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Les églises abandonnées aussi sont belles !

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Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

Les églises abandonnées aussi sont belles !
Alors que beaucoup regardent souvent, à regret, les églises de villages se dégrader au fil du temps sous l'effet de la baisse de la pratique religieuse, l'édition américaine du Huffington Post a réuni une galerie de photos d'édifices religieux laissés à l'abandon pour diverses raisons. Il se dégage de ces images, au-delà de la mélancolie ordinaire des ruines, le témoignage particulièrement émouvant d'une présence de foi qui perdure malgré tout. Des photos à voir absolument.
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/eglises-abandonnees-williamson-condamne-et-nouveau-pretre-marie-24-09-2013-44398_400.php


Josué

Josué
Administrateur

Une petite vidéo.
https://www.delitdimages.org/belle-eglise-baroque-de-lachapelle-video/

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci de tout cœur ami
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 55023

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Invité


Invité

Les planchettes Ouija sont en beau bois travailler, aller vous dire que les planchette Ouija sont belle???

Invité


Invité

Oui, ce fut un voyage instantané des temps jadis... Un peu comme si mon ADN s'y baignait. Bref, j'ai eu l'impression d'y être.

Merci Josué. Kdo

BenFis

BenFis

Tandis que des églises sont abandonnées, d'autres sont en construction...  Very Happy  

"En Mayenne, les membres d’une communauté religieuse se sont faits bâtisseurs pour mener le chantier de construction d’un cloître, d’une hôtellerie et d’une église." (Valeurs actuelles 15.03.18) :
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 HCBmal1LbJd_Les-pierres-qui-prechent

papy

papy

Il faut joindre l'utile à l'agréable, il y aura surement plus de monde à l'hôtellerie qu'a la messe.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Patrimoine : priez pour Notre-Dame de Paris ![/size]


Il faut 150 millions d'euros pour restaurer la cathédrale, qui ne l'a pas été depuis le XIXe siècle. État des lieux désolant d'un joyau du patrimoine en danger.


PAR VIOLAINE DE MONTCLOS
Publié le 01/04/2018 à 10:10 | Le Point


Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 14130927lpw-14131155-article-jpg_5130179_660x281

L'envers du décor. De l’édifice gothique, les 13 millions de visiteurs annuels ne retiennent que la façade occidentale nettoyée au laser à la fin des années 1990. Mais la vieille cathédrale part en lambeaux.
© Romain Gaillard/REA pour "Le Point
C'est un spectacle désolant. Un cimetière de gargouilles, de chimères et de morceaux de pinacles qui s'entassent en désordre, sur plusieurs mètres, derrière la façade orientale. Sur le parvis, une foule de touristes éblouis lèvent le nez vers la majestueuse : Notre-Dame de Paris, dont la première pierre fut posée en 1163 en présence du pape Alexandre III et dont la construction s'acheva cent cinquante ans plus tard, se présente à ses 13 millions de visiteurs annuels sous son plus beau jour. Nettoyée au laser à la fin des années 1990 après avoir noirci sous l'effet de la pollution – une rout...

Josué

Josué
Administrateur

[size=20]Autour de la restauration du petit patrimoine religieux, des liens se tissent… Comme à la chapelle de la Pontennerie, à Roubaix, récemment rénovée par une entreprise d’insertion.

[/size]
Roubaix (Nord)
De notre correspondante régionale
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Gauche-droite-Christian-Lingurar-Michel-Clincke-Thomas-Sanchez_0_729_973
De gauche à droite, Christian Lingurar, le père Michel Clincke et Thomas Sanchez. / Fanny Magdelaine
Rouge comme la brique, beige pour éviter le gris un peu trop triste, et bleu marial pour la porte. En six mois, la chapelle de la Pontennerie, située au beau milieu d’une rue de Roubaix, a retrouvé des couleurs. Construite en 1852, elle a pu être rénovée grâce à l’association Chapelles & Co et au père Michel Clincke, curé de la paroisse voisine de la Trinité, qui a sollicité des mécènes pour sa restauration.
Christian Lingurar est l’un des ouvriers qui a mis du cœur à l’ouvrage. Arrivé de Roumanie en 2009 avec femme et enfants, il a trouvé un travail et un logement à Hem, dans un presbytère rénové qui héberge désormais sa famille. « L’abbé Michel m’a rendu service, j’étais content de lui donner un coup de main en retour », souligne Christian Lingurar qui a travaillé aux côtés d’autres salariés de l’entreprise d’insertion Bâtir solidaires. « La brique était très abîmée, il a fallu consolider les murs, isoler la toiture, rénover les grilles en fer et retaper l’autel en chêne des Ardennes qui partait en poussière. » Tout est resté d’origine, mais la chapelle a fait peau neuve, du dallage à la toiture. Sur le toit, un panneau solaire tout neuf permet d’éclairer l’intérieur de la chapelle quelques heures, chaque nuit.
À lire aussi

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Village-Suze-La-Rousse-decouvrir-vente-patrimoine-historique-decembre-coinla-somme-220-000_0_1400_1050

Suze-la-Rousse inquiète pour son patrimoine religieux en vente sur Leboncoin


Les premiers à se réjouir de ces travaux ont été les riverains : certains n’ont d’ailleurs pas hésité à fournir de l’eau ou un branchement électrique. « Les gens sont heureux de voir qu’on se soucie de leur cadre de vie, qu’on ne laisse pas le patrimoine de leur quartier tomber à l’abandon, raconte Thomas Sanchez, le président de Chapelles & Co. Et peu importe leur religion ! Ici, c’est un voisin musulman qui a signalé à la ville que la chapelle tombait en ruine. Il en a pris soin tant bien que mal ces dernières années, expliquant que dans un autre endroit du monde, si un édifice de l’islam tombait en ruine, il aimerait qu’un chrétien agisse de la même manière… 

Josué

Josué
Administrateur

[size=40]Et si les Américains sauvaient la cathédrale Notre-Dame de Paris?[/size]
[size=14][size=14]Par Laure Croiset le 11.06.2018 à 11h15ABONNÉS

D'extérieur, rien ne laisse entrevoir la catastrophe qui se joue à Notre-Dame de Paris. Pourtant, l'état de la cathédrale se détériore de jour en jour, au point de menacer son équilibre. Dans l'urgence, l'édifice a lancé une grande campagne de mécénat pour trouver les 150 millions d'euros nécessaires pour la restauration du monument préféré des voyageurs.

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Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Cover-r4x3w1000-5b1e34708d8b8-sipa-00818386-000004

Le parvis et la façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 14 août 2017
[size=12]NICOLAS MESSYASZ/SIPA




[/size]

Chaque année, la cathédrale Notre-Dame de Paris accueille 13 millions de touristes du monde entier et le site a été classé en 2018 en tête des monuments préférés des voyageurs Tripadvisor, juste devant la Tour Eiffel et la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Sur le parvis, les 30.000 visiteurs qui se pressent en moyenne par jour peuvent admirer la façade fraîchement restaurée de ce monument remarquable en raison de son style gothique. D'extérieur, rien ne laisse entrevoir la catastrophe qui se joue ici. Pourtant, l'état de la cathédrale Notre-Dame de Paris se détériore de jour en jour, au point de menacer l'équilibre de cet édifice. "Nous sommes arrivés à un stade si avancé de détérioration que même les structures ne jouent plus leur rôle et menacent la stabilité de tout ce chef-d'oeuvre", constate Jeanne Villeneuve, conservatrice du Patrimoine et Membre de Icom France, l'organisation internationale des musées et des professionnels de musée. Aujourd'hui, il y a urgence à restaurer cet édifice et la cathédrale a lancé un grand appel au mécénat pour trouver les 150 millions d'euros nécessaires pour mener à bien ses travaux. 

