Liberté religieuse et accès à la contraception se font face à la Cour suprême
Le pasteur californien Rick Warren est l'un des plus populaires et des plus influents aux Etats-Unis. Dans une tribune publiée sur le site du Washington Post (en anglais) il revient sur l'affaire qui oppose, devant la cour suprême des USA, des employeurs refusant de payer une couverture santé à certaines de leurs employées pour financer l'achat de méthodes contraceptives qu'ils jugent "abortives".
La controverse porte sur quatre des vingt moyens de contraception entièrement remboursés par la réforme de santé de Barack Obama (deux pilules du lendemain et deux types de stérilet) que les entreprises refusent de prendre en charge pour des raisons religieuses. Dans ce premier recours contre la réforme de la santé de Barack Obama, que la haute Cour a validée il y a deux ans, les juges ont entendu les arguments d'une chaîne familiale de matériels d'arts créatifs, Hobby Lobby, et d'un petit fabricant de placards, Conestoga, qui refusent, sous peine d'amende, de payer pour ces méthodes de contraception, qu'elles comparent à un avortement.
Le pasteur Dick Warren rend hommage aux Green, fondateurs d'Hobby Lobby. Selon lui, cette famille, dès qu'elle a lancé son entreprise, y a vu un moyen "d'honorer Dieu" chaque jour et dans toutes ses activités, même professionnelles. "Hobby Lobby n'est pas une compagnie laïque et côtée en bourse. C'est la mission personnelle de l'une des familles les plus croyantes que j'ai jamais rencontrées", explique-t-il.
Pour le pasteur, les Green ne veulent pas imposer leurs choix religieux à leurs employés comme cela leur a été reproché, mais simplement continuer d'oeuvrer selon la Bible. Dick Warren y voit là l'exacte raison d'être des Etats-Unis: c'est le pays de la liberté religieuse, noyau du premier amendement de la Constitution, pierre angulaire de l'édifice américain. Et de citer Jefferson: "Aucune disposition dans notre constitution ne devrait être plus chère à l'homme que ce qui protège les droits de la conscience contre les entreprises de l'autorité civile". " "Ma prière est que la Cour suprême sera d'accord avec Jefferson", conclut-t-il.
La Cour rendra sa décision fin juin. Hier, des manifestants de chaque camp ont bravé la neige et ont brandi panneaux et pancartes devant ses locaux.
Le pasteur californien Rick Warren est l'un des plus populaires et des plus influents aux Etats-Unis. Dans une tribune publiée sur le site du Washington Post (en anglais) il revient sur l'affaire qui oppose, devant la cour suprême des USA, des employeurs refusant de payer une couverture santé à certaines de leurs employées pour financer l'achat de méthodes contraceptives qu'ils jugent "abortives".
La controverse porte sur quatre des vingt moyens de contraception entièrement remboursés par la réforme de santé de Barack Obama (deux pilules du lendemain et deux types de stérilet) que les entreprises refusent de prendre en charge pour des raisons religieuses. Dans ce premier recours contre la réforme de la santé de Barack Obama, que la haute Cour a validée il y a deux ans, les juges ont entendu les arguments d'une chaîne familiale de matériels d'arts créatifs, Hobby Lobby, et d'un petit fabricant de placards, Conestoga, qui refusent, sous peine d'amende, de payer pour ces méthodes de contraception, qu'elles comparent à un avortement.
Le pasteur Dick Warren rend hommage aux Green, fondateurs d'Hobby Lobby. Selon lui, cette famille, dès qu'elle a lancé son entreprise, y a vu un moyen "d'honorer Dieu" chaque jour et dans toutes ses activités, même professionnelles. "Hobby Lobby n'est pas une compagnie laïque et côtée en bourse. C'est la mission personnelle de l'une des familles les plus croyantes que j'ai jamais rencontrées", explique-t-il.
Pour le pasteur, les Green ne veulent pas imposer leurs choix religieux à leurs employés comme cela leur a été reproché, mais simplement continuer d'oeuvrer selon la Bible. Dick Warren y voit là l'exacte raison d'être des Etats-Unis: c'est le pays de la liberté religieuse, noyau du premier amendement de la Constitution, pierre angulaire de l'édifice américain. Et de citer Jefferson: "Aucune disposition dans notre constitution ne devrait être plus chère à l'homme que ce qui protège les droits de la conscience contre les entreprises de l'autorité civile". " "Ma prière est que la Cour suprême sera d'accord avec Jefferson", conclut-t-il.
La Cour rendra sa décision fin juin. Hier, des manifestants de chaque camp ont bravé la neige et ont brandi panneaux et pancartes devant ses locaux.