Parkinson : les signes qui doivent alerter.
La maladie de Parkinson débute une dizaine d'années avant que les premiers troubles moteurs apparaissent et que le diagnostic soit posé. Pendant cette période, certains signes prémonitoires peuvent se manifester. Trouble du transit, du sommeil, douleurs... Voici ceux qui doivent vous alerter !
Une constipation sévère
"Avant l'éclosion des troubles moteurs* caractéristiques de la maladie de Parkinson, il y a des troubles non-moteurs qui peuvent suggérer la maladie comme par exemple une constipation sévère", explique le Pr Pierre Cesaro, chef du service Neurologie à l'hôpital Henri Mondor (Créteil). Une étude américaine menée sur 7000 personnes suivies pendant 24 ans a d’ailleurs démontré que les sujets allant à la selle moins d’une fois par jour avait un risque 2,7 fois plus élevé de développer la maladie, comparé à ceux y allant une fois par jour. Et 4 fois plus élevé par rapport à ceux y allant deux fois par jour. La constipation serait liée à un ralentissement des mouvements intestinaux, allant de pair avec les lenteurs de l’organisme caractéristiques de la maladie de Parkinson.
Ce qui doit vous alerter : Une constipation sévère ne doit pas être négligée. Elle peut être liée à une maladie de Parkinson ou à d’autres affections.
Que faire ? La constipation se définit par un nombre de défécations inférieur ou égal à trois par semaine. Si vous êtes concerné(e) et que cela est gênant, parlez-en à votre médecin traitant.
La maladie de Parkinson débute une dizaine d'années avant que les premiers troubles moteurs apparaissent et que le diagnostic soit posé. Pendant cette période, certains signes prémonitoires peuvent se manifester. Trouble du transit, du sommeil, douleurs... Voici ceux qui doivent vous alerter !
Une constipation sévère
"Avant l'éclosion des troubles moteurs* caractéristiques de la maladie de Parkinson, il y a des troubles non-moteurs qui peuvent suggérer la maladie comme par exemple une constipation sévère", explique le Pr Pierre Cesaro, chef du service Neurologie à l'hôpital Henri Mondor (Créteil). Une étude américaine menée sur 7000 personnes suivies pendant 24 ans a d’ailleurs démontré que les sujets allant à la selle moins d’une fois par jour avait un risque 2,7 fois plus élevé de développer la maladie, comparé à ceux y allant une fois par jour. Et 4 fois plus élevé par rapport à ceux y allant deux fois par jour. La constipation serait liée à un ralentissement des mouvements intestinaux, allant de pair avec les lenteurs de l’organisme caractéristiques de la maladie de Parkinson.
Ce qui doit vous alerter : Une constipation sévère ne doit pas être négligée. Elle peut être liée à une maladie de Parkinson ou à d’autres affections.
Que faire ? La constipation se définit par un nombre de défécations inférieur ou égal à trois par semaine. Si vous êtes concerné(e) et que cela est gênant, parlez-en à votre médecin traitant.