Un programme de base évalué à 60 millions d'euros

À la tête de ce projet pharaonique, un seul homme, Michel Picaud, sorti de sa retraite de consultant en management international pour secourir il y a deux ans ce monument en péril. Sous l'initiative du Cardinal Vingt-Trois qui était à l'époque archevêque de Paris, ce bénévole hyperactif part chaque mois à la conquête des Etats-Unis pour séduire de riches mécènes via la fondation qu'il préside, Friends of Notre-Dame de Paris, dont le siège opérationnel est actuellement basé à Washington. L'accord avec l'Etat, propriétaire de la cathédrale depuis la loi du 9 décembre 1905, est clair. À chaque euro apporté par le mécénat, l'Etat ajoutera un euro supplémentaire aux 2 millions d'euros qu'il verse chaque année au titre de sa contribution budgétaire.
Sur le programme de restauration de base évalué à 60 millions d'euros qui seront étalés sur les dix années à venir, "l'Etat a accepté de passer sa contribution budgétaire de 20 à 40 millions, pour autant que le mécénat apporte 20 millions d'euros", explique à Challenges Michel Picaud. Mais "rien n'est assuré", poursuit-il, alors même que les premiers échafaudages ont été installés sur la partie haute de restauration de la flèche de la croisée du transept. Financée par l'Etat à hauteur de 5,6 millions d'euros, reste à financer grâce au mécénat la partie basse de cette flèche qui pèse 250 tonnes et se dresse sur 96 mètres de hauteur.
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 W453-367115-capture-d-e-cran-2018-06-11-a-09-31-12

Objectif: 1,7 million d'euros d'ici la fin de l'année

Certains, comme Jean-Louis Diacre n'ont pas hésité à répondre favorablement à cet appel. Même de leur Jura natal. "C'est un monument que je connais très bien, mais je ne savais pas qu'il était en si mauvais état", confesse l'un des premiers donateurs, qui a pu constater par lui-même l'état catastrophique "sous les toits de la cathédrale". "Des morceaux de bois viennent remplacer certains gardes-corps et des pierres commencent à se transformer en sable", raconte ce fidèle visiteur de l'établissement. "C'est une très bonne opération", déclare-t-il, alors même que Monseigneur Patrick Chauvet, le recteur de la cathédrale refuse catégoriquement de faire payer l'entrée de son établissement, comme c'est actuellement le cas en Espagne. Le budget de fonctionnement de l'établissement est de 5 millions d'euros par an", pris en charge par le diocèse de Paris. Ce qui couvre l'ensemble de l'exploitation, passant du salaire des 60 employés de la cathédrale, aux dépenses d'électricité, en passant par les frais liés au chauffage et à la sécurité.   
"Les ressources de la cathédrale, ce sont le denier du culte, et éventuellement l'achat de bougies", explique Michel Picaud, qui n'en oublie pas pour autant le mécénat français, en s'appuyant sur une structure pré-existante, la fondation Avenir du patrimoine à Paris qui s'occupait jusque là des appels aux dons pour financer la restauration des églises de la ville de Paris. A été ajoutée une ligne spécifique pour la cathédrale Notre-Dame de Paris. Aujourd'hui, la collecte avance bien, même si Michel Picaud reste prudent sur les chiffres. "Nous avons environ 1.000 donateurs, répartis équitablement entre la France et les Etats-Unis". D'une hauteur de 600.000 euros financé à moitié par l'Etat et le mécénat, le programme de financement sur l'arc-boutant numéro 10, "qui est le plus endommagé", est désormais lancé. Aujourd'hui, Michel Picaud s'active pour financer la partie basse de la flèche qui coûte 5 millions d'euros. Son objectif est d'apporter au fruit de ses multiples déplacements aux Etats-Unis 1,7 million d'euros d'ici la fin de l'année. 
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 W453-367099-photo-e-chaffaudage

Un road-show aux Etats-Unis

Pour attirer les mécènes, la cathédrale Notre-Dame de Paris n'hésite pas à viser grand. La prochaine échéance? Un road-show aux Etats-Unis prévu en octobre dans trois villes de la côte ouest et dès 2019, Michel Picaud s'attaquera à la côte est. Côté français, plusieurs concerts se tiendront à la fin de l'année pour trouver de nouveaux mécènes. Et du 17 au 24 octobre prochain, un grand spectacle son et lumière sera de nouveau proposé gratuitement à la cathédrale, à l'initiative d'Arnaud Boutheon, président de l'association Luxfiat. "Le but est de mettre en valeur ce lieu et de devenir une vitrine indirecte pour favoriser le mécénat et valoriser ce joyau", explique-t-il. Mais les ardeurs de la maison s'arrêteront là. "On ne va pas mettre des téléphones Samsung sur la cathédrale Notre-Dame. L'Etat ne serait pas d'accord. Et l'église non plus", note avec humour Michel Picaud.
Pour Jeanne Villeneuve, conservatrice du Patrimoine, faire appel au mécénat pour financer les travaux de restauration est non seulement "une belle idée", mais c'est "la seule possibilité". Et n'hésite pas à rappeler pour répondre à toute polémique que "la cathédrale Notre-Dame appartient à l'imaginaire mondial, et n'a pas de nationalité pure".




#PARIS
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Manassé

Manassé

Josué a écrit:L'accord avec l'Etat, propriétaire de la cathédrale depuis la loi du 9 décembre 1905, est clair. À chaque euro apporté par le mécénat, l'Etat ajoutera un euro supplémentaire aux 2 millions d'euros qu'il verse chaque année au titre de sa contribution budgétaire.
Sur le programme de restauration de base évalué à 60 millions d'euros qui seront étalés sur les dix années à venir, "l'Etat a accepté de passer sa contribution budgétaire de 20 à 40 millions, pour autant que le mécénat apporte 20 millions d'euros", explique à Challenges Michel Picaud. Mais "rien n'est assuré", poursuit-il, alors même que les premiers échafaudages ont été installés sur la partie haute de restauration de la flèche de la croisée du transept. Financée par l'Etat à hauteur de 5,6 millions d'euros, reste à financer grâce au mécénat la partie basse de cette flèche qui pèse 250 tonnes et se dresse sur 96 mètres de hauteur.
Tiens  c'est marrant  j'ai toujours cru que la France était un pays '' laïcs ''  Shocked

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Mais depuis la loi de 1905 c'est l'état qui a la charge de l'entretient des cathédrales .

Manassé

Manassé

Mikael a écrit:Mais depuis la loi de 1905 c'est l'état qui a la charge de l'entretient des cathédrales .
Et pourquoi pas aussi les mosquées et les salles du Royaume ?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est un accord avec l'église catholiques et pas avec les musulmans et les autres religions.

