26 protéines avaient un lien fort avec la dégénérescence cérébrale soit dans le cadre d'une atteinte cognitive modérée ou d'Alzheimer.
En menant une seconde batterie d'examens, les chercheurs ont isolé une combinaison de 10 protéines capable de prédire avec une précision de 87% si une personne souffrant d'une atteinte cognitive modérée développerait Alzheimer dans un délai d'un an.
(ats)

chico.

chico.

SENIORS
Une carence en vitamine D accroit le risque de démence
Mis à jour le 6.08.14
Selon des chercheurs, une forte carence en vitamine D doublerait le risque de souffrir de démence et de la maladie d'Alzheimer chez les personnes de plus de 65 ans.



Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine? Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_5_2_25274302_2_topelement


La démence, dont la maladie d'Alzheimer, est l'un des plus grand défis de santé publique. Le nombre de patients devrait tripler d'ici 2050 avec le vieillissement rapide de la population. (Photo: AFP)
Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine? HalfPageAdButton
Une forte carence en vitamine D doublerait le risque de souffrir de démence et de la maladie d'Alzheimer chez les personnes de plus de 65 ans, selon une étude étendue dont les résultats ont été publiés mercredi.
Une équipe internationale de chercheurs a analysé la teneur sanguine en vitamine D de 1658 Américains âgés en bonne santé qu'ils ont suivis six ans en moyenne, période durant laquelle 171 ont développé une démence et 102 Alzheimer.
Cette recherche, parue dans la revue de l'Académie américaine de neurologie (AAN), révèle que des niveaux bas de vitamine D accroissent de 53% le risque de démence, taux qui passe à 125% en cas de carences importantes par rapport aux personnes ayant des niveaux considérés comme normaux.
Résultats surprenants
Les sujets avec des teneurs plus basses de vitamine D ont aussi vu le risque de développer la maladie d'Alzheimer augmenter de 69%, et de 122% chez ceux souffrant des déficiences les plus importantes.
«Nous nous attendions à trouver un lien entre une insuffisance en vitamine D et le risque de démence et d'Alzheimer mais ces résultats nous ont surpris car ce lien est deux fois plus fort», relève le Dr David Llewellyn, de la faculté de médecine d'Exeter au Royaume Uni, principal auteur de cette recherche.
«Il faut maintenant faire des essais cliniques pour déterminer si le fait de consommer de la nourriture riche en vitamine D comme des poissons gras (saumon, maquereau...) ou de prendre des compléments peut retarder voire prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer et de la démence», ajoute-t-il.
Implications importantes
«Même si seulement un petit nombre de personnes bénéficie de cette recherche cela aura d'importantes implications de santé publique étant donné l'impact dévastateur et les coûts de ces dégénérescences mentales», a estimé le professeur Llewellyn.
Cette étude a aussi permis de déterminer que des taux de vitamine D supérieurs à 50 nanomoles par litre permettent de maintenir une bonne santé cérébrale.
Soleil et poissons gras
La vitamine D provient de trois sources: outre les poissons gras et les compléments, une exposition au soleil permet aux rayons ultraviolets de synthétiser un dérivé du cholestérol dans l'organisme.
Quinze minutes par jour au soleil en été est suffisant pour faire le plein de vitamine D qui, d'ailleurs, est stockée plusieurs mois dans le foie et les graisses.
Mais chez les personnes plus âgées, la peau est moins efficace à produire de la vitamine D en étant exposée au soleil, relèvent ces chercheurs.
Un des plus grands défis de santé
Dans de nombreux pays le rayonnement solaire en hiver est trop faible pour permettre à la peau de produire assez de vitamine D.
La démence, dont la maladie d'Alzheimer, est l'un des plus grands défis de santé publique avec 44 millions de cas dans le monde, un nombre qui devrait tripler d'ici 2050 avec le vieillissement rapide de la population.
Il est estimé qu'un milliard de personnes dans le monde souffrent de carences en vitamine D.

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Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine? Chevron

Josué

Josué
Administrateur

[size=30]Alzheimer : la photo saisissante de la dégradation de l'écriture[/size]
Des chercheurs américains spécialistes de la mémoire ont publié une photo montrant l'évolution de l'écriture entre 1999 et 2014, d'une femme atteinte de démence.
Peut-être la maladie d'Alzheimer chez l'homme transmis par transfusion sanguine? 1834568-inline-310x397
©UCSD
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En 1999, Irma écrivait très lisiblement son nom et son prénom. Dix ans plus tard, des lettres manquent. En 2014, la ligne est vide. Cette photo, publiée par l'école de médecine californienne UCSD a pour but de montrer l'évolution de la maladie d'Alzheimer. A l'origine de cette publication, l'équipe du Dr Michael Rafii travaillait sur un traitement expérimental de l'Ahzeimer. Pour cela, ils ont choisi, non pas des personnes atteintes de cette maladie neurologique, mais des sujets trisomiques.  "Les gens souffrant du syndrome de Down (autre nom de la trisomie, ndlr) représentent la plus grande population au monde de personnes prédisposées à développer la maladie d'Alzheimer" explique le Dr Rafii cité par le site npr. Il rappelle par ailleurs qu"à l'âge de 40 ans, 100% des personnes atteintes du syndrome ont la maladie d'Alzheimer dans le cerveau". Pour cause, le chromosome 21 supplémentaire qui témoigne de la trisomie participe au contrôle de la production d'amyloide, la fameuse susbtance qui forme des plaques caractéristiques de l'Alzheimer.
"Un traitement pour nous tous"
L'objectif des chercheurs est d'avancer sur la mise en place d'un traitement précoce de l'Alzheimer. "Trouver un médicament qui prévient l'Alzheimer chez les personnes souffrant du syndrome de Down pourrait aider des millions de gens qui n'ont pas encore la maladie, indique William Mobley, président du département de neurosciences à l'UCSD. Cette approche de traitement de la maladie pourrait s'appliquer à nous tous."
Vidéo. Plus on travaille, plus on repousse Alzheimer


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