Manassé

Manassé

Mikael a écrit:C'est un accord avec l'église catholiques et pas avec les musulmans et les autres religions.
Oui mais ce que je voulais dire c'est que c'est un accord vraiment pas laïc du tout lol

jc21



Manassé a écrit:
Mikael a écrit:C'est un accord avec l'église catholiques et pas avec les musulmans et les autres religions.
Oui mais ce que je voulais dire c'est que c'est un accord vraiment pas laïc du tout lol

Quelque part c'est normal, ça permet de voir quelles sont les fausses religions qui ont des accords avec les gouvernements au lieu de mettre leur confiance en Dieu. Ces religions se prostituent avec les gouvernements pour avoir des privilèges et surtout amasser des richesses...

Révélations 17
Et l’un des sept anges qui avaient les sept bols+ est venu et a parlé avec moi, disant : “ Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée*+ qui est assise sur les eaux nombreuses*+, 2 avec laquelle les rois de la terre ont commis la fornication+, tandis que ceux qui habitent la terre se sont enivrés du vin de sa fornication*+.

3 Et il m’a transporté, dans [la puissance de l’]esprit+, dans un désert. Et j’ai aperçu une femme assise sur une bête sauvage+ de couleur écarlate qui était pleine de noms blasphématoires+ et qui avait sept têtes+ et dix cornes. 4 Et la femme était revêtue de pourpre+ et d’écarlate+, et elle était parée d’or et de pierres précieuses et de perles+, et elle avait dans sa main une coupe d’or+ qui était pleine de choses immondes+ et des impuretés de sa fornication+. 5 Et sur son front était écrit un nom, un mystère*+ : “ Babylone* la Grande, la mère des prostituées+ et des choses immondes de la terre+.

Josué

Josué
Administrateur

“Querelles de clocher“ : dans le Nord, une fermeture d’église emblématique
BÉNÉDICTE LUTAUD publié le 21/06/2018

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 90991_saint-roch-roncq
©️ Google street view

Fermée depuis 18 mois, l’église Saint-Roch à Roncq (Nord) est au cœur d’un litige entre le maire et l’Église locale. Un cas « typique » d’une tendance de fond en France.

C’est une histoire tristement banale, et en même temps révélatrice d’un symptôme : en France, de véritables « querelles de clochers » opposent maires et curés. Depuis des années, les fermetures d’églises, voire leurs projets de vente ou de destruction se multiplient. Les maires ne souhaitent plus s’occuper de leur entretien, devenu trop coûteux au regard du déclin du nombre de fidèles. Au grand dam des curés de paroisse, mais aussi des habitants : croyants ou non, le clocher du village est un repère architectural, culturel, social. Les lois de 1905 et 1907, souvent mal connues, ne facilitent pas la tâche. Illustration avec le cas de l’église Saint-Roch, à Roncq (Nord).
Chaque matin, le père Jean-Baptiste aperçoit, depuis la fenêtre du presbytère, l’imposante façade de briques rouges de son église. Non sans une légère amertume : voilà 18 mois qu’il n’a plus accès à son « lieu de travail », fermé en novembre 2016 sur décision de la mairie. Le motif ? Un rapport d’inspection du bâtiment révélant une fragilité des voûtes. L’église, construite entre 1865 et 1897, appartient à la commune, comme le veut la loi pour tous les édifices datant d’avant 1905. Mais le curé dénonce une fermeture « abusive et injustifiée ». Tout d’abord, il n’a jamais été prévenu du rapport d’inspection. Ensuite, il n’a jamais reçu copie du rapport sur le péril des voûtes. Enfin, il attend toujours le devis des travaux. Travaux dont, 18 mois après la fermeture de l’édifice, nul ne dit plus mot. « Trop cher », se défend le maire. « La voûte n’est pas dangereuse, défend de son côté le curé. Il suffirait de combler quelques trous. Les murs intérieurs ont besoin de peinture. Mais cela ne demande pas des millions d’euros ! » 
Il n’y a plus de vie autour de l’église. Les cloches ne sonnent plus. C’est une mort lente pour ce quartier.
- Le curé

L’idéal aurait été de faire des travaux immédiatement, en isolant la partie en chantier pour que le culte se poursuive, suggère le père Jean-Baptiste.

Josué

Josué
Administrateur

Le Vatican va publier des directives sur le devenir des églises désaffectées
12 juillet 2018 12 h 50 min·
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Vatican-directives-eglises-desaffectees-e1531408606724
 
Le Conseil pontifical pour la culture, en partenariat avec l’université pontificale grégorienne et la conférence des évêques d’Italie, lance une conférence internationale qui a pour but d’aider les diocèses à mieux gérer la question du devenir des églises désaffectées. De nouvelles directives en gestation visent à promouvoir la collaboration avec les communautés locales pour trouver des solutions « appropriées » pour les églises désacralisées.
 
Triste entreprise, sans doute nécessaire au vu du nombre d’anciens bâtiments consacrés pour lesquels il n’y a plus de « public » : c’est une manière d’accompagner le déclin et l’apostasie croissante en Occident où les fidèles ne fréquentent plus la messe dominicale et où de toute façon, le nombre de prêtres se contracte douloureusement.
 
« Dieu ne demeure-t-Il plus ici ? » Tel est le titre de cette conférence qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Rome, avec un sous-titre parlant : « La désaffectation des lieux de culte et la gestion intégrée de l’héritage culturel ecclésiastique. » Tout un programme en néo-sabir…
 
Le Vatican veut contrer les images d’églises désaffectées transformées en boîtes de nuit
 
Pour l’heure, ce sont les gens ordinaires qui sont invités à photographier des églises désacralisées mais réutilisées de manière « positive », et à poster les images sur Instagram. Pour l’heure la moisson est plutôt maigre : sous le hashtag #NoLongerChurches on peut voir une église dominicaine transformée en librairie commerciale à Maastricht aux Pays-Bas, une installation d’art contemporain à Sant’Adrea de Scaphis à Rome et une église en bois à l’état de ruine qui accueille désormais des animaux au Myanmar…
 
L’idée est de montrer qu’il existe des manières « positives » de recycler les églises en maintenant l’accent sur leur valeur historique, sociale, artistique et sacrée, alors que les médias mettent plutôt en avant les exemples scandaleux l’église transformées en boîte de nuit ou en salles de sport. (Et en mosquées…) Si cela pouvait s’arrêter, ce serait effectivement une bonne chose, mais dans tous les cas, il s’agit seulement ici de prendre acte de l’oubli de Dieu qui vide les édifices saints, qui du point de vue de l’Eglise devrait constituer la cause urgente numéro un.
 
Mais non, si l’on y réfléchit bien le Conseil pontifical pour la culture veut montrer comment les églises peuvent rester de simples vecteurs de spiritualité indéfinie, signes d’un passé enfoui.
 
Des directives sur les églises désaffectées : le Conseil pontifical pour la culture veut agir
 
Incontestablement, les cathédrales peuvent mener à la conversion – ce fut le cas d’Henri Charlier – et la contemplation du beau au Dieu vrai, mais on a tout de même un sentiment de gadget qui se double d’inquiétude lorsqu’on sait que le Conseil pontifical pour la culture est à la manœuvre. Après tout, c’est le cardinal Gianfranco Ravasi qui a favorisé la scandaleuse et blasphématoire exposition d’ornements liturgiques à la Met Gallery de New York il y a quelques mois, sous prétexte de faire admirer la maestria artistique et artisanale dont l’Eglise est capable et qu’elle a favorisée au cours des siècles. Au bout du compte, tout a sombré dans le sacrilège d’une soirée de gala insupportable…
 
On est heureux d’apprendre que le cardinal Ravasi veuille voir retenu le caractère spirituel, social ou culturel de ces bâtiments où Dieu n’est plus substantiellement présent – mais quel caractère ? Soulagés aussi qu’il prenne la peine de rappeler que le patrimoine mobilier des églises doit lui aussi être respecté… Par exemple, suggère-t-il, en le transférant vers les musées diocésains. C’est toute la différence entre une foi vivante, riche, dont la profondeur féconde l’inspiration des artistes et artisans, et le souvenir d’une culture qui n’est plus qu’un objet d’étude.
 
Le Conseil pontifical espère voir cette richesse passée participer à la transmission de la culture chrétienne. Mais une culture sans âme, alors. Elle ne saurait être revivifiée par la sève de la grâce.
 
Jeanne Smits


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68Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Empty Chine :église détruite. Jeu 9 Aoû - 6:40

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Alors que l’on persiste à nous servir le mensonge des relations détendues entre Pékin et le Vatican, la persécution concrète continue en Chine où, le 17 juillet dernier, une église catholique a été détruite en l’espace de 15 minutes lors d’une opération de démolition surprise mobilisant quelque soixante-dix fonctionnaires et plusieurs bulldozers. L’édifice avait été construit à l’origine en 1920 avant d’être reclassé en tant que demeure privée au cours de la Révolution culturelle. La maison avait été reconstruite et réaménagée en 2006, obtenant alors une licence en bonne et due forme pour le culte chrétien dans le diocèse de Jinan dans la province de Shandong, pour l’Eglise catholique nationale de Chine reconnue par les autorités communistes.
 
Les autorités locales n’avaient pas fait mystère de leur opposition à son implantation, et les responsables de la paroisse étaient en discussion avec le bureau local des affaires religieuses qui voulaient imposer une relocalisation de la paroisse. Mais c’est sans le moindre avertissement, et sans, surtout, que les catholiques de Liangwang n’aient reçu l’assurance de disposer d’un lieu de culte ailleurs, qu’une quarantaine de fonctionnaires communistes ont fait irruption dans le bâtiment le 17 juillet, s’en prenant sans ménagement aux trois femmes gardiennes du lieu saint.
 

Les démolitions d’églises catholiques se poursuivent en Chine
 
Gao Rongli, Zhang Shiling et Li Xiangmei ont été fouillées, leurs téléphones portables jetés à terre et écrasés, avant qu’une quarantaine d’hommes de main les autorités communistes ne les fasse sortir de force de l’église. Plus tard dans la journée, 30 autres hommes sont arrivés avec les bulldozers pour raser l’édifice, non sans démolir l’autel et l’ensemble du mobilier et des décorations de l’église, dont la destruction allait s’achever dans le feu, histoire de bien assurer qu’il n’en restât rien.
 
La destruction s’est inscrite, officiellement, dans le cadre d’un plan de réaménagement et de développement urbain, la zone devant accueillir un nouveau lotissement résidentiel et une gare. Mais cela fait des mois que les fidèles de l’église de Liangwang s’étaient mobilisés contre leur expulsion du lieu, demandant que l’on développe la zone sans pour autant détruire le bâtiment, au demeurant fort modeste.
 

L’église de Liangwang dans le diocèse de Jinan était légale et reconnue
 
Aussitôt après la démolition, ils ont accouru pour prier sur le site et protester contre l’opération « déraisonnable » des autorités. Un nouveau rassemblement a eu le 23 juillet, au cours duquel les catholiques ont protesté et demandé un nouveau lieu pour bâtir une église. L’un d’entre eux a souligné que la démolition de l’église et de la croix qui la surmontait n’est pas moins grave que la destruction de tombes des ancêtres, à l’époque une dalle. « Pouvez-vous imaginer la douleur et la peine que l’on éprouve en voyant que l’on creuse le tombeau de vos ancêtres pour réduire leurs ossements en cendres ? », s’est-il lamenté.
 
Le prétexte du développement urbain cache mal, de toute façon, l’hostilité croissante des autorités communistes à l’égard des l’église chrétienne. L’église de Liangwang est le deuxième lieu de culte catholique démoli cette année dans le diocèse de Jinan après celle de Shilihe, et une troisième est destinée à subir le même sort prochainement à Wangcun. Des temples protestants sont également visés.

Mikael

Mikael
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[size=44]Nos églises vides attirent malheureusement plus les voleurs que les priants »[/size]

Bérengère Dommaigné

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Bérengère Dommaigné | 03 mai 2019

C’est par un tweet posté ce jeudi 2 mai que le curé de l'église de Fresnay-sur-Sarthe, l'Abbé Gaëtan de Bodard, a indiqué, un peu dépité, que son église avait été de nouveau "visitée". Et à priori il ne s’agit pas d’un touriste attiré par cette église du XIIème siècle, mais plutôt d’un malandrin attiré par le tronc des offrandes. 

Pour la deuxième fois en quatre mois, l’église de Fresnay-sur-Sarthe a été « visitée »… L’abbé Gaëtan de Bodard a fait part de cette pénible découverte de troncs fracturés sur Twitter. Après les trois paires de chandeliers en janvier, voilà donc un nouveau vol dans cette église qui était jusqu’à présent ouverte tous les jours, même si vide la plupart du temps.

Josué

Josué
Administrateur

Créée il y a 12 ans, la Fondation "Églises ouvertes" est un réseau européen qui vise à mettre en valeur le patrimoine religieux en maintenant les églises ouvertes. Née en Belgique, cette aventure s’étend aujourd’hui au Luxembourg mais aussi à la France. Gery de Pierpont, chargé de projets pour la partie Wallonne du réseau (Belgique) et Nanou Bouillet, présidente du réseau pour la région Grand Est (France), évoquent pour Aleteia le fonctionnement et les enjeux de ce grand réseau européen.

Point de repère dans le paysage, l’église est souvent le seul élément important d’un village. Symbole d’une histoire commune, les édifices religieux sont malheureusement de plus en plus souvent fermés, faute de pratique religieuse ou de bénévoles réguliers pour les maintenir ouvertes. Fort de ce constat, Marc Huynen, chef d’entreprise, décide un jour de créer en Belgique la Fondation « Églises ouvertes », sur le modèle d’autres pays européens comme la Finlande et l’Angleterre. L’objectif ? Créer un grand réseau pour aider les responsables à ouvrir leur édifice à un large public.

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 46812202044_689b9583a4_b:copyright: Open Churches EU
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« Le plus important c’est la réappropriation »

« La Belgique compte aujourd’hui plus de 150 membres dans la Fondation “Églises ouvertes” », confie avec fierté Gery de Pierpont, chargé de projets pour le réseau en Wallonie. Dans notre pays, les autorités ecclésiastiques ont bien accueilli le projet car ils ont vite pris conscience qu’il était important d’anticiper l’avenir du patrimoine religieux de plus en plus délaissé », reprend Gery de Pierpont. « Sans bénévoles, les communes préfèrent fermer les églises pour éviter les vols et les dégradations. Mais une église fermée est une église qui meurt. Pour la préserver, il faut la maintenir ouverte. » Une conviction qu’il espère communiquer au plus grand nombre : « Le plus important c’est la réappropriation. Les jeunes générations vont moins à l’église, c’est un fait. Mais au-delà de la sphère catholique, il faut que les riverains se réapproprient leur patrimoine. Ce sont des lieux magiques, remplis de belles œuvres d’art, mais aussi des lieux de ressourcement où chacun peut y trouver, croyants ou non, le silence et la sérénité ».[/size]

Josué

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[size=33]En France, plus de 5000 églises sont menacées de délabrement[/size]

  • Par  Stéphane Kovacs 
     

  • Mis à jour le 25/04/2019 à 10:47 
     

  • Publié le 24/04/2019 à 20:15





  • Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Micronav-new

INFOGRAPHIE - Infiltrations d’eau, chutes de pierres... À travers le pays, des milliers d’édifices religieux sont vétustes, voire en péril. Paroissiens et diocèses espèrent la même générosité que pour la restauration de Notre-Dame.
C’est le bâtiment le plus visité de La Roche-sur-Yon. Chef-d’œuvre néoclassique achevé sous Louis-Philippe, l’église Saint-Louis, qui reçoit 80.000 visiteurs par an, fait actuellement l’objet d’un vaste plan de restauration. Coût total du chantier: 6,5 millions d’euros sur dix ans. Sauf qu’en six mois la souscription lancée par la Fondation du patrimoine n’a recueilli que… 2 600 euros. «Ça ne me rend pas jaloux, assure l’abbé Dominique Lubot, curé de ce monument historique. Mais nous aussi, on aimerait bien quelques gros mécènes…» Maire de La Roche-sur-Yon, Luc Bouard «ne désespère pas qu’il y ait bientôtun élan du cœur» de ses administrés. «Notre-Dame va les réveiller!», veut-il croire. Alors que la cathédrale de Paris a déjà recueilli plus d’un milliard d’euros pour sa restauration, les curés, les maires et les paroissiens ne savent plus à quel saint se vouer pour sauver leurs églises.

Josué

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[size=44]Allons-nous devoir désaffecter ou désacraliser des églises de façon massive ?[/size]
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Shutterstock_1366444544
:copyright: Shutterstock - Carlos Sanchez Benayas



Mgr Jacques Habert | 12 mai 2019

Nos églises sont une chance pour la nouvelle évangélisation. Mais que faire quand nombre d’entre elles sont appelées à perdre leur affectation au culte divin ? Mgr Jacques Habert, évêque de Séez (Orne) participe au groupe de travail « Les églises, un nouvel enjeu pastoral » au sein de la Conférence des évêques de France (CEF). Il invite à la réflexion de tous les fidèles pour affronter l’avenir de nos églises avec discernement.


Les évêques de France continuent de porter avec attention la question de l’avenir de nos églises. Des groupes de travail ont été mis en place ces dernières années pour rappeler les règles en matière de désaffectation et pour insister sur la dimension pastorale. Dans le cadre de ces réflexions, un colloque a eu lieu au Collège des Bernardins en mars 2018. Trois conclusions s’étaient imposées à l’issue de ce beau colloque : une invitation au dialogue avec les partenaires multiples — les élus, les amoureux du patrimoine, les communautés chrétiennes, les habitants des communes ; une invitation à la vigilance, dans un temps où bien des repères sont perdus : redire ce qu’est une église et sa vocation au sens large du terme ; une invitation à l’espérance : nos églises sont une chance pour la nouvelle évangélisation.


Allons-nous devoir désacraliser de nombreuses églises ?


Ces réflexions se conduisent sur un fond d’inquiétude : allons-nous devoir désaffecter, désacraliser des églises de façon massive, dans les années qui viennent ? Il n’est pas illégitime de se poser cette question. Elle nous attriste, elle peut même nous faire peur. Notons qu’il serait aussi irresponsable de ne pas se la poser. Les enjeux sont nombreux : ils sont pastoraux, mais aussi sociaux, politiques, juridiques, canoniques ou patrimoniaux.
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 35572335586_d5abfbb739_k 
Lire aussi :
« Églises ouvertes », un réseau européen qui s’active pour ouvrir les sanctuaires
Aborder cette question, c’est entrer sur un terrain à la fois passionnant et un peu miné. Cette réflexion, nous ne sommes pas les seuls à la porter. Bien d’autres pays connaissent cette situation : en novembre dernier à Rome, le Conseil pontifical pour la culture organisait à son tour un colloque au titre évocateur : Dieu n’habite plus en ce lieu ? Au cours de cette rencontre, où fut évoquée la désaffection des lieux de culte, des Italiens, des Canadiens et des représentants venus des pays de l’Est de l’Europe sont venus partager des expériences d’utilisation nouvelle de leurs églises. Ainsi, la problématique n’est pas que française, même si elle se pose en France d’une façon originale suite aux lois de 1905 et 1907.

Jusqu’où peut-on aller dans l’utilisation non-cultuelle d’une église ?


Le plus souvent, on retrouve une tension sous-jacente entre l’option d’une utilisation non-cultuelle d’une église et la décision radicale de sa désaffection. Quels critères pouvons-nous nous donner ? Nous savons que la culture, la beauté, le patrimoine sont une porte d’entrée pour une évangélisation par les pierres, d’où l’importance des églises ouvertes, bien entretenues, accueillantes. Il y a dans ce domaine un bouillonnement et des initiatives très encourageantes. On se souvient de la belle expression que le pape Benoît XVI avait employée, la via pulchritudinis, la voie de la beauté pour nous faire accéder à Dieu.
Lors du colloque romain, le pape François a adressé un message aux participants invitant à creuser la piste sociale. Comment un « bâtiment-église » peut-il être mis au service de finalités sociales ? Le Pape évoquait la figure du diacre saint Laurent dont l’iconographie sacrée le montre en train de vendre de précieux objets du culte pour en distribuer le produit aux pauvres. Pour le Pape, « ceci constitue un enseignement ecclésial constant qui, tout en inculquant le devoir de protection et de conservation des biens de l’Église, et en particulier des biens culturels, déclare qu’ils n’ont pas de valeur absolue mais qu’en cas de nécessité ils doivent servir au plus grand bien de l’être humain, et spécialement au service des pauvres ». Une église où, par exemple, on donnerait à manger, où les personnes seraient accueillies, ne serait que la mise en pratique de l’Évangile : « J’avais faim, vous m’avez donné à manger… j’étais un étranger, vous m’avez accueilli » (Mt 25, 35). Agir en ce sens nous inviterait à reconsidérer le canon 1214 qui définit une église comme « l’édifice sacré destiné au culte divin où les fidèles ont le droit d’entrer pour l’exercice du culte divin, surtout lorsqu’il est public ».

En cas de désaffection d’une église


Devant la décision radicale de la désaffection d’une église, trois questions surgissent. Premièrement, la future utilisation du bâtiment n’est-elle pas inconvenante (cf. canon 1222, non sordidum) ? Ensuite, en quoi un bâtiment qui n’est plus une église mais qui continue de lui ressembler, peut-il demeurer un signe ? Ne risque-t-il pas aussi de devenir un « contresigne » laissant penser qu’autrefois il y avait des chrétiens, mais que maintenant c’est fini ? Enfin, tout est-il fait « pour assurer un nouvel usage religieux ou culturel, compatible autant que possible avec l’intention initiale de la construction »1 ? L’intention peut être excellente, mais le risque est de dédier une ancienne église par exemple au silence, à la beauté, à l’intériorité, à l’harmonie, en mettant sur un même plan une certaine religiosité ambiante avec le message initialement chrétien du bâtiment.
On le voit, ces questions sont complexes, ne pas les regarder en face serait irresponsable, les traiter trop rapidement aussi. Dans la conclusion du colloque romain, il a été demandé à plusieurs reprises que le peuple de Dieu dans son ensemble soit engagé dans ces réflexions. Chaque évêque, dans son diocèse, est invité à une réflexion ample, qui continuera de nous mobiliser dans les années qui viennent.

Josué

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[size=44]Après 25 ans de silence, les cloches sonnent à nouveau à Conflans-Sainte-Honorine[/size]
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CC BY-SA 4.0
Les cloches de l’église Saint-Maclou située à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), sonnent à nouveau.
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La rédaction d'Aleteia | 16 mai 2019

Après 25 ans d’absence, les cloches de l’église Saint-Maclou située à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) ont repris du service. Elles sonneront désormais à 8h30 (sauf le week-end), midi et 19h ainsi qu’après la messe du dimanche et à la sortie des mariages et baptêmes.

Si l’attente fut longue, les cloches de l’église Saint-Maclou à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, ont repris du service début mai. « Les cloches ont mis 25 ans à revenir », détaille le père Arnaud Gautier, curé de la paroisse de Conflans-Sainte-Honorine. « J’ai proposé à notre maire de remettre en route notre clocher parce que c’était une voix de Conflans qui fait partie du paysage sonore ».


Grâce au concours du père Arnaud Gautier, du maire et des services techniques de la mairie, une journée de travail a été nécessaire pour remettre le clocher en état. Les cloches vont désormais sonner trois fois par semaine, à 8h30, à midi et à 19h, « pour une prière très ancienne qui s’appelle l’Angélus », précise le curé. Que les habitants se rassurent, « cela ne sonnera pas le samedi et le dimanche avant 10h », précise le curé.
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Rendered 
Lire aussi :
Les cloches sonnent-elles encore en France ?

Les clochers les plus originaux de France
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Josué

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[size=48]Mais qui en veut à nos églises ?
Par Paul Conge,publié le 15/08/2019 à 07:00 , mis à jour à 17:30
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Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Paris-incendie-dans-leglise-saint-sulpice-dans-le-vie-arrondissement_6206164
Une porte latérale de l'église Saint-Sulpice, à Paris, a été croquée par un incendie en mars dernier. Une querelle entre SDF en était à l'origine.

PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Article Abonné

Vols et détériorations des lieux de culte constituent l'essentiel des actes classés comme antichrétiens. Mais il est rare que leurs auteurs soient christianophobes.


Les cloches ne sonneront plus à Ginasservis. Le 19 juillet, ce village du Var de 1 700 âmes s'est réveillé avec un trou béant dans le coeur et sous les clochers de ses deux chapelles. Pendant la nuit, des pillards ont sévi. Ils ont décroché les deux éléments en bronze, pourtant énormes, tels de vulgaires fruits mûrs. "Je suis écoeuré, comme tout le monde ici", s'émeut le maire, Hervé Philibert. Comment ont-ils dérobé ces objets situés en hauteur et pesant si lourd, 80 kg et 53 kg ? Comment se sont-ils enfuis sans être vus ? "On n'a aucune idée de la manière dont ils s'y sont pris", confesse un officier de gendarmerie. L'édile confirme : "Ça a été réalisé très proprement, du travail de pro." 
Assurément, ce forfait est l'un des plus mystérieux de la série d'actes de malveillance qui frappent les églises en France depuis des années. Et qui continuent, en 2019, de se multiplier comme des petits pains. A Vendôme (Loir-et-Cher), un tabernacle a été volé dans l'église de la Madeleine. A Nîmes (Gard), les murs de Notre-Dame-des-Enfants ont été tapissés d'excréments... Rien qu'en 2018, le ministère de l'Intérieur - chargé des cultes - a recensé 881 édifices chrétiens vandalisés, un chiffre en forte hausse depuis dix ans. Face à ces atteintes, le clergé catholique demeure le plus souvent muet, de façon à ne pas créer d'effet de contagion. Tout juste si le porte-parole de la Conférence épiscopale a réagi sur Twitter : "Des églises incendiées, profanées, saccagées. Nous ne pourrons jamais nous habituer à ce que ces lieux de paix soient la proie de violences." 


L’E

Josué

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[size=44]La plus grande église cistercienne au monde est à vendre[/size]
Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Shutterstock_1091348150
:copyright: javarman - Shutterstock

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Caroline Becker | 10 octobre 2019

Le domaine de l'abbaye de Pontigny, au cœur d’un petit village de 600 habitants dans l'Yonne, cherche un acquéreur. La région Bourgogne-Franche-Comté, à qui elle appartient, n’a plus les moyens de s’en occuper.

Avec ses 120 mètres de long, l’abbatiale de Pontigny est la plus grande église cistercienne au monde. C’est aussi la cathédrale de la Mission de France. Le domaine de l’abbaye, propriété de la région Bourgogne Franche-Comté depuis 2003, a décidé de s’en séparer pour la somme de 1.8 million d’euros. La collectivité avance que le coût de son entretien est tel qu’elle ne peut plus en supporter la charge. Le sanctuaire accueille pourtant 40.000 visiteurs par an.

Une abbaye millénaire

Construite en 1114 par un petit groupe de moines venu de l’abbaye de Cîteaux, l’abbaye de Pontigny a connu de longues années prospères jusqu’au départ des moines à la Révolution. Sa réputation était telle qu’elle a accueilli deux archevêques anglais, Thomas Becket et Étienne Langton, qui cherchaient sa protection. Construite dans une belle pierre calcaire, sa simplicité et sa sobriété, volontairement dénuée de représentations, sont typiques de l’architecture cistercienne. De l’ensemble monastique, outre la grande abbatiale parfaitement conservée, il ne reste que le bâtiment des frères convers du XIIe siècle.

Quel avenir ?


À l’heure actuelle, trois potentiels acquéreurs seraient intéressés par les 6000m2 du domaine. Mais beaucoup craignent que l’esprit du lieu ne soit pas respecté, notamment la petite commune de Pontigny et l’association des amis des l’abbaye, qui avaient plusieurs idées de projets pour continuer à le faire vivre (musée, masterclasses, lieu d’accueil, jardins bios…). Malheureusement, faute de ressources suffisantes, la commune ne peut porter le projet seule. Se voulant rassurante, la région a déclaré qu’un cahier des charges strict et précis devra être respecté afin d’assurer la préservation du site classé parmi les tous premiers monuments historiques en 1840, à l’époque de Mérimée.
Mise à jour du 11 octobre : La région Bourgogne est propriétaire du « domaine de Pontigny » depuis 2003. Celui-ci comprend l’ancienne abbaye et ses jardins. Seule l’église abbatiale, toujours affectée au culte catholique, demeure propriété de la commune de Pontigny.

Josué

Josué
Administrateur

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 20191110

JOWEL

JOWEL

Bonsoir,
Toutes ces dites belles églises n'inquiètent nullement le diable, sachant qu'elles ne font que gonfler l'orgueil et la vanité des hommes. Les belles églises somptueuses avec leurs clochers magnifiques?! On voit en effet ce qui en reste!
"Il redouterait davantage des chrétiens qui se réuniraient dans des "chaumières" mais où leur consécration serait totale et sincère. Ce qui compte, ce ne sont pas les édifices dans lesquelles nous nous rassemblons, mais seule cette prière invincible que nous présentons à Dieu d'un même coeur." (Martin Luther)

samuel

samuel
Administrateur

Il vrais que les bâtiments sont du tape à l'œil.

Amaytois

Amaytois

Bonjour

Et après le jour de vengeance de Jéhovah, pleurerons-nous sur les églises abandonnées, les mosquées, les temples de toutes croyances confondues.

Il y aura un nettoyage en profondeur, pleurons-nous les retables, les fresques, les bas reliefs, les vitraux, ou d'autres choses qui représentent Babylone la grande prostituée. Ci vraiment nous aurions, des regrets, nous ressemblerions à la femme de Lot.

Très peu pour moi.

Lechercheur



Si Dieu à laissé détruire le temple de Jérusalem a cause de l'infidélité du peuple juif, il ne va pas se retenir de détruire des édifices qui lui sont sois disant consacrés.

Amaytois aime ce message

Amaytois

Amaytois

Lechercheur a écrit:Si Dieu à laissé détruire le temple de Jérusalem a cause de l'infidélité du peuple juif, il ne va pas se retenir de détruire des édifices qui lui sont sois disant consacrés.

100% du même avis

papy

papy

Amaytois a écrit:
Lechercheur a écrit:Si Dieu à laissé détruire le temple de Jérusalem a cause de l'infidélité du peuple juif, il ne va pas se retenir de détruire des édifices qui lui sont sois disant consacrés.

100% du même avis
Moi aussi. cheers

papy

papy

[size=38]Les catholiques et protestants allemands de plus en plus nombreux à quitter leur Église[/size]

Analyse 

En 2019, plus de 272 000 catholiques allemands ont choisi de sortir de l’Église et de cesser de payer l’impôt ecclésiastique, tandis que les protestants ont connu une désaffection équivalente, avec 270 000 fidèles de moins. Face à cette perte de confiance, les Églises se disent inquiètes et cherchent à renouer le lien avec les croyants.



  • Gwénaëlle Deboutte, à Berlin, 
  • le 14/07/2020 à 15:33 
  • Modifié le 14/07/2020 à 22:06



Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Fideles-assistent-office-religieux-Kevelaer-1er_0_730_449



Des fidèles assistent à un office religieux, à Kevelaer, le 1[size=13]er mai.FABIAN STRAUCH/ZUMA PRESS/REA
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Fille d’un père protestant et d’une mère catholique convertie au protestantisme, Lara a été élevée dans la foi, sans être très pratiquante. « Je vois dans la religion chrétienne un ensemble de valeurs et la présence divine est pour moi rassurante. Malgré cela, je ne ressens pas le besoin de l’honorer par des services religieux », témoigne-t-elle.
→ À LIRE. En Allemagne, le rythme des sorties d’Église s’accélère
C’est pourquoi cette jeune Berlinoise de 30 ans souhaite prochainement sortir de l’Église en se faisant radier des registres administratifs. Comme elle, les Allemands sont de plus en plus nombreux à tourner le dos à l’institution. Selon les statistiques publiées par la Conférence épiscopale allemande (DBK) et l’Église évangélique en Allemagne (EKD) le 26 juin, ils ont été 272 771

Josué

Josué
Administrateur

Si les campagnes se repeuplent, quel sera l’avenir de ces églises, notre patrimoine ?"
Jules Ayuso-Watier - Il y a 52 min

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Comme une précaution d’usage destinée à ses contemporains, vacanciers sur le départ pour l’un des sites de notre merveilleux patrimoine religieux, Victor Hugo écrivait ces lignes : « Chaque face, chaque pierre de ce vénérable édifice est une page non seulement de l’histoire du pays mais encore de l’histoire de la science et de l’art ». Ainsi, l’auteur de Notre-Dame de Paris nous emmène par-delà les frontières de la seule spiritualité, et incite à penser la complexité d’une identité commune. Celle qui façonne depuis des siècles les cultures françaises et européennes.À LIRE AUSSI : L’Église catholique a-t-elle encore un rôle à jouer aujourd'hui ?Depuis quarante ans, l’Église est confrontée à une importante hémorragie de fidèles. Si en 1981 la « fille aînée de l’Église » comptait 70 % de catholiques, la France n’en recense désormais plus que 32 %. Si le déclin du religieux en Occident, et singulièrement en France, est un fait marquant de ce début du XXI siècle, il est aussi à l’origine d’un vaste bouleversement patrimonial, bien moins exploré par nos contemporains. Alors que l’église était historiquement le foyer d’une vie sociale et paroissiale, dont la vocation était principalement spirituelle, son usage évolue à l’aune des mutations fondamentales de la pratique religieuse. Jadis seulement lieu de croyances, les églises se muent désormais en lieux de visites patrimoniales.MuséificationLes grandes abbayes et cathédrales des métropoles deviennent des hauts lieux du tourisme mondialisé. Autocars de touristes, audio-guides et parfois entrées payantes : les églises les plus remarquables des grandes villes sont désormais, au même titre que n’importe quel musée, davantage un lieu de déambulations et de « selfies » que de prières et de silence. Les petites églises de nos campagnes n’échappent pas à cette mutation du spirituel vers la muséification. L’exode rural et la baisse de la démographie dans les territoires ruraux ont participé à une désertification des dizaines de milliers de chapelles de nos villages. Désormais relayées au rang de petits musées isolés, ces églises sont circonscrites à leur seule dimension culturelle, pour celles qui ont la chance d’être encore entretenues.À LIRE AUSSI : "Notre patrimoine historique est le rempart qui nous protège des excès de l’époque"Il ne s’agit pas ici de blâmer les visiteurs, pouvoirs publics et paroissiens qui maintiennent leurs sites par le tourisme bien sûr, mais plutôt de replacer l’église, que l’on soit croyant ou non, au cœur de la vie de la Cité, et pas seulement pour sa valeur patrimoniale. Plus encore que des œuvres architecturales, ces édifices sont le prolongement, subtil et harmonieux, d’une civilisation millénaire. De la petite église de Saint-Gènes-de-Lombaud, construite au XIe siècle sur les ruines d’un temple païen, au gothique flamboyant la cathédrale Notre-Dame décrite avec passion par Hugo, ces monuments, tous majestueux, sont une pierre à l’édifice commun de notre identité. Les 60 000 édifices religieux bâtis sur notre territoire font partie intégrante du paysage. Tel un vallon ou une colline, ils forment son prolongement et imprègnent l’histoire et la géographie de la France. Ainsi, détruire nos églises ou les délaisser reviendrait à rompre avec la continuité culturelle qu’elles symbolisent.Racines chrétiennesBien qu’agnostique, François Mitterrand avait compris cette continuité. Alors que le candidat socialiste revenait de Château-Chinon où il avait mené campagne, il intima à son chauffeur de s’arrêter en lisère du village de Sermages. Là, il fut charmé par le petit clocher de l’église communale qui dominait le paysage du Morvan, à tel point qu’il fit de cette image d’Épinal l’emblème de sa campagne présidentielle. L’homme politique comme l’intellectuel qu’il était avait saisi l’affection sincère que portaient les Français aux chapelles de leurs villages, non pas pour le symbole religieux qu’elles peuvent représenter – il avait fait effacer la pointe du clocher jugée agressivement cléricale – mais bien pour l’image de cette France authentique et rurale qu’elle représentait. Véritable allégorie de son slogan phare, « la force tranquille », cette vision apaisée et rassurante de notre pays le porta au pouvoir le 10 mai 1981.À LIRE AUSSI : "La disparition de Paris", nouveau coup de pelle sur la tête d’Anne HidalgoQuarante années plus tard, alors que notre pays a profondément changé, les églises demeurent au cœur de nos vies. Par des événements imprévus, à l’instar de la pandémie de coronavirus, les Français reprennent contact avec les racines chrétiennes de la France. Telle une rencontre un peu fortuite et incomprise, ils se retrouvent face à l’une des églises qui ponctuent villes et villages.Fuyant l’enfer des confinements successifs, un peuple venu des métropoles a repris racine, provisoirement pour la plupart, avec ces campagnes dont beaucoup ignorent tout. D’années en années, les néoruraux, notamment grâce au tournant du télétravail, posent leurs bagages dans l’un des villages de France. Comme souvent, l’histoire est facétieuse et pleine de rebondissements. Après des décennies d’exode rural, voilà maintenant celui des doutes sur la vie urbaine et son lot d’inconforts. Si les campagnes se repeuplent, quel sera l’avenir de ces églises ? Seront-elles les vitrines léchées du monde des néourbains ou donneront-elles, par la magie de leurs pierres, les clés du monde spirituel à leurs visiteurs ?


samuel

samuel
Administrateur

Je ne pas vraiment sûr que beaucoup de vacanciers assistent à la messe du Dimanche.

BenFis

BenFis

samuel a écrit:Je ne pas vraiment sûr que  beaucoup de vacanciers assistent à la messe du Dimanche.

Il est clair que les offices sont désertés.

Par contre, dès lors qu'une église ou même une simple chapelle est ouverte, elle est investie par les touristes.

papy

papy

BenFis a écrit:
samuel a écrit:Je ne pas vraiment sûr que  beaucoup de vacanciers assistent à la messe du Dimanche.

Il est clair que les offices sont désertés.

Par contre, dès lors qu'une église ou même une simple chapelle est ouverte, elle est investie par les touristes.
Pour y faire quoi?

BenFis

BenFis

papy a écrit:
BenFis a écrit:
samuel a écrit:Je ne pas vraiment sûr que  beaucoup de vacanciers assistent à la messe du Dimanche.

Il est clair que les offices sont désertés.

Par contre, dès lors qu'une église ou même une simple chapelle est ouverte, elle est investie par les touristes.
Pour y faire quoi?

prier, méditer, se reposer, écouter, échanger, se cultiver, photographier...

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Tu veux rire, c'est de simple visite.

BenFis

BenFis

Mikael a écrit:Tu veux rire, c'est de simple visite.
Tu peux rire si tu veux. Mais puisque tu as demandé pourquoi les églises sont visitées, je t'ai donné ma réponse.

Personnellement lorsque je fais du tourisme, je réalise ce genre de "simples visites" qui ne manquent jamais d'intérêt. Hier par ex. j'ai visité l'église de Conflans dédiée à St Grat, un bijou de l'art baroque...

Josué

Josué
Administrateur

Les visiteurs viennent y chercher de la fraicheur en cette époque de canicule.
Mais trop la fraicheur spirituel.

Josué

Josué
Administrateur

Les églises abandonnées aussi sont belles ! - Page 2 20221013
Ville Aups.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Étrange cette citation sur le porche d'une église.

BenFis

BenFis

Mikael a écrit:Étrange cette citation sur le porche d'une église.
Les biens de l'Eglise avaient été confisqués par l'état, suite à la révolution française.

chico.

chico.

Le catholicisme, hier encore religion de la très grande majorité des Français, n'est plus ce qu'il était. Un tiers des enfants seulement sont désormais baptisés en son sein (contre 94 % vers 1965) et le taux de pratique dominicale avoisine les 2 % (contre 25 % à la même date).
[url=https://www.seuil.com/ouvrage/le-catholicisme-a-t-il-encore-de-l-avenir-en-france-guillaume-cuchet/9782021472745#:~:text=Le catholicisme%2C hier encore religion,% %C3%A0 la m%C3%AAme date).]
[/url]

Le catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France

[size][size]
[url=https://www.seuil.com/ouvrage/le-catholicisme-a-t-il-encore-de-l-avenir-en-france-guillaume-cuchet/9782021472745#:~:text=Le catholicisme%2C hier encore religion,% %C3%A0 la m%C3%AAme date).][/url]
https://www.seuil.com › ouvrage › le-catholicisme-a-t-
[url=https://www.seuil.com/ouvrage/le-catholicisme-a-t-il-encore-de-l-avenir-en-france-guillaume-cuchet/9782021472745#:~:text=Le catholicisme%2C hier encore religion,% %C3%A0 la m%C3%AAme date).][/url][/size][/size]

chico.

chico.

BenFis a écrit:
Mikael a écrit:Étrange cette citation sur le porche d'une église.
Les biens de l'Eglise avaient été confisqués par l'état, suite à la révolution française.
Et alors tu en connais beaucoup d'église qui gardent cette citation républicaine sur leurs porches?

BenFis

BenFis

chico. a écrit:
BenFis a écrit:
Mikael a écrit:Étrange cette citation sur le porche d'une église.
Les biens de l'Eglise avaient été confisqués par l'état, suite à la révolution française.
Et alors tu en connais beaucoup d'église qui gardent cette citation républicaine sur leurs porches?
Et alors ? Je répondais à la question du pourquoi de l'inscription.

Sinon, je n'en connais pas personnellement, mais apparemment selon Google, il y en aurait encore 150 environs disséminées sur toute la France, le plus souvent dans la moitié sud.

chico.

chico.

Je me suis renseigné cette église fait partie du patrimoine de la mairie de cette ville et à sa charge, bien que le culte y est toujours pratiquée.

BenFis

BenFis

chico. a écrit:Je me suis renseigné cette église fait partie du patrimoine de la mairie de cette ville et à sa charge, bien que le culte y est toujours pratiquée.

La question qui pourrait se poser serait de savoir si cette inscription dessert le culte qui est pratiqué dans ses murs?

chico.

chico.

Une parole de l'évangile serait plus approprié que citation républicaine; a mon humble avis.

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